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Eiffel Tower

Meilleur du Web: La Françafrique en Centrafrique

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Quels sont les vrais intérêts de la France en République centrafricaine (RCA) ? Alors que François Hollande vient de déployer une force militaire française de 1 000 hommes dans ce pays, nous citoyens sommes en droit de nous demander pour quels motifs la France envoie ses soldats là-bas.

Voici quelques données sur ce pays peu connu. La République CentreAfricaine, c'est 622 984 Km2 pour environ 5 166 510 habitants, dont environs 45% sont protestants, 35% catholiques et 15% musulmans. C'est un pays aux ressources naturelles variées, propice à des cultures diversifiées et surtout favorisé par un sous-sol riche en pétroles, diamants, or, uranium et autres métaux.

Rétrospection sur l'histoire de la RCA

Colonisée par la France à la fin du 19ième siècle puis proclamée « indépendante » le 13 août 1960, la république CentrAfricaine, depuis sa création, n'a jamais cessé de connaître l'instabilité politique et sociale au sein de ses frontières.

Plusieurs coup d'état se sont enchaînés depuis la nomination de Barthélémy Boganda, 1er chef d'état de la RCA, disparu dans des circonstances plus ou moins douteuses selon certains témoignages. Le flambeau fût repris par son cousin David Dacko, qui, suite à un coup d'état en 1965, sera remplacé par un autre cousin, le capitaine Jean-Bedel Bokassa avant de reprendre brièvement le pouvoir avec l'aide directe de la France dans l'opération Barracuda. Le 1er septembre 1981, son successeur, le général André Kolingba suspendra la constitution pour la remplacer par une dictature militaire qui le rendra impopulaire. Conséquence, de nombreux grèves et manifestations se succèdent.

Eiffel Tower

Centrafrique: la nouvelle Françafrique ou la politique du vide

Ce n'est pas un nouveau paradigme mais une curiosité géopolitique que Jacques Foccart, l'éminence grise de la Françafrique à l'Élysée est en train de concocter en République Centrafricaine.

Pour la deuxième fois en une année, la France intervient dans un pays de sa zone d'influence exclusive africaine sans aucun motif valable. Encore moins cette fois-ci à Bangui où Paris a renversé l'ex-Président Bozizé en soutenant la rébellion du SELEKA sans se concerter avec Sassou N'guesso et Déby pour que maintenant il faille encore intervenir pour mettre fin à un prétendu chaos sur fond de menace islamiste avec une possible ingérence du groupe Nigérian Boko Haram...Bon la consommation de stupéfiants lors de réunions consacrées à la sécurité régionale peut aboutir à ce genre de situations!

Exit les pontes de la FranceAfrique que sont le Congolais Denis Sassou N'guessou, l'Ivoirien Ouattara et le Tchadien Idriss Déby. Exit toute menace islamiste ou encore un chaos dont tout le monde s'en accommode fort bien lorsqu'il sert les intérêts des multinationales. L'intervention de la France en Centrafrique résulte d'une hantise de l'influence chinoise se décaler de la Corne de l'Afrique vers l'Afrique Occidentale après que les intérêts chinois ont été mis à mal par les États-Unis en obtenant la scission du Soudan et la perte d'une partie importante de ses gisements énergétiques ainsi que l'OPA israélienne sur des pays comme le Kenya.

Wall Street

Le traité transatlantique, un typhon qui menace les Européens

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Engagées en 2008, les discussions sur l'accord de libre-échange entre le Canada et l'Union européenne ont abouti le 18 octobre. Un bon présage pour le gouvernement américain, qui espère conclure un partenariat de ce type avec le Vieux Continent. Négocié en secret, ce projet ardemment soutenu par les multinationales leur permettrait d'attaquer en justice tout Etat qui ne se plierait pas aux normes du libéralisme.

Imagine-t-on des multinationales traîner en justice les gouvernements dont l'orientation politique aurait pour effet d'amoindrir leurs profits ? Se conçoit-il qu'elles puissent réclamer - et obtenir ! - une généreuse compensation pour le manque à gagner induit par un droit du travail trop contraignant ou par une législation environnementale trop spoliatrice ? Si invraisemblable qu'il paraisse, ce scénario ne date pas d'hier. Il figurait déjà en toutes lettres dans le projet d'accord multilatéral sur l'investissement (AMI) négocié secrètement entre 1995 et 1997 par les vingt-neuf Etats membres de l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) (1). Divulguée in extremis, notamment par Le Monde diplomatique, la copie souleva une vague de protestations sans précédent, contraignant ses promoteurs à la remiser. Quinze ans plus tard, la voilà qui fait son grand retour sous un nouvel habillage.

L'accord de partenariat transatlantique (APT) négocié depuis juillet 2013 par les Etats-Unis et l'Union européenne est une version modifiée de l'AMI. Il prévoit que les législations en vigueur des deux côtés de l'Atlantique se plient aux normes du libre-échange établies par et pour les grandes entreprises européennes et américaines, sous peine de sanctions commerciales pour le pays contrevenant, ou d'une réparation de plusieurs millions d'euros au bénéfice des plaignants.

Eiffel Tower

Mort d'Arafat : « le rapport français difficile à comprendre »

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Le rapport français écartant la thèse d'un empoisonnement de Yasser Arafat, décédé en 2004 près de Paris, est très difficile à comprendre, a déclaré jeudi le professeur François Bochud, co-auteur d'une expertise suisse qui avait abouti à une conclusion inverse.

"Nos données conduisent davantage vers la thèse d'un empoisonnement que dans la direction opposée", a déclaré à l'AFP le professeur Bochud, directeur de l'Institut de radiophysique de Lausanne.

M. Bochum est le co-auteur d'un rapport publié le 7 novembre privilégiant la thèse d'un empoisonnement au polonium.

Les scientifiques suisses, qui ont remis leur rapport à Souha Arafat, la veuve d'Arafat, et à l'Autorité palestinienne, ont indiqué avoir mesuré des doses de polonium jusqu'à 20 fois supérieures aux taux habituels. Les Palestiniens accusent « Israël » d'être derrière l'empoisonnement d'Arafat.

Bad Guys

Les protestations à Kiev soutenues par d'influents politiciens européens et américains, par l'UE et l'OTAN

Plus de 100.000 manifestants ont protesté dimanche à Kiev pour exiger la démission du président ukrainien Viktor Ianoukovitch. Ils ont protesté contre la décision de celui-ci de renonceràl'accord d'association avec l'Union européenne (UE) qui devait être signé lors du sommet du partenariat oriental à Vilnius dans la capitale lituanienne.

Samedi, une unité des forces spéciales de la police est intervenue brutalement contre les manifestants anti-gouvernement. Bien qu'Ianoukovitch ait ensuite cherché à se distancer de l'intervention policière, ceci a clairement contribué à rassembler un grand nombre de personnes sur la Place de l'Indépendance, dans le centre de Kiev, malgré l'interdiction des autorités de manifester dimanche.

La police s'était tout d'abord retenue et la manifestation s'était passée pacifiquement. Mais, dans la soirée il y eut de nouveaux et sérieux affrontements qui ont fait plus d'une centaine de blessés. Cette fois-ci les attaques étaient parties de manifestants masqués qui tentaient de prendre d'assaut le siège du président.

Environ 5.000 protestataires anti-gouvernement ont passé la nuit dans le centre de Kiev en dressant des tentes et des barricades. Vitali Klitschko, l'un des dirigeants de l'opposition, leur a instamment demandé de ne pas abandonner le contrôle du centre-ville et de bloquer les bâtiments administratifs. « Nous devons mobiliser tout le pays, nous ne pouvons pas perdre l'initiative, » a-t-il dit.

USA

Ukraine : et c'est reparti pour un tour !

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Les événements du 11 Septembre 2001 avaient permis aux Etats-Unis d'enclencher une série d'opérations majeures destinées à leur permettre, enfin, de capitaliser sur la chute de l'URSS. L'offensive s'était ainsi déployée sur trois axes : remodelage à coups de flingue du Moyen-Orient ; prise de contrôle de l'Asie Centrale et «annexion» des anciennes républiques soviétiques. Un an après la Géorgie, l'Ukraine avait donc déjà été, en 2004, le théâtre d'une des fameuses «révolutions colorées» orchestrées par la CIA et la NED. L'objectif était de pousser Kiev dans les bras de l'OTAN et de l'UE. Aujourd'hui le niet ukrainien à l'UE panique le Bloc atlantiste qui craint de voir Kiev rebasculer dans le giron de Moscou. Et Pavlov de reprendre du service pour nous resservir une petite révolution sur mesure, avec bain de sang en option si nécessaire, histoire de ramener le régime à la raison atlantiste.

2013, l'année Poutine

Décidément, le manque d'originalité des bidouillages du Bloc de l'Ouest a quelque chose de consternant. Alors de deux choses l'une : soit ses élites pensantes ont de terribles problèmes de mémoire immédiate, soit ils nous prennent vraiment pour des blondes. Et tout bien considéré, la simple existence de Wikipédia rend la première hypothèse peu vraisemblable. Les bidouillages des fameuses «révolutions colorées» du début des années 2000 sont en effet largement documentés. Et notamment l'implication de la CIA (voir l'excellent documentaire de Manon Loizeau) ou l'utilisation d'officines officiellement destinées à la toujours vertueuse promotion de la démocratie, dont la fameuse National Endowment for Democracy (NED, Fondation nationale pour la démocratie).

C'est que l'enjeu est de taille, pour la première fois depuis l'éclatement de l'empire Soviétique, la Russie a réussi à empêcher un de ses ex-satellites d'être définitivement absorbé par le Bloc atlantiste. Et, franchement, après les succès enregistrés en 2013 par Poutine sur les fronts syrien ou iranien notamment, ça commence à faire beaucoup pour le Bloc qui tente dès lors désespérément de ralentir sa chute.

Cult

Le scandale qui couve depuis des années en Angleterre finira-t-il par exploser?

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Jimmy Savile
La BBC est occupée à menacer et harceler ceux qui cherchent à exposer le réseau pédophile qui niche probablement toujours dans ses quartiers. Idem pour ceux qui cherchent à comprendre les connexions de Jimmy Savile. Tout cela fait partie d'une stratégie d'étouffement, car on ne sait jamais jusqu'où le scandale pourrait mener.

Depuis plus d'un an que l'affaire Savile a éclaté, on estime qu'il aurait fait un bon millier de victimes à travers tout le pays. Certaines d'entre elles tentent de raconter ce qu'elles ont vécu à la police, de l'Ecosse au Pays de Galles, en passant bien sûr par Jersey.

Mais, en 14 mois, seules quelques stars de la BBC sur le retour, comme Gary Glitter, pédophile notoire adepte du Cambodge[1] et cité dans pas mal d'affaires du genre, ou le vieux présentateur Stuart Hall (qui a bien failli s'en tirer avec quelques mois de prison seulement). Quelques curés et politiciens ont aussi été inquiétés, mais si peu. Car, les victimes parlent bien d'un réseau pédophile niché à la BBC, dans les locaux de laquelle de nombreux viols de mineurs ont eu lieu. La BBC, elle, n'a admis que de vagues « dysfonctionnements ». Pourtant, les chauffeurs des stars de la BBC convoyaient aussi, régulièrement, des enfants[2].

Bref, la BBC a chaud aux fesses, il faut donc contre attaquer. On apprend ainsi que la chaine publique de télé et radio fait la promotion de sites web qui attaquent les quelques victimes et autres citoyens cherchant à découvrir les tenants et les aboutissants des relations de Jimmy Savile, qu'on tente, contre toutes les évidences, de nous faire passer pour un prédateur isolé.

Newspaper

Michel Collon : impossible d'informer sur les guerres dans les médias occidentaux

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Michel Collon, journaliste indépendant et écrivain belge spécialisé dans l'analyse des stratégies de guerre, des relations Nord-Sud et des média mensonges répond à nos questions sur le traitement médiatique occidental de la crise syrienne. Il dénonce les medias occidentaux qui déforment les faits et manipulent l'opinion publique afin de renverser le gouvernement syrien, protéger Israël et servir les intérêts de leurs maîtres, les multinationales et les états dominants.

Al-Manar : Sous prétexte que le gouvernement syrien n'autorise pas aux journalistes d'entrer en Syrie, les medias occidentaux s'appuient en majorité sur l'observatoire syrien des droits d'homme comme source unique d'information sur le conflit syrien. Que pensez-vous de l'OSDH et de cette dépendance des medias occidentaux à l'encontre de cette organisation sans chercher au moins à vérifier les informations publiées ?

Michel Collon : C'est un exemple frappant d'une règle plus générale : les médias occidentaux présentent les guerres et les grands conflits comme une croisade du Bien contre le Mal, en cachant soigneusement au public les intérêts économiques et stratégiques en jeu : ceux des multinationales occidentales. C'est pourquoi ils donnent la parole aux seules « sources » qui leur conviennent. « Experts » et « ONG » bien souvent financés par ces mêmes multinationales. Le prétendu OSDH est une création des services britanniques, tout le monde le sait, mais ce n'est jamais dit.

Cell Phone

La NSA localise des centaines de millions de téléphones portables

La NSA, l'agence américaine chargée des interceptions de communications, intercepte les données de géolocalisation de centaines de millions de téléphones portables dans le monde, a révélé mercredi le Washington Post, s'appuyant sur des documents fournis par l'ancien consultant Edward Snowden.

Six mois après les premières révélations de Snowden notamment sur la collecte des métadonnées téléphoniques (durée des appels, numéros appelés etc.), cette nouvelle révélation semble montrer que l'agence américaine est également capable de suivre des personnes à la trace grâce à leur portable, même quand celui-ci n'est pas utilisé.

L'agence stocke des informations sur "au moins des centaines de millions d'appareils" et enregistre "près de 5 milliards" de données de localisation par jour, affirme le quotidien sur son site internet. "Nous obtenons de vastes volumes" de données de géolocalisation partout dans le monde, a confirmé un haut responsable de cette collecte cité par le Post. L'agence y parvient en se connectant aux câbles qui relient les différents réseaux mobiles dans le monde et collecte "incidemment" des données de géolocalisation de citoyens américains.

Whistle

Comment TF1 saccage une maison en cinq jours

TF1 buildings
© Inconnu
Ou les dessous de l'émission « Tous ensemble ». TF1 propose un programme où l'animateur recrute des artisans et bénévoles pour retaper le logement d'une famille en difficulté. Ce témoignage d'un artisan est édifiant sur ce que vous ne verrez pas à l'écran : des travaux bâclés à cause de l'urgence, sans aucune considération en matière d'économie d'énergie et de matériaux écologiques.


Comment saccager une maison en cinq jours ? Au départ l'idée semble bonne. Pour des raisons « humanitaires », TF1 prétend venir en aide à des gens dans le besoin par le biais de l'émission « Tous ensemble ». Cette émission sélectionne des familles réellement dans le besoin - aucun doute là-dessus [1] - et déclare prendre en charge l'organisation de la rénovation complète de leur habitation, le tout dans l'urgence absolue. Cinq jours non-stop pour tout rénover.

Le problème vient sans doute de cette urgence. Sans aucune étude architecturale ou thermique préalable, les travaux commencent de suite en fonction des artisans et des matériaux disponibles, donnés par les fournisseurs. Persuadés de faire une bonne action et dans un élan de solidarité générale, artisans et bénévoles démarrent les travaux de démolition de tout ce qui semble trop vieux ou défectueux. Et zou ! Les faux plafonds, la vieille cloison, et même le corps de cheminée disparaissent du décor en deux temps trois mouvements. Idem pour le poêle à bois qui servait de cuisinière. Par contre les vieux planchers vermoulus restent en place.