© Naeblys, ShutterstockLa piste infectieuse a-t-elle été négligée ?
Une trentaine de chercheurs et cliniciens signent une tribune pour que soit évaluée sérieusement la possibilité que la maladie d'Alzheimer soit liée à des virus ou bactéries. Ils soulignent notamment les preuves troublantes reliant la maladie à l'infection par le virus de l'herpès (HSV1).
La maladie d'Alzheimer est une maladie neurodégénérative caractérisée par un déclin cognitif. Dans le cerveau des malades s'observent des dépôts de peptides bêta-amyloïdes, qui forment des plaques, ainsi que des formes anormales de la protéine Tau.
Mais ces marqueurs biologiques sont-ils la cause ou la conséquence de la maladie ? Et s'ils étaient des indicateurs d'une infection ?Dans un éditorial paru dans
Journal of Alzheimer's Disease, des chercheurs jettent un pavé dans la mare en suggérant que
la piste infectieuse a été trop longtemps ignorée. Parmi les signataires de cette tribune se trouve un chercheur français, Luc Letenneur, auteur de travaux montrant que les malades d'Alzheimer sont souvent séropositifs vis-à-vis du virus HSV1, le virus de l'herpès. D'après l'OMS, environ les deux tiers des moins de 50 ans sont infectés par le virus HSV1.
Les premières observations de virus de l'herpès dans des cerveaux de patients datent d'une trentaine d'années. HSV1 peut endommager le système nerveux central et causer un déclin cognitif. Il s'attaque au système limbique qui joue un rôle dans le contrôle des émotions, mais aussi dans la mémoire. Cependant, la fréquence de cette infection chez les patients Alzheimer ne prouve pas qu'elle soit responsable de la maladie.
En effet, une autre possibilité est que ce soit la maladie d'Alzheimer qui réveille le virus de l'herpès...Dans leur article, les chercheurs listent différents résultats suggérant le caractère infectieux de la maladie d'Alzheimer. Tout d'abord, des virus et autres micro-organismes sont présents dans le cerveau de la plupart des personnes âgées. Bien qu'ils soient souvent dormants, ils peuvent être réactivés. Ainsi, dans les cerveaux de malades d'Alzheimer, se trouve souvent de l'ADN d'HSV1. De plus, le caractère transmissible de la maladie d'Alzheimer a été mis en évidence dans des cas de greffes de dure-mère.
Commentaire: La métabolisation du fructose ne semble pas impliquer l'insuline. Cela pourrait être une bonne nouvelle. Il n'en n'est rien. Il incombe au foie de faire tout le travail, lui qui est déjà sur-sollicité par l'élimination des polluants endogènes ou exogènes de toutes sortes. Le résultat n'est pas brillant puisque cela participe à l'apparition de ce que l'on appelle une stéatose, ou foie gras, déjà favorisée par la consommation d'alcool et de graisses industrielles...