Science et TechnologieS


Megaphone

Un éléphant se prend pour un perroquet et parle aux humains


Des chercheurs allemands et autrichiens viennent de faire une révélation étonnante : Koshik, un éléphant de 22 ans se trouvant dans le zoo sud-coréen de Everland, a la particularité de maîtriser la prononciation de plusieurs mots du langage humain. Pour y arriver, l'éléphant déjoue les contraintes des règles anatomiques en plaçant sa trompe dans sa bouche. C'est ainsi qu'il arrive à produire des sons à la bonne fréquence. Les Coréens ayant écouté l'animal ont jusqu'à présent réussi à identifier clairement cinq mots : « bonjour », « assis », « non », « couché » et « bien ».

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La matière blanche du cerveau en 3D

Les neurosciences passent au blanc. Nulle lessive de printemps mais l'annonce d'un nouvel outil pour guider l'une des explorations les plus vertigineuses de la science contemporaine, celle du cerveau. Cet outil est un atlas.

Construit par informatique, il se présente en trois dimensions et non sur un plan. Il offre aux neuroscientifiques une cartographie d'une précision époustouflante de la matière blanche du cerveau.
The fibers of the material white in brain
Les fibres de la matière blanche du cerveau
Réalisé dans le cadre d'un vaste projet international, baptisé Connect (1), il vient de faire l'objet, le 19 octobre, d'une grande réunion de ses auteurs, sur le site du laboratoire NeuroSpin, à Saclay (Essonne), où se trouvent certains des plus puissants systèmes d'imagerie à résonance magnétique (IRM) du monde, utilisés dans cette opération.

Chalkboard

Résultat de la recherche de motifs mathématiques dans la nature

Il s'agit de la plus grande étude entreprise sur la recherche de motifs mathématiques dans les fleurs. Cela vient de prouver le lien entre les séquences de nombre et la nature. Cette recherche anglaise a consisté à demander à des centaines de volontaires de faire grandir des tournesols. Les données concernant 557 fleurs de 7 pays différents devaient servir à célébrer le centenaire de la naissance du mathématicien Alan Turing ; les gens qui faisaient pousser les fleurs ont gardé un carnet de bord précis de la croissance des plantes.

On a pu remarquer ainsi que 82 % des fleurs étaient conformes à des structures complexes comme celle qu'impose la séquence de Fibonacci : chaque nouveau nombre est la somme des deux précédents. Alan Turing était décédé avant de pouvoir tester sa théorie concernant la séquence de Fibonnaci.

Comet 2

Le ridicule ne tue pas : Pour dévier un astéroïde, rien ne vaut le paintball

La future venue un jour, sans invitation, d'un astéroïde de taille conséquente sur notre planète est une évidence. Nous ne savons pas encore quand cela se produira, mais la trajectoire d'un astéroïde croisera un jour celle de la Terre. Il faudra donc penser à éviter cela. La méthode employée par Bruce Willis n'est pas excellente pour pas mal de raisons. Une méthode alternative est d'utiliser un vaisseau pour dévier l'astéroïde par effet gravitationnel.

On cherche donc à inventorier toutes les méthodes possibles. Un étudiant américain du MIT vient de remporter une compétition en ce sens et a présenté sa solution en Italie. Celle-ci se fonde sur une autre qui a été soumise l'année dernière : dévier l'astéroïde avec un nuage de blocs solides. Il renforce cette idée en ajoutant de la peinture afin de tirer parti de la pression solaire (et albédo) : la force que donne la quantité de mouvement des photons. On a déjà pu remarquer que cette pression était capable de modifier les orbites de nos satellites géosynchronisés. On a aussi utilisé ce phénomène avec des voiles solaires tout récemment.

Commentaire: Comme il a déjà été répété maintes fois sur Sott.net, les élites ne peuvent rien faire contre les cycles de bombardement cométaires. Un autre exemple flagrant de désinformation pour tenter de rassurer la population.


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Curiosity : de nouvelles similitudes entre Mars et la Terre

Curiosity est-il à Hawaï ? Le robot a fait une surprenante découverte après avoir analysé la composition minérale du sol de Mars. De nouvelles similitudes sont donc évoquées entre la planète rouge et la Terre.

Curiosity and the ground of Mars
© NasaCuriosity et le sol martien
Curiosity continue de faire des découvertes très intéressantes. Ce n'est pas la première fois que le rover trouve des similitudes entre la Terre et Mars. Nous avions évoqué l'histoire de la rivière et d'une roche volcanique. Depuis son arrivée sur la planète il y a plusieurs mois, Curiosity continue d'effectuer sa mission notamment en analysant les roches martiennes. Ces dernières ont été étudiées grâce à de multiples prélèvements. Les premiers résultats ont donc été révélés par la Nasa. Le sol de la planète rouge aurait une composition minérale qui ressemblerait à celle trouvée à Hawaï. Il est donc assez incroyable de trouver de nouvelles similitudes entre la Terre et Mars. Cette découverte est importante, elle permet à la Nasa de connaître davantage cette planète qui garde encore de multiples secrets.

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Un cimetière de tortue du Jurassique retrouvé en Chine

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© DR
Un "cimetière" de tortues datant de l'ère du Jurassique a été mis au jour en Chine, au nord-ouest de la province du Xinjiang. Au total, plus de 1.800 squelettes ont été retrouvés empilés les uns sur les autres. Selon les paléontologues, la mort des reptiles remonte à près de 160 millions d'années. La cause de ce décès de masse serait liée principalement à une période de grosse sécheresse durant laquelle les tortues se seraient rassemblées sur les derniers points d'eau en attendant la pluie.

Info

Vers un nouvel outil contre les maladies neurologiques

Electric brain
© Dierk Schaefer

L'organisation One Mind for Research et le projet FET Flasgship Guardian Angels, basé à l'EPFL, s'associent pour lutter contre les maladies cérébrales, en développant de petits appareils truffés de nanotechnologies, qui enregistrent et transmettent les signaux biologiques.

Donner un nouvel élan à la recherche et au traitement des grandes maladies neurologiques: tel est le but d'une alliance annoncée récemment entre deux organisations d'envergure, One Mind for research, dédiée à la lutte contre les maladies cérébrales et mentales, et le programme Guardian Angels For Smarter Life (GA), basé à l'EPFL.

Grâce à cette collaboration, des projets seront lancés en Amérique du Nord afin de tester l'utilisation de capteurs biologiques « zero power », développés au sein du programme GA, en termes de suivi, d'analyse et de traitement des grandes maladies cérébrales. Cette alliance stratégique servira également de plateforme de démonstration au projet Guardian Angels pour sa candidature au programme FET Flagships de l'Union européenne, qui octroiera aux projets sélectionnés une subvention pouvant atteindre un milliard d'euros.

Calculator

Les Etats-Unis s'équipent d'un supercalculateur de 20 pétaflops

electronic circuits
© Inconnu
Titan, un nouveau supercalculateur, parmi les plus puissants du monde, a été installé par un laboratoire américain ouvert aux recherches de la communauté scientifique internationale.

Titan : c'est le nom donné au superordinateur qui vient de rejoindre le laboratoire américain d'Oak Ridge dans le Tennessee. Il affiche des performances impressionnantes : sa puissance de calcul peut dépasser, en pointe, les 20 pétaflops. Cela en fait l'un des supercalculateurs les plus puissants du monde. Une performance fournie en très grande partie par les 18 688 accélérateurs GPU Tesla K20 de Nvidia, basés sur une architecture que ce fournisseur appelle "Kepler".

Titan est géré par un laboratoire national américain, mais son utilisation ne lui est pas réservée. Ce supercalculateur fait en effet partie du réseau de laboratoires de recherche animé par le Département américain de l'énergie, qui forme un système scientifique ouvert. Cela veut dire que des chercheurs universitaires, des laboratoires gouvernementaux et même industriels pourront donc utiliser la puissance de Titan. Les secteurs de la biologie, de la météo et de l'aérospatiale, entre autres peuvent être intéressés par cette énorme et rare puissance de calcul.

Lancé il y a trois ans, le développement de Titan devait permettre d'améliorer le système Jaguar, ancien supercalculateur le plus puissant au monde - également au service de la communauté des chercheurs scientifiques. Grâce à l'efficacité énergétique et le rapport coût/performance des GPU Tesla K20, le supercalculateur Titan est plus de 10 fois plus rapide et cinq fois plus économe en énergie que son prédécesseur, le système Jaguar, dont la performance maximale était de 2,3 pétaflops, tout en occupant la même surface au sol que l'ancien système.

Airplane

L'US Air Force a testé une arme anti-électronique

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De nos jours, ordinateurs, téléphones portables et autres produits électroniques ont pris une place prépondérante. Les réseaux de distribution d'électricité et d'eau fonctionnent grâce à eux, ce qui est susceptible de donner des sueurs froides quand l'on imagine à leur éventuelle vulnérabilité face à des pirates informatiques. Leur neutralisation aurait des conséquences incalculables sur la population visée.

Aussi, l'US Air Force a confié à la division Phantom Works de Boeing le soin de développer une nouvelle arme, qui, appelée CHAMP (Counter-electronics High-Powered Microwave Advanced Missile Project), se présente sous la forme d'un missile qui émet des salves de micro-ondes à haute puissance. Cela a pour effet de rendre inopérant tous les équipements électroniques situés dans un secteur donné.

Le 16 octobre dernier, ce missile a été testé dans l'Utah, sous la supervision de l'U.S. Air Force Research Laboratory (AFRL). Et les résultats ont été concluants car tous les ordinateurs et les systèmes électriques situés dans les 7 immeuble expérimentaux survolés par l'engin ont été neutralisés, y compris les caméras qui y avaient été placées pour suivre l'expérience. Et le tout, sans causer le moindre dommages aux bâtiments.

Galaxy

Une planète extrasolaire découverte sur... Internet

Depuis quelques années un portail dédié aux collaborations du grand public aux recherches professionnelles (Zooniverse) propose plusieurs thématiques en astronomie, biologie, santé, climat... L'objectif est de permettre aux internautes de contribuer à l'analyse de données que les professionnels, trop peu nombreux, ne peuvent faire. Parmi les programmes de cette astronomie collaborative, la recherche de planètes extrasolaires par la lecture des courbes de lumière des étoiles. Or, ce travail « d'amateur » vient de connaître un premier résultat positif !

Drawing Stars
© Sur la toile.com
Petit rappel : une des deux méthodes principales pour découvrir des planètes extrasolaires est (la distance de celles-ci ne permettant pas de les distinguer directement), de mettre en évidence une légère variation de la lumière de l'étoile qui les héberge, aux moments où ladite planète passe devant l'étoile en formant une sorte de mini-éclipse. Cette petite variation de l'ordre de un pour cent pour les planètes les plus grosses, voire un pour mille pour les autres (et un pour dix mille pour les planètes de la taille de la Terre), est à extraire cette variation d'une courbe de lumière qui elle-même n'est pas plate, car la lumière reçue d'une étoile est soumise à beaucoup d'aléas atmosphériques et instrumentaux. De sorte que la lecture de ces courbes doit être faite avec soin par des personnes quelque peu expérimentées.