Les Maîtres du MondeS


Quenelle

La France se couche ! BNP : premier départ d'un haut dirigeant, réclamé par les Américains

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La France se couche devant les USA et sacrifie le délégué général de la BNP, Georges Chodron de Courcel...

L'idée ? Tenter de calmer les Américains... mais les Américains ne seront pas calmés par une simple exécution, fut-elle en place publique. Ils veulent sanctionner la France pour l'affaire Alstom et pour la vente des navires de guerre à la Russie.

La BNP n'est dans tout cela qu'un vecteur de pression diplomatique et commerciale.

Les Américains ne sont plus depuis la guerre en Irak nos alliés. En décidant de nous « punir », selon les propres mots de Bush junior en 2003, de notre non participation dans ce qui allait évidemment devenir un bourbier et un fiasco aussi bien politique que militaire, les États-Unis d'Amérique ont choisi la confrontation avec notre pays.

La France doit relever ce défi et mettre sa diplomatie et son énergie au service de l'indépendance nationale et de nouvelles alliances aussi bien avec la Chine qu'évidemment la Russie dans une forme de non alignement vis-à-vis des USA. Il n'y avait pas d'autre chemin que celui-là pour la France. C'était celui de de Gaulle, Sarkozy l'a définitivement achevé et Hollande le mou s'est occupé de l'enterrement.

Nous payons aujourd'hui le prix, et ce n'est que le début, de notre lâcheté politique confinant à la haute trahison de nos intérêts stratégiques et économiques. Le traité transatlantique finira de nous achever.

War Whore

La chute de Mossoul et les crimes de l'impérialisme

ISIS
La chute de Mossoul, la deuxième ville d'Irak, aux mains de l'Etat islamique en Irak et au Levant (Islamic State of Iraq and the Levant, ISIS), un groupe avec lequel même al Qaïda a rompu à cause de sa violence excessive et de son fanatisme sectaire, constitue un réquisitoire accablant des crimes commis par l'impérialisme américain en Irak et partout au Moyen-Orient.

Treasure Chest

La Chine prend option sur le gaz russe

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© RIA Novosti. Igor Zarembo
L'UE devient songeur et les États-Unis sont en plein désarroi, c'est en ces termes que les experts décrivent la réaction de l'Occident au contrat gazier signé entre la Russie et la Chine.

Les succès stratégiques enregistrés par Moscou inquiètent Bruxelles et Washington pendant que les plus grands fonds d'investissements font ressortir que l'accord russo-chinois est une véritable percée.

La Russie avait indiscutablement opéré une percée dans le développement de son économie nationale. Le contrat gazier avec la Chine deviendra une sorte de catalyseur pour la métallurgie, l'industrie du charbon, le secteur de l'énergie et les branches connexes. Les experts estiment qu'un vaste champ de développement s'ouvre ainsi devant la Sibérie et l'Extrême-Orient. De surcroît, le modèle traditionnel des livraisons d'hydrocarbures « Est-Ouest » peut changer de direction, estime Alexandre Passetchnik, directeur du département analytique du Fonds de sécurité énergétique nationale :

Commentaire: Lire aussi :

La Russie et la Chine suscitent un boom de construction des gazoducs en Asie


Gold Coins

La Russie et la Chine suscitent un boom de construction des gazoducs en Asie

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© Flickr.com/saturn ♄/cc-by-sa 3.0
Le Pakistan et le Japon font leurs paris sur la construction des gazoducs afin d'assurer leur sécurité énergétique suite au contrat gazier passé entre la Russie et la Chine.

Islamabad est en train de poser à la fois trois tuyaux gaziers, dont un sera en provenance de Russie. En attendant, à Tokyo, on mène les pourparlers sur le projet d'acheminement du gaz de l'île de Sakhaline vers le Japon.

Pakistan promet de finaliser la construction du gazoduc Iran-Pakistan-Inde (IPI) baptisé « gazoduc de la paix », comme l'indiquent les médias locaux. Il devrait devenir fonctionnel dès décembre 2015. Les sanctions occidentales contre l'Iran ont empêché de livrer le gaz vers le Pakistan en décembre de cette année. Cependant, malgré la pression des États-Unis, de l'Arabie saoudite et d'autres pays producteurs de pétrole, désormais plus rien n'empêche le Pakistan et l'Iran d'achever ce projet a assuré le premier ministre pakistanais Nawaz Sharif.

Eye 1

Anonymous a reçu des cibles du FBI - de nouvelles fuites confirment la conspiration

Traduit par Global Presse

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L'affaire dans laquelle un hacker du collectif Anonymous, Jeremy Hammond, s'est fait
condamner à dix ans de prison vient de prendre un tournant inattendu.

De nouvelles publicatons de documents ont mis en lumière des détails cruciaux et des incohérences dans le dossier à charge du gouvernement, rendant le rôle de l'informateur du FBI Hector Monsegur, alias Sabu, plus que douteux.

L'information contenue dans ces documents n'a pas encore été rendue publique car le Juge de la Cour de District US a ordonné qu'elle soit mise sous scellés, et qu'elle reste confidentielle. Des recherches révèlent toutefois qu'ils (les documents) contiennent des détails explosifs sur la toile de fond de la condamnation du hacktiviste de 29 ans basé à Chicago dans l'Illinois Jeremy Hammond, en mars 2012.

La position du gouvernement reposait sur une connaissance en ligne de Hammond, Monsegur, qui est par la suite devenu informateur du FBI. En mai 2013, Hammond a accepté un accord judiciaire, reconnaissant son implication dans diverses cyber-attaques et actions secondaires menées par Anonymous, un collectif hacktiviste. Si cette affaire était allée jusqu'au Tribunal, Hammond aurait certainement été confronté à une peine d'emprisonnement à perpétuité, si le Jury l'en avait trouvé coupable.

Snakes in Suits

La prostitution et la drogue bientôt prises en compte dans le PIB français ?

argent drogue maxppp
© EMMEVI PHOTO/MAXPPP La comptabilisation des revenus générés par les activités illicites pourrait augmenter le PIB de plus de 3 %

L'intégration de l'économie souterraine au PIB est une obligation européenne. Mais de nombreux pays résistent, dont la France. Plus pour longtemps ?

Bomb

Après les terroristes musulmans, les terroristes russes : deux étudiants russes soupçonnés de terrorisme arrêtés en Grande-Bretagne

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La police britannique a arrêté deux étudiants russes de 18 ans suite à la découverte sur le campus de l'Université de Newcastle d'un objet ressemblant à une bombe. Les deux étudiants sont soupçonnés d'être impliqués dans cet incident.

La « bombe » a été trouvé le 10 juin, mais l'incident n'a été divulgué que dans la soirée du 11 juin. Aucun détail sur l'objet suspect n'a été communiqué. Cependant les étudiants et les enseignants ont été évacués aussitôt après la découverte de l'objet que les démineurs ont détruit par une explosion contrôlée.

Un étudiant russe a été arrêté à Londres et un autre à Newcastle. Une enquête a été ouverte.

Bomb

Ukraine : Kiev poursuit ses crimes de guerre en faisant usage de phosphore blanc sur Slavyansk


Un haut responsable du ministère russe des Affaires étrangères a accusé jeudi les forces ukrainiennes de recourir à des armes "interdites" dans l'est du pays, après que des médias publics russes ont affirmé que des bombes incendiaires avaient été utilisées. La Russie a d'ailleurs demandé une enquête urgente sur ces informations, selon les déclarations du ministre des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, qui déplore "l'absence d'un quelconque progrès" dans la désescalade. La Garde nationale ukrainienne a aussitôt démenti ces accusations, qualifiées d'"absurdes" dans un communiqué.

"Les forces ukrainiennes et les néonazis utilisent des armes interdites contre les habitants de Slaviansk, tirent sur les civils en fuite, tuent des enfants", a écrit Konstantin Dolgov, le délégué aux droits de l'Homme du ministère russe des Affaires étrangères sur Twitter. "Kiev multiplie les crimes humanitaires contre la population civile du Sud-Est, il doit y avoir des enquêtes et les coupables doivent être punis", a-t-il ajouté.

L'agence publique Ria Novosti, citant les insurgés prorusses de l'Est de l'Ukraine, a affirmé que les forces ukrainiennes avaient utilisé des bombes incendiaires dans le village de Semenovka près de la ville de Slaviansk, un bastion prorusse.


Bad Guys

Gaz de schiste au Sahara ?

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© Inconnu
Quelle mouche a donc piqué le président Abdelaziz Bouteflika pour qu'il autorise l'exploitation du gaz de schiste au Sahara, alors qu'il y a deux ans Abdelmalek Sellal, son Premier ministre, ne l'envisageait qu'« à l'horizon 2040 » ? Ce revirement à 180° signifie-t-il que les dangers liés à son extraction par fracturation hydraulique ont diminués ? Non, selon la majorité des experts. Une rumeur persistante fait état d'un accord secret conclu par Laurent Fabius, ministre français des Affaires étrangères, avant la dernière élection présidentielle algérienne. En échange de quoi ?

En 2005, aux Etats-Unis, on se doutait déjà de ce qui risquait de se passer en propulsant de l'eau additionnée de sable et de produits chimiques à 3500 mètres sous terre. Pour éviter des procès liés à la pollution de l'environnement, Dick Cheney avait fait voter une loi exemptant de poursuites judiciaires les entreprises pratiquant cette technique. Et pour cause : aujourd'hui dans certaines parties de la Pennsylvanie, l'eau du robinet contient de l'arsenic, de l'aluminium, des molécules cancérigènes, et la proportion de méthane dans l'air a augmentée dangereusement. En juin 2013, Delphine Batho, ministre française de l'Ecologie, déclarait qu'outre le stockage de 3 milliards de mètres cubes d'eau polluée à l'air libre aux Etats-Unis, des nappes phréatiques étaient polluées au mercure, et que l'exploitation du gaz de schiste avait déclenché des séismes de 5 sur l'échelle de Richter. Ce n'était pas rien, mais suffisant pour que François Hollande déclare le mois suivant qu'il n'y aura pas d'exploration du gaz de schiste en France tant qu'il sera président. Ces dangers seraient-ils moindres en Algérie ?

Commentaire: Petit rappel concernant l'Algérie :

- La France fera t'elle main basse sur le gaz de schiste algérien?


Snakes in Suits

Le nouveau président Poroshenko s'engage à militariser l'Ukraine et à écraser la rébellion dans l'est du pays

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Samedi dernier, tandis que le vice-président américain Joseph Biden était présent dans l'audience, a eu lieu l'investiture du milliardaire Petro Poroshenko en tant que président de l'Ukraine. Livrant un discours belliqueux, il a promis de confronter la Russie, de réprimer le mouvement séparatiste dans l'est de l'Ukraine et de militariser le pays en entier. Ce faisant, il a indiqué qu'il prévoyait imposer des mesures d'austérité brutales à la classe ouvrière ukrainienne.

Poroshenko a commencé son discours en rendant hommage aux forces fascistes qui ont mené sa montée au pouvoir, à travers un coup d'État appuyé par les États-unis et l'Union européenne suivi d'une élection tenue le 25 mai alors que régnaient la terreur et la violence militaire dans l'est de l'Ukraine. Il a exprimé son enthousiasme pour la «révolution victorieuse» de «guerriers» et de «patriotes ukrainiens».