© REUTERS/ERIC GAILLARDParmi les 47 cas, deux décès : aucun n'a été rapporté aux autorités
C'est un document qui pose de nouvelles questions sur le système de pharmacovigilance, quelques jours après l'enquête du
Monde qui soulignait les failles mises en évidence par le nombre dérisoire d'accidents dus aux pilules de 3
e et 4
e génération rapportés aux autorités. Un document que s'est procuré l'AFP montre que dans un même CHU, sur 47 accidents cardio-vasculaires graves dont deux décès, potentiellement liés à la prise d'une pilule contraceptive, seuls 3 cas, dont aucun des décès, ont été déclarés aux autorités compétentes.
Les auteurs du document, transmis à l'Agence du médicament, ont demandé à l'AFP que le centre hospitalier universitaire concerné ne soit pas identifié.
Survenus en l'espace de 14 ans, les 47 cas qui auraient dû faire l'objet d'un signalement (embolie pulmonaire, thrombose veineuse profonde ou accident vasculaire cérébral) ont été observés chez des femmes âgées de 15 à 25 ans et prenant des pilules de toute génération ainsi que Diane, un traitement contre l'acné largement utilisé comme contraceptif. Toutes ces femmes avaient été hospitalisées dans le CHU concerné entre 1998 et 2012. La plupart d'entre elles avaient des facteurs de risques associés.
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