Traduction copyleft par Petrus Lombard pour Alterinfo

Image
L'Institut Science and Public Policy (SPPI) continue de poser un grave dilemme aux décideurs et au public. Il s'agit de savoir si l'on peut faire confiance aux jeux de données « corrigées » des températures extérieures et océaniques brutes qu'un personnel financé par le gouvernement continue de pondre.

Dans un nouveau document collectif, Is The Western Climate Establishment Corrupt? (Est-ce que l'institution climatologique occidentale est corrompue ?), Le Dr Dave Evans a réuni des preuves substantielles montrant que la corruption est devenue endémique au sein des unités climatologiques parrainées par le gouvernement.

Le Dr Evans constate que, « La création d'une autorité climatologique occidentale a permis l'accumulation d'erreurs énormes, d'erreurs de première importance et de préjugés manifestes - chaque facteur en lui même pouvant être difficile à identifier, mais la tendance est indéniable. » Evans demande : « Combien d'excuses faut-il ? »

Le Dr Evans poursuit, « Ces photos parlent d'elles-mêmes. La dégradation de la science climatique est devenue si flagrante, si manifeste, que même le profane ne peut lever la main en l'air et dire "Je ne savais pas". Vous n'avez pas besoin d'un doctorat pour savoir que c'est tricher de placer les thermomètres à proximité de sources de chaleur artificielle et d'appeler ça "réchauffement planétaire". »

Les principales conclusions de l'étude comprennent :

* Les thermomètres officiels sont à une écrasante majorité dans des endroits chauds, comme à proximité de bouches d'évacuation de climatiseurs, de bâtiments, de béton, d'asphalte, de pistes, et même de cuves de fermentation de boues chaudes.

* Les responsables cachent les données modernes d'ARGO, qui montrent un refroidissement océanique mondial.

* Ils ne tiennent aucun compte de centaines de milliers de relevés de ballons météo, montrant que les modèles climatiques surestiment le réchauffement à venir d'au moins 300%.

* Ils se réfèrent souvent aux 130 dernières années de réchauffement global, mais ne mentionnent quasiment jamais l'histoire complète : que la tendance au réchauffement global actuel a démarré avant 1700, plus d'un siècle avant que l'homme ne commence à libérer des quantités significatives de CO2.

* Les principaux auteurs publient un important graphique avec une combinaison de couleurs trompeuse, conçue pour imiter les résultats qu'ils souhaitent obtenir. Pourquoi une grande revue publie-t-elle une tentative de tricherie aussi flagrante et enfantine ?

* En créant souvent des tendances à la hausse, leurs corrections transforment d'une manière flagrante les données brutes originales des thermomètres. Ils ignorent aussi sélectivement des milliers d'autres thermomètres.

* À plusieurs reprises les chercheurs ont tout fait pour cacher leurs données, et ils se dérobent à la loi sur la liberté de l'information.

* Les instances climatologiques russes, chinoises et indiennes, qui sont indépendantes financièrement de l'établissement financier occidental, sont toutes sceptiques. Comme le sont des scientifiques d'autres branches de la science, ainsi que de nombreux spécialistes du climat anciens ou retraités (qui n'ont rien à perdre en disant ce qu'ils pensent).

Le Dr Evans conclut, « Dès qu'une ou deux principales sources d'informations auront commencé à sortir ces photos de thermomètres officiels à proximité de sources de chaleur artificielle, et relevé la supercherie, nos représentants élus seront pressés de renoncer à la croisade du réchauffement mondial. Personne n'aimerait être vu se faisant avoir par des demi-vérités et une tromperie éhontée. Qui aimerait passer pour un dupe pour n'avoir pas posé les questions brûlantes évidentes ? Ceux qui appuient des conclusions établies sur un comportement corrompu seront considérés comme des négligents pour n'avoir pas examiné ici les preuves sérieuses. »

Robert Ferguson, président du SPPI, observe, « Depuis des années, des scientifiques et des chercheurs non gouvernementaux expriment le besoin urgent d'obtenir la vérification de la validité des températures corrigées du gouvernement. Les découvertes du Dr Evans exposent des révélations continuelles entourant la science de pacotille souvent énigmatique et les pratiques de manipulation de données d'établissements financés par le gouvernement comme le CRU, le GISS, la NOAA et le GIEC. Le nombre croissant de découvertes de ce genre ne fait que renforcer l'urgence d'une enquête impartiale supervisée par le Congrès. Les implications politiques sont bien trop graves pour autoriser des scientifiques du gouvernement à persister dans un obstructionnisme complet à l'encontre de la vérification des pratiques de manipulation des relevés de températures extérieures et océaniques et des programmes informatiques. »

Le Dr David Evans a travaillé pour l'Australian Greenhouse Office (Department of Climate Change aujourd'hui) de 1999 à 2005, à modéliser le carbone des plantes australiennes, des débris, des paillis, des sols, et des produits forestiers et agricoles. Avec six diplômes universitaires, dont un doctorat en génie électrique de l'université de Stanford, Evans est mathématicien et ingénieur.

Le rapport complet peut être lu ici :
scienceandpublicpolicy.org/originals/western_climate_establishment_corrupt.html