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Voici le résumé rapide de la conférence de Nora Gedgaudas, auteur de Primal Body, Primal Mind. J'ai essayé de retranscrire l'essentiel de son propos.
« Votre corps EST votre inconscient ! » - Candace Pert, PhD
Le parcours de Nora Gedgaudas

Citation de Rita Mae Brown : « Selon les statistiques sur la santé mentale, une personne sur quatre a une maladie mentale. Pensez à vos trois meilleurs amis. S'ils vont bien, alors c'est vous ! » (rires)

Nora Gedgaudas pratique cliniquement le neurofeedback depuis 15 ans. C'est une forme très spécifique d'entrainement cérébral qui aide les gens à avoir le contrôle de leur cerveau et de leur centre nerveux en agissant sur les oscillations cérébrales. C'est simple mais très puissant.

La plupart du temps ce sont des gens qui souffrent de dépression/anxiété qui viennent la consulter. Mais les problèmes sont très variés... Elle travaille aussi avec des personnalités connues, pour optimiser le fonctionnement cérébral.

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Les émotions sont des orages biochimiques dans votre corps et votre cerveau. Plus votre biochimie est en bonne santé, meilleure sont les « prévisions météo » émotionnelles.
Le cerveau bioélectrique

Le cerveau est fondamentalement bioélectrique. Le cerveau est plus qu'un assemblage de constructions psychologiques. C'est aussi plus qu'un assemblage biologique... Il est aussi bioélectrique.

Tout provient de petites dépolarisations de cellule qui ensuite engendrent la libération de processus chimiques, etc. Ces petits mécanismes sont à la base générés par une partie du cerveau, le thalamus. Agir sur cela permet à la personne de mieux contrôler son cerveau et son activité.

La plupart des problèmes viennent d'un déséquilibre du « timing » de ces mécanismes dans le cerveau, en raison d'un stress de nature physiologique, émotionnel, psychologique, etc. Il faut donc que le cerveau ait ce dont il a besoin... Cela nous amène à d'autres questions.

Le stress agit sur le cerveau

Au lieu de compartimentaliser le cerveau, il faut voir tous les problèmes (migraines, troubles du sommeil, etc.) comme la conséquence d'un spectre de facteurs dus à des dérèglements, des déséquilibres.

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Ce n’est pas amusant d’être prisonnier de son propre système nerveux !
De ce fait : même si l'on suit une psychothérapie, même si l'on utilise le biofeedback, etc, si le corps n'a pas les substances dont il a besoin pour fonctionner, il ne pourra pas se rétablir.

Nora Gedgaudas dit qu'elle voit tous les jours des gens qui sont « prisonniers de leur système nerveux« , « leur cerveau est comme un cheval sans rênes. »

Le stress : c'est LE coupable... dans ce monde moderne. Mais qu'est-ce que le stress ? C'est pas ce qui nous arrive, c'est la façon dont on y réagit. Le stress est lié au système limbique (émotions), à l'hypothalamus...

Le stress est un « orage biochimique » dans le le cerveau et le corps. Plus le corps est sain, en bonne santé, meilleure est la « météo ».

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Le stress dans le monde monderne : « Il n’y a qu’à deux moments où je suis stressé : le jour et la nuit »
Les filtres

Nous percevons le monde entier au travers des filtres que sont par exemple le taux de glycémie, les hormones,... c'est ainsi que nous interprétons tout ce qui nous entoure...

Si l'on dépend du sucre comme carburant principal, et qu'on se réveille le matin sans avoir assez de sucre dans le sang, eh bien, on va se sentir déprimé... On va percevoir le monde au travers de ce filtre ! Comme nous sommes des êtres rationnels, nous allons essayer d'interpréter cette humeur : « pourquoi suis-je déprimé ? ... peut-être parce que le monde est pourri, que mon couple est nul, etc. ».

Pourquoi se focalise-t-on sur une idée pas sur une autre ? C'est à cause de nos filtres. Voilà le lien entre le corps et l'esprit. Nora Gedgaudas : « à mon sens, l'idée du lien corps-mental est un mythe absolu. Il n'y a pas de séparation fondamentale entre le mental et le corps... »

En résumé : le corps a besoin de certains éléments pour fonctionner. Sans eux, aucune thérapie n'aura d'effet à long terme. « Notre corps, c'est notre inconscient ».

La glycémie

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L’effet à long terme des glucides !
Nora Gedgaudas effectue ensuite une petite présentation des sujets qu'elle va aborder. Elle est une adepte du régime « low carb », pauvre en glucides. Le taux de glycémie est fondamental, il est à la base d'un grand nombre de fonctions. C'est extrêmement important en ce qui concerne notre santé mentale. L'implication est énorme :
  • Rôle sur l'insuline et la leptine
  • Stimulation du système sympathique
  • Génère ou augmente l'activité excitatoire du cerveau
  • Les pics de glycémie déstabilisent aussi énormément l'équilibre hormonal... émotionnel... comportemental...
Autre problème : le glucose dans la circulation sanguine est un oxydant qui endommage les tissus, cause des mutations de l'ADN, détériore le cerveau...

Nous avons tous du sucre dans le sang, qu'on soit high-carb ou low-carb, c'est une question de degré et de la façon dont il survient.

Implications pour la santé mentale. Les problèmes liés à la glycémie sont la cause de : dépression, anxiété, troubles de l'humeur, violence, trouble de l'attention, etc. Nora Gedgaudas : « Je le vois tous les jours chez mes patients »...

Si vous dépendez du sucre dans le sang comme source première de carburant, et qu'à un moment vous êtes en hypoglycémie, votre cerveau n'a plus rien pour fonctionner.

Le sucre dans le sang diminue aussi le magnésium et les vitamines B qui sont essentiels pour le bon fonctionnement du corps. C'est essentiel pour la santé mentale.

Les mêmes problèmes que vous voyez chez les personnes alcooliques, vous le voyez chez nous tous à cause du sucre.

La carence en magnésium... les métaux toxiques, l'aluminium, tout l'accumulation... créent une neurodégénérescence chez nous tous... C'est juste une question de temps.

Carences, gluten et régime végétarien

Au passage : par expérience, Nora Gedgaudas indique que les plus gros dégâts du système nerveux ont été observés chez les végétariens et les végétaliens. Ces systèmes nerveux étaient si sévèrement endommagés que c'est irréversible. Nora montre une image et ajoute : « ne laissez pas cela vous arriver ».

Nous en arrivons au gluten : le gluten est un problème beaucoup, beaucoup, beaucoup plus important que quiconque ne le réalise. C'est souvent le suspect n°1. La sensibilité au gluten peut être principalement et parfois exclusivement une maladie neurodégénérative, affectant directement le cerveau et causant des pathologies d'ordre psychiatrique.

On pense que c'est un problème alimentaire mais en fait sept personnes sur dix touchées n'ont pas de symptômes liés à la digestion. En effet, les réactions immunitaires liées à la sensibilité au gluten ne se manifestent pas que dans le ventre... les systèmes nerveux y sont très sensibles. (Nora cite des études publiées dans des journaux scientifiques).

Les analyses de sang de 10 000 personnes il y a trente ans et 10 000 personnes maintenant montrent une augmentation de 400 % de cas de maladie coeliaque pleinement développée. La maladie coeliaque n'est diagnosticable que lorsque le système digestif est complètement dévasté, pas avant.... (Nora explique le processus de la maladie cœliaque).

Donc beaucoup de monde pourrait avoir la maladie coeliaque mais pas de façon critique. Quasiment personne n'est diagnostiqué, peut-être seulement 1% de tous les cas de sensibilité au gluten ou de maladie cœliaque. C'est la première maladie auto-immune sur la planète.

Les réactions aux aliments auront un impact sur la glycémie et l'insuline même si quelqu'un a un régime « low-carb ». Ce n'est pas juste quand on mange un petit peu de céréales, il y a un effet même à une dose infinitésimale.

L'intestin grêle laisse passer dans la circulation sanguine les nutriments... mais en cas de maladie coeliaque, les ouvertures s'agrandissent beaucoup. L'enzyme générée par la présence du gluten (la zonuline) contrôle la perméabilité intestinale et laisse passer n'importe quoi (comme des protéines non digérées). Cela produit des réactions immunitaires contre d'autres aliments (allergies). Une allergie associée au gluten est l'allergie à la caséine (dans le lait).

Des réactions se produisent donc... ça peut être contre n'importe quoi, c'est un cercle vicieux... très difficile à réparer. Nora Gedgaudas ajoute : « je le vois tout le temps... ».

Dire que « je ne mange pas de gluten » mais le faire à moitié c'est comme dire « je suis à moitié enceinte », seule l'élimination totale du gluten permet la guérison. La maladie coeliaque n'est que la forme extrême de la sensibilité au gluten.

Voyons maintenant les problèmes de dépression, etc. qui sont épidémiques. Comme aussi les attaques de panique...

Les personnes bipolaires ont souvent des anticorps contre la sérotonine, les personnes ayant Parkinson ont des anticorps contre la dopamine. Ces choses sont extremement communes.

Le contrôle de la glycémie doit commencer par le gluten.

Un cerveau en bonne santé

Il faut les protéines et les acides aminées pour fabriquer les neurotransmetteurs, et aussi que ces protéines et acides aminées soient digérées par le corps. Cela produit ensuite la sérotonine, GABA, etc., c'est à dire, ce qu'il faut pour le système nerveux.

Les problèmes causés par la sensibilité alimentaire sont énormes : dépression, anxiété, etc.

La partie du cerveau qui « surchauffe » chez les personnes qui ont des troubles d'anxiété sont les ganglions de la base, une partie du système limbique : ils sont très dépendants de l'oxygénation - l'hémoglobine. Si vous êtes anémique, ces parties du cerveau n'ont pas de quoi fonctionner.

Nora dit :
« Je fais beaucoup d'analyses du sang lors de mes consultations. Je cherche les déséquilibres, et les compare aux valeurs de personnes saines. Le problème c'est que les « valeurs normatives » sont faussées, elle sont faites selon la moyenne des personnes qui font des tests et ne sont pas celles des personnes saines. C'est un réel problème. Mais si l'on prend que les personnes saines, alors le problème c'est que quasiment tout le monde se trouve en-dehors de ces normes. Comme la plupart du temps les personnes veulent juste savoir si elles sont dans la moyenne, ça ne va pas. »
Les minéraux comme le magnésium, zinc, fer, sont essentiels. Parfois les envies de chocolat viennent d'une carence en magnésium. Et on retrouve généralement des carences en vitamine D, vitamine A...

En résumé : le principal problème => les troubles de la glycémie, suivi de près par la sensibilité au gluten.

Le cercle vicieux du sucre

Le dysfonctionnement de la leptine et de l'insuline qui sont générées par le taux de glycémie, stimule une réponse sympathique excessive. Cela produit un excès de production de cortisol et d'adrénaline, le syndrome métabolique, et un plus grand risque de sensibilités alimentaires.

Tout cela forme un cercle vicieux, un diagramme complexe :
  • Les pics chroniques de sucre dans le sang causent une carence en magnésium, nécessaire au fonctionnement normal du système parasympathique (il faut de l'insuline pour stocker le magnésium intracellulaire. Le magnésium est nécessaire pour produire et utiliser l'insuline. La résistance à l'insuline diminue et empêche la rétention du magnésium). Note : la carence en magnésium cause aussi des niveaux élevés d'histamine (qui fonctionne comme un neurotransmetteur excitatoire, ce qui fait que les enfants deviennent hyperactifs, etc.)
  • L'excès de glucides conduit à une demande plus élevée des vitamines du complexe B (surtout B1 et B6) et peut réellement conduire à des carences
Nora cite ensuite tous les autres troubles liés à une diète « high-carb ».

Nous en venons à la graisse... et la santé mentale. Quel est le rôle de la graisse sur la santé mentale ?

Les graisses et le cholestérol

La graisse compose 60 à 80 % du cerveau, dont la moitié est de la graisse saturée, et 11 % de l'acide arachidonique (environ 25 % de cela sont de la DHA, un omega-3).
  • La plus riche concentration de cholestérol (un stérol) dans le corps humain se trouve dans le cerveau (25 %) - et est essentiel au fonctionnement normal/optimal neurologique, cognitif et de l'humeur.
  • Les graisses sont essentielles pour l'absorption de certains nutriments.
  • Les graisses et le cholestérol sont essentiels pour la formation de certaines hormones.
  • Les graisses et le cholestérol sont essentiels pour la structure et le fonctionnement sain des membranes cellulaires.
  • Les graisses et le cholestérol sont essentiels pour un système nerveux sain et stable.
Les graisses sont cruciales pour la formation des systèmes nerveux et du cerveau lors de la nutrition prénatale et pour la croissance des cerveaux et systèmes nerveux des bébés, enfants et adolescents. Un régime pauvre en graisse ne devrait jamais être recommandé, surtout pour ces populations. Nora : « C'est à mon point de vue un génocide ».

Les gens oublient que la graisse saturée de par sa nature est naturellement résistante contre l'oxydation. Le corps l'utilise pour protéger les graisses polyinsaturées fragiles et cela l'aide aussi à mieux les utiliser.

Une partie de nos poumons est composée de molécules saturées. Il nous en faut. C'est ce qui protège les poumons de l'oxydation. « Quand je vois des gens qui prennent des statines et qui se plaignent de perte de mémoire... c'est très problématique. »

Toutes les cultures primitives et traditionnelles mettaient la graisse au centre de leur alimentation

Les indiens des plaines et du nord faisaient du pemmican, les canadiens prenaient la graisse d'élan et caribou, les Salish de la côte prenaient la graisse d'eulakane, les inuits mangeaient de grandes quantité de graisse de baleine, morse et phoque, les aborigènes cherchaient la graisse d'émeu, les Massaï consommaient beaucoup de lait à haute teneur en graisse. Selon les travaux de pionniers comme Weston Price, la maladie mentale était quasiment inconnue de ces cultures.

La graisse est essentielle : si nous n'en prenons pas, le corps va s'acharner à en fabriquer avec les glucides.

Autres conséquences d'un régime pauvre en graisse et pauvre en cholestérol :
  • Troubles endocriniens
  • Dépression
  • Anxiété
  • troubles de l'humeur
  • Troubles de l'attention
  • Dysfonction cognitive, problèmes de mémoire, etc
  • Instabilité neurologique : attaques, migraines...
La cétose pour nourrir le cerveau

Nous en arrivons au carburant du cerveau : les cétones

Les cétones sont des unités d'énergie de graisse et ils constituent la source d'énergie la plus stable et viable pour le cerveau et quasiment tous les autres systèmes du corps.

On nous apprend au contraire : « Le corps a besoin de glucose pour fonctionner »... C'est vrai mais à moitié, c'est au conditionnel. Si vous donnez au corps du glucose, il s'adaptera car ce sera sa première source d'énergie. Mais ce n'est pas la seule option, ni l'option naturelle. La nature n'aurait pas pu être aussi stupide pour nous rendre dépendant de quelque chose d'aussi volatil que le sucre.

Rien n'est aussi stabilisant pour le cerveau que les graisses alimentaires. Elles sont brûlées de manière très lente et régulière. C'est le carburant utilisé pour la survie, alors qu'avec le sucre, ça fait des PICS, ça vous rend esclave, engendre des sauts d'humeurs, etc.

Les omega-3 ont aussi un rôle dans la santé mentale : ils sont essentiels pour le fonctionnement du cerveau. Ils aident à moduler le cortisol (l'hormone du stress) dans le cerveau. Ils sont nécessaires pour une bonne mémoire et pour le fonctionnement cognitif. Mais ce n'est pas le seul type de graisse important. Il y a aussi l'acide arachidonique, l'acide gamma-linolénique, les graisses saturées... et surtout le cholestérol.

Si vous enlevez toute la graisse de votre régime et de votre corps, eh bien, vous vous attaquez aussi au cerveau, c'est il est composé de graisse !!!
« Aucun régime n'enlèvera toute la graisse de votre corps car le cerveau est entièrement de la graisse. Sans cerveau vous pourriez avoir l'air bien, mais tout ce que vous pourriez faire serait de devenir fonctionnaire. » (George Bernard Shaw)
La dépression

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Le cerveau normal et en cas de dépression
A propos de la dépression, Nora dit : « J'en suis venu au neurofeedback car j'ai souffert cinq ans de dépression... ça m'a beaucoup aidé, ça m'a libéré » .

La dépression : très répandue dans le monde, seconde cause d'invalidité après la cardiopathie ischémique. Perçue comme : « allant de l'anxiété à l'épuisement ».

La dépression est un « état » très peu compris. Les gens ne réalisent pas que ce n'est pas en faisant du sport, etc., qu'on en sort. C'est avec la diète que ça change.

Le taux de glycémie conduit à manque de sérotonine. Si vous mangez sans arrêt des glucides vous diminuez la quantité de sérotonine dans le cerveau. Les réponses inflammatoires peuvent persister dans le cerveau pendant parfois des mois.

Les régimes végétariens conduisent à des carences qui bloquent la synthèse des neurotransmetteurs.

Une carence en zinc engendre des problèmes d'humeur, des états négatifs. Sensibilité au gluten, anémie, problèmes digestifs... même sans compter le rôle des métaux lourds... les carences en nutriments sont énormes.

Le trouble de l'attention

Les enfants qui ont une sensibilité au gluten montrent les memes patterns d'ondes cérébrales anormaux que ceux présentant un trouble d'attention. Le retrait du gluten conduit à l'amélioration de l'état de tous les enfants, cela fait une réussite de 100 % !!!

Donc tous les patients avec un trouble de l'attention devraient être testés pour la sensibilité au gluten. Vous pouvez commander des tests à www.enterolab.com et www.cyrexlabs.com. L'amélioration se remarque entre les premiers jours et six mois après l'arrêt total du gluten.

Principales carences associées au trouble de l'attention : Omega-3, acide gamma-linolénique, protéines/acides aminées, iode, fer (anémie), zinc, magnésium, vitamines du complexe B.

Longévité et restriction en calories

On ne peut pas en rester au régime paléo adapté à nos ancêtres, il faut aller au-delà pour s'adapter au monde d'aujourd'hui. Le régime paléo est adapté à la survie, mais la science moderne permet de voir comment augmenter la longévité.

Nous avons besoin de protéines pour fonctionner mais il n'est pas nécessaire d'en prendre beaucoup. Nous avons accès facilement à des protéines dans notre monde d'aujourd'hui. Il faut se concentrer sur les aliments qui ont une forte densité de nutriments.

On peut prendre des légumes mais il faut surtout prendre de la graisse pour couper l'appétit.

Nora cite une étude sur les singes à propos de la restriction en calorie. Il y avait deux groupes de singes, l'un pouvant manger ce qu'il voulait mais l'autre ayant un régime précis (30 % de calories en moins). 20 ans plus tard, 87 % des singes du premier groupe étaient en vie, contre 63 % seulement des singes du second groupe (37% sont morts de maladies liées à la vieillesse).

Nora cite une ville du Japon (Okinawa) et une autre étude sur la mémoire et la restriction en calories. Cela a protégé les neurones de l'hippocampe, striataux, corticaux et a amélioré la résistance contre les maladies liées à la vieillesse (dont les maladies neurodégénératives). La meilleure sensibilité à l'insuline et donc la meilleure signalisation de l'insuline dans le cerveau sont des causes probables de l'amélioration de la mémoire.

La formule magique pour une longue vie et une santé optimale est donc...
  • L'élimination des sucres et féculents... ou quoi que ce soit qui se transforme en sucre.
  • Des protéines en modération (restriction en calories)
  • Autant de graisse alimentaire que l'on veut pour satisfaire l'appétit (ce n'est donc pas une diète « riche en graisse » mais « avec un pourcentage élevé de graisse »)
  • Une consommation de légumes crus et cuits pour leur valeur antioxydante.
En conclusion

La santé mentale et physique sont inextricablement liés. Nous percevons le monde au travers de notre stabilité du sucre dans le sang (ou instabilité), nos hormones et nos neurotransmetteurs. Ils colorent notre perception et l'expérience que nous faisons du monde.

Source : Youtube, The Ancestral Health Symposium - voir les diapos, trad. jsf