Les étiquettes des vins sont censées mentionner la présence de caséine et d'ovalbumine à partir du 31 décembre 2010. Un moratoire sera probablement décidé.

À partir du 31 décembre 2010, les allergènes dérivés du lait et de l'oeuf, utilisés comme agents de clarification au cours du processus de vinification, devront figurer sur l'étiquetage des vins, en vertu d'une directive européenne.

Parallèlement, l'Organisation internationale de la vigne et du vin mène des études destinées à vérifier si les techniques habituellement mises en oeuvre lors de l'élaboration des vins, notamment la filtration, permettent d'éliminer les résidus de ces allergènes. Les résultats scientifiques complets étant attendus au printemps 2011, la Commission examinera alors la possibilité de mettre en place une exemption permanente de l'obligation d'étiqueter les dérivés de substances allergènes dans les vins pour la caséine, une des protéines du lait, et l'ovalbumine, une des protéines de l'oeuf.

De son côté, le "Gouvernement français apportera son soutien au projet de règlement qui sera présenté par la Commission européenne (...) visant à prolonger jusqu'au 30 juin 2012 l'exemption temporaire d'étiquetage sur les bouteilles de vin", assure le ministre de l'Alimentation.