Selon une étude récente du scientifique européen le plus calé sur la question, un régime de type paléo pourrait prévenir, voire même traiter, les maladies de civilisation les plus connues : diabète de type 2, maladies cardiovasculaires et même certains cancers.

Le Dr Staffan Lindeberg de l'université Lund en Suède a examiné toutes les études scientifiques ayant trait à l'alimentation paléolithique en Afrique et à la nutrition préventive actuelle. Son but : déterminer si le régime de nos ancêtres pouvait aider à prévenir les maladies de civilisation, précisément celles qui sont apparues avec l'agriculture et la sédentarité.

Focus sur les aliments paléo

Les principaux aliments à la disposition de nos ancêtres bipèdes africains étaient des fruits mûrs et sucrés, des plantes (pousses, fleurs, bourgeons, jeunes feuilles et racines), viande, os à moelle, abats, poisson, fruits de mer, insectes, larves, œufs, noix et graines (hors graminées). Comme le souligne le Dr Lindeberg, ces aliments qui constituaient les seules sources de calories disponibles pendant des millions d'années ne représentent aujourd'hui qu'un quart de l'apport calorique d'un Occidental moyen.

À l'encontre des idées reçues

Ce qui surprend le plus dans l'alimentation de nos ancêtres par rapport aux connaissances actuelles en nutrition, c'est qu'ils ingéraient au final beaucoup de fructose via les fruits et le miel. Or, des études montrent que le fructose peut provoquer des troubles métaboliques (diabète de type 2, hypertension artérielle, etc.) et une prise de poids abdominale. Malgré tout, les scientifiques s'accordent pour dire qu'au-dessous de 60 g de fructose par jour, il n'y a pas de risque. Et le Dr Lindeberg de rappeler que le fructose consommé aujourd'hui ne provient pas d'aliments frais mais d'aliments et d'additifs industriels.

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