Le 13 novembre 2012, l'adolescente participe à un festival dans l'Etat indien du Pendjab. Plusieurs hommes l'agressent et la violent tour à tour. A maintes reprises, la victime, âgée de 17 ans, tente de déposer plainte. Mais à chaque fois, les policiers refusent d'enregistrer sa demande. L'un d'eux lui suggère même d'épouser l'un de ses agresseurs. Face à la pression, esseulée, la jeune fille se donne la mort mercredi soir en avalant un poison.

En dix jours, c'est la deuxième affaire de viol collectif qui fait la une des médias indiens. Hospitalisée à Singapour, une étudiante indienne de 23 ans est toujours entre la vie et la mort. Le 16 décembre, six hommes l'avaient violée et frappée, à coups de barres de fer, dans un bus de New Delhi.

Depuis plusieurs jours, les manifestants en colère défilent dans les rues de la capitale indienne. Ils réclament plus de lois qui assurent la sécurité des femmes. En 18 ans, les cas de viols auraient augmenté de 50 %. Rien qu'en 2010, les autorités de New Delhi ont recensé presque 500 affaires de viol.