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Le groupe terroriste Al-Nousra revendique avoir commis l'attentat qui a frappé l'Université d'Alep le 15 janvier. Dans le communiqué qu'Al-Nousra vient de diffuser il est dit que ce serait l'un de ses combattants, appelé « Abou Mouath », qui, avec une voiture piégée, suivie d'un tir d'obus, aurait exécuté l'attaque qui a ensanglanté l'Université d'Alep. Une attaque sauvage qui a semé l'horreur, tuant 87 personnes, et blessant 200 autres, en majorité des étudiants.

Par ce communiqué le Front Al-Nousra confirme la thèse avancée par les journalistes syriens et par le gouvernement légal syrien le 15 janvier.

Les attentats perpétrés par ces groupes de salafistes extrémistes sont conçus pour faire le plus de victimes civiles possibles.

A noter que le sort des victimes, cela ne semble pas émouvoir nos journalistes -alignés sur la propagande de l'OSDH- qui font immanquablement la part belle aux « rebelles ». En effet, les rédactions occidentales, comme cela se passe depuis le début des troubles en Syrie, ont laissé planer le doute ; une manière de laisser croire que le gouvernement syrien est responsable de cet attentat.

A ceux qui ont repris les allégations mensongères d'ONG affiliées à ces monstres de salafistes, Sergueï Lavrov, le chef de la diplomatie russe, a rétorqué : « J'ai vu sur CNN des communiqués affirmant que l'attentat a été commis par les forces armées du pays. Je ne peux rien imaginer de plus blasphématoire ».

Les opérations militaires que la presse a toujours présentées comme des grandes victoires de la rébellion n'ont jamais été autre chose que des crimes de guerre, des crimes contre l'humanité ; des opérations de terreur contre la population civile, détruisant l'infrastructure et l'économie.

Les journalistes, qui désinforment et trompent sans vergogne le public depuis 2011, ne veulent toujours pas reconnaître et admettre que les criminels en Syrie ne sont pas les forces de l'armée régulière, mais les combattants salafistes violents, majoritairement étrangers, qui travaillent avec des unités jihadistes appartenant à Al-Qaïda, comme le Front Al-Nousra ou le groupe al-Farouk, financés par l'Arabie Saoudite et le Qatar.