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La dégradation, hier, par une jeune femme, du célèbre tableau d'Eugène Delacroix, La Liberté guidant le peuple, au nouveau Louvre de Lens était un acte politique.

La jeune femme a griffonné au marqueur noir sur une trentaine de centimètres « AE911″, peu avant la fermeture du musée, avant d'être rapidement appréhendée par un agent de surveillance aidé d'un visiteur. Inconnue des services de police, la jeune femme âgée de 28 ans a été remise à la police et placée en garde à vue. Le musée a porté plainte et le ministère de la Culture a demandé l'ouverture d'une enquête sur la dégradation du tableau.

L'inscription « AE 911″ fait référence au 11 Septembre 2001, et plus précisément, à une association nommée Architects & Engineers for 9/11 Truth (Architectes et Ingénieurs pour la vérité sur le 11/9), qui rassemblerait plus de 1765 professionnels.

Cette organisation milite pour que les recherches sur les attentats du 11 septembre 2001 se poursuivent. Le collectif demande au congrès des États-Unis d'ouvrir une nouvelle enquête « véritablement indépendante » sur les attentats et dit que les investigations menées par les agences du gouvernement des États-Unis n'ont pas pris en compte les « preuves massives qui existent pour une démolition contrôlée » des tours du World Trade Center.


A travers cet acte condamnable, cette jeune femme a semble-t-il, souhaité faire passer un message : la Liberté guidant le peuple ne passe-t-elle pas aussi par la Vérité ?

Sources : Le Point / Europe 1 / Le Journal du Siècle