Nous vous disions dans une chronologie récemment, le 15 février dernier, que le groupe terroriste Al-Nusra lançait des appels pour le recrutement des femmes afin d'aller combattre contre Bachar al-Assad. Et, pour la première fois, un grand nombre de femmes et d'enfants ont été victimes de rapt par des groupes armés. Vous avez bien lu ? Des groupes armés, sans aucune autre précision, une façon de noyer le poisson. Mais, il y a mieux.
Presse ne pas avaler, illustration
© Inconnu
Que concluent les médias « mainstream » ? Lisez plutôt :
« Ces kidnappés font partie d'un groupe de plus de 40 civils des villages chiites d'al-Foua et Kafraya dans la région d'Idleb et d'un groupe de plus de 70 personnes originaires des villages sunnites de Saraqeb, Bennech et Maaret al-Noomane, enlevés par des groupes prorégime. »
Les chiites, proches du régime, seraient au nombre de 40, tandis que 70 personnes, originaires de villages sunnites auraient été enlevées par des groupes prorégime. Tiens donc. Prorégime ? Pourquoi pas l'armée ? Pourquoi pas Bachar al-Assad lui-même ? Le problème est que Saraqeb, Bennech et Maaret al-Noomane sont effectivement sous administration rebelle et qu'il est impossible d'y mener une action commando.

La désinformation se poursuit donc. Quel intérêt pour les forces gouvernementales ou les groupes prorégime d'enlever des innocents ? Ils n'ont pas besoin de recruter, n'ont pas besoin de recruter ou encore d'enlever des gens. Et, comme si ça ne suffisait pas, la presse occidentale accuse le Gouvernement syrien de créer une guerre confessionnelle. Or, les premiers qui pillent, volent les temples chrétiens, on sait d'où ils viennent et qui ils sont. Ce sont ces gens-là qui ne veulent pas qu'une autre religion existe en Syrie.

L'aveuglement et la haine des dirigeants occidentaux perdurent et la question des religions autres que l'islam sunnite, se posent avec acuité si ces renégats sont mis au pouvoir par la force. Alors que c'est l'ASL et Al-Nusra qui enlèvent des centaines de civils, dont des femmes et des enfants parce qu'ils savent et comprennent qu'ils n'arriveront pas à prendre le pouvoir en Syrie par la force.