Traduction : SOTT

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Un être humain normal, rien qu'un garçon, à la « guerre » - terrifié et apparemment brisé par celle-ci. Regardez ses mains, serrées sous la panique d'un enfant, sa vessie qui se vide sous la terreur de la guerre. Vous voyez, la guerre n'est pas naturelle, il n'est pas « normal » pour les êtres humains de s’entretuer aux ordres de dirigeants psychopathes - et pourtant des générations plus tard, les dirigeants psychopathes envoient des garçons sur « d'autres » terres pour tuer et mourir, tout cela pour des mensonges et pour leur propre profit.
Rien n'a changé pour les soldats depuis la Seconde Guerre Mondiale, seulement maintenant nous essayons de soulager la terreur par des drogues ou de s'y entraîner avec des jeux vidéo, de la propagande et encore plus de mensonges.

Nous sommes une nation qui utilise la guerre préventive pour atteindre nos objectifs financiers et politiques. C'est un fait. Nous sommes une nation dirigée par tant de gens dépourvus de conscience et d'empathie humaine normale que nous faisons le plus de tort à ceux qui sont prêts à vivre et à mourir au nom de notre société actuelle, ou, plus précisément, au nom de ce qu'ils pensent être notre société actuelle. J'ai lu récemment cet article sur l'administration de médicaments aux soldats et je me suis rendue compte que les hommes qu'ils décrivent représentent quelques minuscules gouttes dans l'océan de souffrance que nous, en tant que société, avons créé par la guerre et ses répercussions, par des intentions inhumaines et des actes inhumains. Cet océan de souffrance est totalement ignoré des personnes en position de pouvoir qui possèdent les ressources pour s'y atteler, ceux-là mêmes qui dirigent les organisations gouvernementales qui conçoivent les guerres. Des individus pathologiques en position de pouvoir envoient de jeunes hommes et femmes à la guerre. Des individus pathologiques en position de pouvoir abandonnent ces mêmes jeunes hommes et femmes dans les rues ou sous médication psychotropique, ou les deux à la fois, à leur retour.

D'après l'article cité ci-dessus :
La Commission des Citoyens pour les Droits de l'Homme (CCDH), organisme de surveillance de la santé mentale, annonce le second d'une série de quatre articles, de la journaliste d'investigation primée Kelly Patricia O'Meara, qui explorent l'épidémie de suicides au sein de l'armée et la corrélation avec les augmentations spectaculaires de prescriptions médicamenteuses psychiatriques pour traiter les cicatrices émotionnelles de combat. Le second épisode porte sur l'expérimentation psycho-pharmaceutique chimique désastreuse au sein de l'armée aboutissant à des morts subites inexpliquées, y compris celles du caporal de Marine Andrew White et l'ancien pilote de chasse Anthony Mena, qui se sont faits prescrire un total de 54 médicaments à eux deux, dont du Seroquel, Effexor, Paxil, Prozac , Remeron, Wellbutrin, Xanax, Zoloft, Ativan, Celexa, Cymbalta, Depakote, Haldol, Klonopin, Lexapro, Lithium, Lunesta, Compazine, Desyrel, Trileptal, et du Valium.

Andrew White et Anthony Mena font désormais partie du nombre toujours croissant de jeunes soldats, apparemment en bonne santé, qui ont survécu aux horreurs de la guerre pour finalement rentrer chez eux pour mener, et perdre, leur plus rude combat. Leurs morts n'étaient pas des suicides. Au contraire, ils font partis d'une liste de plus en plus longue de morts subites chez les militaires, dont beaucoup estiment qu'elles sont dues à un arrêt cardiaque provoqué par les cocktails de médicaments prescrits. Fred Baughman Jr, MD a fait des recherches sur ces morts suspectes et croit que les rares qui sont connues ne représentent que le « sommet de l'iceberg ».
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© Mr.Fish« J'avais 11 ans quand j'ai vu les Tours Jumelles s'effondrer – je n'arrive pas à croire que je suis adulte maintenant. »

Au moment où beaucoup de ces soldats rentrent chez eux, ils se rendent compte, souvent seulement à un niveau subconscient, qu'ils ont passé des années de leur vie au service d'un mensonge si grand qu'il ne peut être dit. Leurs esprits ne peuvent pas gérer la dissonance cognitive qui résulte du fait d'avoir été témoin et d'avoir pris part aux atrocités dont notre pays est connu, tout en gobant simultanément, ou même en acceptant passivement, l'idée d'être un « héros de guerre » ou un « vétéran de la liberté ». Leurs esprits ne peuvent pas gérer l'idée qu'ils sont les seuls à voir cette horreur, cette contradiction, la folie totale de celle-ci, tandis que leurs familles et leurs communautés les accueillent chez eux et s'attendent à ce qu'ils reviennent « au cours normal des choses ». Bien qu'il existe des personnes qui puissent réussir dans un tel environnement - ceux qui manquent intrinsèquement de conscience et de la capacité émotionnelle humaine normale - l'esprit humain sain craque sous une telle pression, car les êtres humains ne sont pas capables de s'adapter à aller à la guerre et tuer d'autres êtres humains pour des buts et des objectifs d'entreprises - même si ces buts et objectifs sont bien cachés derrière de faux événements terroristes et de sombres épouvantails de malheur. Cela nous brise - cela brise nos esprits, nos corps et nos cœurs.

Donc, nous avons des centaines de milliers d'hommes et de femmes qui souffrent intensément et une structure de pouvoir sans la capacité, ou l'intention, de les aider parce que ce n'est pas dans la nature inhérente de cette structure de pouvoir de le faire. Nous ne pouvons pas, en tant que société, attendre des organisations dirigées par des individus psychopathes qu'elles s'occupent des personnes dévastées physiquement et psychologiquement - pourtant nous le faisons et nous nous interrogeons et rageons et pestons contre un système qui « ne fonctionne pas » pour ces gens alors qu'il n'a jamais été conçu pour fonctionner. Un autre article qui a retenu mon attention, et qui est directement lié, déclare :
De 2001 à 2009, le taux de suicide dans l'Armée a augmenté de plus de 150 pour cent tandis que les commandes de médicaments psychiatriques ont augmenté de 76 pour cent sur ​​la même période.
Nos soldats se suicident parce qu'ils ne voient pas d'autre moyen de mettre fin à leur souffrance - souffrance fondée et engendrée par des mensonges, le déni officiel et l'isolement qui provient du fait de ne jamais être en mesure de parler d'un mensonge tellement gros que personne n'ose le reconnaître.

Alors, quelle est la solution ? Y a-t-il une solution ou ceux qui ont mis fin à leur vie ont-ils trouvé la seule solution réaliste ? Voici une idée radicale : leur dire - à chacun d'entre eux - la Vérité. Leur dire qu'on leur a menti, qu'ils se sont faits avoir par du baratin de marketing, que les gens qu'ils ont tué n'ont rien fait de mal, qu'ils n'ont pas de cauchemars sans raison. Leur dire que c'est le signe de leur humanité s'ils ne peuvent pas oublier, s'ils ne peuvent pas dormir, s'ils perdent du poids et s'ils tombent malade. Leur dire que nous, en tant que nation, familles et amis, comprenons profondément parce qu'on nous a aussi menti. Leur dire qu'il y a un moyen de sortir de ce mensonge et que cela doit se produire une personne à la fois, en commençant par eux. La réalité est que l'être humain ne peut pas se remettre d'un traumatisme grave (physique ou psychologique) sans comprendre ce qui s'est passé - sans comprendre la vérité. Leur dire que nous les avons négligé et les négligeons encore lamentablement, mais qu'il y a une autre façon et que cette façon commence par la vérité intégrale.

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© Mr.Fish« Es-tu toujours avec moi mon petit pote ? »
La vérité les émancipera parce que la plupart de ces démons qui commandent leurs jours et leurs nuits sont nés du fait de croire aux mensonges qu'on leur a dit et ensuite d'être infiniment, tortueusement désorientés quant à savoir pourquoi, si ce sont des soldats de la liberté et de la démocratie et du «bon » côté de la lutte, ils ont le sentiment d'avoir perdu leur âme.

La vérité les émancipera parce que, sans elle, ils ne peuvent que regarder en arrière à travers un brouillard pour comprendre pourquoi ils ont pris la décision de rejoindre une organisation qu'ils croyaient Bonne et Toute-puissante, pour découvrir au final au travers de leur propre sang et de leurs propres cris que c'est une machine à tuer, criminelle et tordue, sans aucune « bonne » raison.

La vérité les émancipera parce que dans cette vérité, ils peuvent commencer à rassembler leurs visions, non seulement du monde, mais aussi d'eux-mêmes. Ils peuvent recommencer à distinguer le « bon » du « mauvais » et être en mesure de choisir, avec perspicacité cette fois, de quel côté ils veulent être. Sans la vérité, il n'y a aucun espoir pour eux, avec elle, ils ont une chance.

La maladie mentale qui est créée en forçant des êtres humains non-psychopathes à se comporter de manière psychopathique, ou à être tués, ce qui est la situation sur les champs de bataille de nos jours, ne peut pas être véritablement guérie avec autre chose que la vérité.

Bien sûr, ce remède radical est de ceux qui ne peut être administré que par ceux d'entre vous qui lisez ceci - par ceux d'entre nous qui connaissent ces hommes et ces femmes et qui sont assez préoccupés pour brandir la vérité et leur donner l'occasion de discuter de la réalité de tout ceci sans la poudre aux yeux du patriotisme, de la démocratie et du « bon combat ». Cela doit provenir des individus car la structure de pouvoir actuelle ne peut pas, par définition, dire à ces hommes et femmes la vérité sur ce qui s'est passé et pourquoi et comment leur rôle dans tout cela fut géré étape par étape par des hommes et des femmes pathologiques au pouvoir. Si la structure de pouvoir pouvait y remédier, cela serait fait - ils ne le peuvent pas car cela n'est pas, et ne sera jamais, dans leur intérêt de le faire.

Oui, c'est une dure et effrayante, vérité - mais elle est loin d'être aussi dure et effrayante que le cauchemar de ceux qui ont une conscience qui sont pris au piège à cause des mensonges. La vérité est un remède infiniment plus efficace que les médicaments psychotropes qui laissent des corps et des esprits déjà ravagés dans un état désespéré, abruti, zombifié, à un pas de la mort - dernière étape que beaucoup franchissent eux-mêmes. Nous, en tant que société et en tant qu'êtres humains, pouvons faire mieux pour ces hommes et femmes - tout ce qu'il faut, c'est la vérité et le courage de la dire et de les aider à savoir qu'ils peuvent aussi en parler en toute sécurité.

Pour plus d'information sur les personnes pathologiques au pouvoir et leur influence sur la société, consultez ces ouvrages : Ponérologie Politique, Critique de Ponérologie politique, Ponérologie 101