OF THE
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Il s’agit en fait d’une "moisissure visqueuse".
Un organisme unicellulaire à la longévité multi millénaire, capable de se déplacer de réfléchir et de communiquer !
Très primitifs par leur aspect, ces organismes étaient auparavant classés dans le règne animal, puis dans la famille des champignons. Ils sont désormais classés en tant que Protistes, car ils sont capables, tout comme les amibes, de se déplacer et de digérer les substances nécessaires à leur développement.
Les multiples hésitations des scientifiques démontrent en tout cas que ces êtres se situent, comme beaucoup d’autres, à la lisière de plusieurs règnes biologiques.
Les myxomycètes se développent selon un cycle vital qui se hiérarchise en quatre strates distinctes :
- les spores germent et produisent une à quatre myxamibes munies de flagelles leur permettant de se déplacer,
- en se multipliant les myxamibes fusionnent, formant un organisme étrange que l’on nomme plasmodium et qui constitue une masse protoplasmique. Ce plasmodium va croître en raison de la multiplication considérable du nombre des noyaux.
Il se démarque fondamentalement ainsi des animaux car, quelle que soit sa taille, il constituera toujours une seule cellule avec d’innombrables noyaux, alors que les animaux sont composés de nombreuses cellules, chacune possédant un seul noyau. A ce stade de son développement le myxomycète peut se déplacer sur un support tout en se nourrissant.
- lorsque les conditions environnementales sont optimums, le plasmodium donne naissance à des sporanges qui, par multiplication des noyaux, génèrent à leur tour d’innombrables spores. Au bout d’un certain temps, la spore germe en laissant s’échapper le protoplasme qu’elle contient. Après quelques métamorphoses, ce dernier deviendra une nouvelle myxamibe qui, en fusionnant avec d’autres, donnera un nouveau plasmode, perpétuant ainsi un cycle multimillénaire,
- si les conditions sont défavorables, les organismes mobiles (myxamibes ou plasmodia) se fossilisent et attendent un moment plus favorable. Ceci peut s’éterniser pendant de nombreuses années.
Naturellement, le réel intérêt de ces êtres campés à la confluence des règnes animaux et végétaux se situe bien au-delà de ces métamorphoses en cascades.
Evoquant l’une de ces moisissures en action, Carl Zimmer décrit l’étrange comportement de ces créatures, simultanément une et éparses, qui donneraient des cauchemars à un écrivain de science-fiction : « elles commencent à se diriger les unes vers les autres grâce à un système de propulsion interne qui procède par ondulations. Plus de 100 000 d’entre elles, parfois, convergent en une masse tourbillonnante. Ensuite, la masse elle-même commence à agir comme si elle était un seul organisme. Elle s’étire […] elle explore des petits grains de boue et fait demi-tour quand elle atteint le fond d’une impasse. Ses mouvements sont lents […] délibérés, et évoquent de façon inquiétante une créature unique plutôt que plurielle ».
Concevoir qu’une créature puisse être simultanément unique et multiple, éparse et regroupée en un seul être, demeure un exercice très difficile pour la majorité des êtres humains. Mais le plus étonnant avec nos délicieuses moisissures visqueuses ne réside pas dans cette capacité à être Un et plusieurs en même temps, l’élément proprement phénoménal se situe dans la capacité d’analyse du plasmodium. Car, indépendamment du fait que les myxomycètes se situent à la frontière de plusieurs règnes, celui des animaux et celui des champignons, et à la confluence de deux échelles distinctes, microscopique sous forme de spore et macroscopique sous forme de plasmodium, ces créatures réellement déconcertantes sont capable de trouver infailliblement leur chemin au sein d’un labyrinthe.
Aussi complexe soit-il.
Lorsque l’on dispose de la nourriture -essentiellement des flocons d’avoine car les myxomycètes en raffolent- à l’entrée et à la sortie d’un lacis de chemins complexes comportant de nombreuses voies sans issue, le plasmodium s’étire et forme un tube qui reliera immanquablement les deux sources de nourriture.
Quoi que l’on fasse, l’étrange créature rampante se dirigera sans se tromper et sans s’égarer dans l’écheveau de fausses pistes concoctées par les chercheurs.
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Le rapport avec l'observation d'un météore dans ce cas précis, en Chine est soit une coïncidence, soit un facteur déclanchant