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Comme ce fut le cas avec bien des événements liés au « terrorisme » depuis le 11-Septembre, la version officielle des attentats de Boston se révèle être un tissu de mensonge alors que des faits importants voient le jour. Il s'avère que le FBI a menti à propos de sa connaissance des deux suspects, Tamerlan et Dzhokhar Tsarnaev, lesquels sont déjà présentés comme coupables, non seulement par les médias de masse, mais aussi par le président étasunien.

Selon la mère des suspects, le FBI les surveillait depuis des années :
Le FBI a d'abord prétendu ignorer l'identité des deux suspects des attentats de Boston, Tamerlan et Dzhokhar Tsarnaev, faisant appel à un public involontaire pour l'aider à « identifier » et « trouver » les suspects [...]
Dans un l'article « Ils ont été piégés, le FBI les a suivis durant des années » - La mère des Tsarnaev, Russia Today dit de la mère des suspects :
Mais son plus gros soupçon entourant l'affaire était la surveillance constante du FBI dont sa famille a fait l'objet au fil des ans. Elle est surprise qu'après avoir été si rigoureux avec toute sa famille, le FBI n'avait aucune idée que ses fils planifiaient prétendument une attaque terroriste.
À propos du FBI elle a déclaré à Russia Today :
Ils venaient à la maison, ils venaient me parler [...] ils me disaient qu'il [le plus âgé, Tamerlan, 26 ans] était vraiment un leader extrémiste et qu'ils en avaient peur. Ils m'ont dit que l'information qu'il obtenait provenait de ces site extrémistes [...] ils le supervisaient, ils vérifiaient chacun de ses gestes [...] et maintenant ils disent qu'il s'agit d'un acte terroriste! Ce n'est pas vrai du tout, mes fils sont innocents.
[...] Le FBI serait ensuite contraint d'admettre qu'en effet, il avait interrogé les suspects en 2011, 2 ans avant les attentats de Boston. (Tony Cartalucci Boston Bombing Suspect Tamerlan Tsarnaev Reported Killed, Was Alive When Detained: Tamerlan's Aunt, Global Research, 22 avril 2013.)
On nous a dit par ailleurs que Tamerlan Tsarnaev a été tué dans un échange de tirs après que lui et son frère aient cambriolé un 7-Eleven [magasin de quartier] :
Lorsque la fusillade a pris fin, l'un des suspects, Tamerlan Tsarnaev, 26 ans, un ancien boxeur a été touché et a succombé à ses blessures. Il portait des explosifs selon plusieurs représentants des forces de l'ordre. (Katharine Q. Seelye, William K. Rashbaum et Michael Cooper 2nd Bombing Suspect Caught After Frenzied Hunt Paralyzes Boston, The New York Times, 19 avril 2013.)

Une bombe attachée à sa poitrine, l'un des suspects du marathon de Boston a été tué tôt vendredi. Les autorités ont déclaré à NBC News que lui et son frère complice, ont auparavant cambriolé un 7-Eleven, tué un policier du MIT, volé un VUS et lancé des explosifs dans une important échange de coups de feu avec les forces de l'ordre. (Pete Williams, Richard Esposito, Michael Isikoff et Erin McClam, NBC News, One Boston Marathon suspect killed; second suspect, his brother, on loose after firefight, NBC News, 19 avril 2013.)
Les événements entourant la mort de Tamerlan rapportés dans les médias sont tout simplement faux. Il s'avère que la tante de Tamerlan l'a identifié dans une vidéo diffusée par CNN où il apparaît « nu, menotté, visiblement détenu et bien vivant » :


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Tamerlan Tsarnaev détenu
Tamerlan a-t-il été assassiné?

Le Boston Globe a confirmé que le suspect des attentats de Boston Tamerlan Tsarnaev était détenu, contredisant des reportages voulant qu'il ait été tué dans un échange de coups de feu. S'il était détenu et qu'il est mort, cela ne suggère-t-il pas qu'il aurait pu être l'objet d'une exécution extrajudiciaire? Les circonstances de sa mort restent à clarifier.

Par ailleurs, le cambriolage du 7-Eleven n'était pas lié aux frères Tsarnaev :
Il y a eu un cambriolage dans un 7-Eleven la nuit dernière à Cambridge, mais il n'avait rien à voir avec les suspects du marathon de Boston.

Margaret Chabris, directrice des communications de 7-Eleven, dit que la vidéo de surveillance du crime n'a pas été prise dans un 7-Eleven et que le suspect qui a dévalisé un 7-Eleven ne ressemble ni à Tamerlan ni à Dzhokhar Tsarnaev.

« Le suspect dans les photos de ce vol en particulier ne ressemble pas du tout aux suspects » a déclaré Mme Chabris. « La police ou quelqu'un d'autre a commis une erreur. Il y a eu confusion. »

[...] Il se peut qu'ils soient coupables. Mais comme le fait remarquer Glenn Greenwald :

Dans ce cas-ci, le principe fondamental devrait être que Dzhokhar Tsarnaev a droit à la présomption d'innocence jusqu'à ce qu'il soit reconnu coupable. Comme bien des affaires l'ont prouvé, de Stephen Hatfill, accusé de l'agression à l'anthrax (mais disculpé) à Richard Jewell, accusé des attentats aux Olympiques d'Atlanta (mais disculpé) en passant par les dizaines, voire les centaines de détenus de Guantanamo, accusés d'être « les pire des pires », mais coupables de rien, ceux dont l'apparente culpabilité se fonde sur des accusations du gouvernement et des procès médiatiques sont souvent totalement innocents. Les preuves présentées par les médias ne peuvent se substituer à l'application régulière de la loi et à un procès contradictoire. (Washington's Blog, Boston Terror Narrative Starts Falling Apart, Global Research, 23 avril 2013.)
Le 19 avril, Dzhokhar Tsarnaev a été arrêté et amené à l'hôpital. Selon Reuters, « Dzhokhar Tsarnaev a été blessé par balle à la tête au cou aux jambes et à la main lors d'au moins une des deux fusillades avec la police [...] ». Le 24 avril, le Huffington Post rapportait :
Deux représentants gouvernementaux affirment que le suspect survivant des attentats de Boston n'était pas armé lorsque la police l'a capturé, caché dans un bateau dans une cour arrière du quartier.

Les autorités avait d'abord affirmé avoir eu un échange de coups de feu pendant plus d'une heure vendredi soir avant d'avoir pu le maîtriser. (Adam Goldman et Pete Yost, Boston Bombing Suspect Dzhokhar Tsarnaev Reportedly Unarmed When Arrested In Boat, Officials Say, Huffington Post, 24 avril 2013.)
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Dzhokhar Tsarnaev n’était pas armé et a visiblement été brutalisé par la police
On ignore ce qui s'set réellement passé à Boston et qui a perpétré les attaques même si les médias mainstream rapportent que Dzhokhar Tsarnaev a admis sa culpabilité. Nous sommes certains cependant que la version officielle des attentats de Boston est truffée de mensonges et que depuis le 11-Septembre et dans le contexte de la fallacieuse « guerre au terrorisme », les gouvernements, les agences de renseignement et les médias dominants occidentaux ont prouvé qu'ils n'étaient pas des sources d'information fiables en ce qui a trait aux présumés « attaques terroristes » et « complots déjoués ».

La complicité du Canada dans la guerre au terrorisme

Trois jours après le confinement de Boston, envahie par un appareil militaro-policier dans une « chasse au teenager » surréelle, la Gendarmerie royale du Canada (GRC) a fait une annonce à point nommé : elle avait - selon ses dires - déjoué un complot terroriste ciblant un train de passagers Via Rail.

Lors d'une absurde conférence de presse où trois officiers de la GRC répondaient à maintes reprises qu'ils ne pouvaient « commenter parce que l'enquête est en cours », la seule information qu'ils semblaient impatient de révéler était que les suspects « avaient reçu des directives d'Al-Qaïda en Iran ».
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Conférence de presse de la GRC
Alors que les médias dominants canadiens prennent ces allégations de la GRC pour des certitudes, les médias indépendants soupçonnent que des motivations politiques se cachent derrière l'annonce hypermédiatisée :
Ni la police ni le gouvernement n'ont expliqué pourquoi, après avoir permis aux accusés de demeurer au large pendant des mois, ils ont soudainement été arrêtés lundi après-midi et avec autant de visibilité [...]

Après la lecture des accusations de Jaser dans un tribunal de Toronto mardi, son avocat John Norris a mis l'accent sur le moment choisi par le gouvernement et la police pour annoncer la découverte du premier complot terroriste au Canada « soutenu par Al-Qaïda » : « Le moment de l'arrestation est quelque peu mystérieux et j'aimerais bien entendre les explications de la GRC à cet égard. Ils ont été très clairs sur l'absence de risque pour la sécurité publique et il est pour le moins surprenant que cette arrestation se fasse maintenant, immédiatement après ce qui s'est produit à Boston et au moment idéal pour ce qui avait lieu à la Chambre de communes hier.

Vendredi, le gouvernement annonçait qu'il changeait l'ordre du jour de la Chambre des communes, programmant la troisième et dernière lecture de sa « Loi sur la lutte contre le terrorisme » (Projet de loi S-7) lundi et sa conclusion cette semaine. Le projet de loi S-7 [adopté le 24 avril] donne à l'État de vastes pouvoirs. Ceux-ci comprennent le droit de détenir des présumés terroristes durant 72 heures sans porter d'accusations; de mener des « audiences d'investigation » lors desquelles on enlève le droit de garder le silence aux personnes soupçonnées de détenir des informations sur une attaque terroriste imminente; et le pouvoir de restreindre les mouvements et les droits des personnes considérées comme de présumés terroristes par l'État, mais contre qui les preuves sont insuffisantes pour porter des accusations [...]

Les autorités étasuniennes se sont empressées de claironner les affirmations du Canada sur l'attaque terroriste déjouée, nourrissant ainsi leurs propres efforts visant à présenter l'Amérique du Nord comme assiégée par des terroristes et justifiant une vaste expansion de l'appareil de sécurité et des pouvoirs coercitifs de l'État. L'ambassadeur des États-Unis au Canada, David Jacobson, a publié une déclaration lundi, affirmant que les arrestations d'Esseghaier et de Jaser « étaient le résultat d'une grande coopération transfrontalière » et qu'ils avaient mis en évidence « les menaces sérieuses et réelles auxquelles nous faisons face » [...]

À la conférence de presse lundi, la GRC a déclaré qu'Esseghaier et Jaser avaient été « dirigés et conseillés [par] des éléments d'Al-Qaïda en Iran ».

La GRC a dit qu'elle n'avait pas de preuve démontrant l'implication du gouvernement iranien [...]

Le gouvernement conservateur de Stephen Harper, qui a proclamé être le plus grand allié d'Israël et a élargi l'alliance stratégique décennale avec Washington, a mis fin à tous ses liens diplomatiques avec Téhéran l'été dernier. Pour justifier son geste, le ministre des Affaires étrangères John Baird a qualifié l'Iran de « menace la plus significative à la paix et à la sécurité mondiale actuellement ». (Keith Jones Canadian Government unveils "Terror Plot" as it Adopts Draconian New Law, World Socialist Web Site, 24 avril 2013.)
Il convient de rappeler dans ce contexte un « complot terroriste » révélé à la fin novembre 2001. Selon des reportages de la presse traditionnelle, Ahmed Ressam, reconnu coupable d'avoir planifier des attentats à la bombe à l'Aéroport international de Los Angeles en 1999, avait également prévu des attentats dans un quartier de Montréal abritant « la concentration de juifs la plus visible au Canada, un quartier vibrant habité par quelque 500 juifs ultra-orthodoxes se démarquant par leurs costumes traditionnels : manteau et chapeau noir pour les hommes, longue jupe et perruque pour les femmes ». (Ingrid Peritz, Montreal's brush with terror, The Globe and Mail, 30 novembre 2001.)

Le Globe ajoute :
Des membres de la communauté hassidique d'Outremont étaient sous le choc en apprenant que Mr. Ressam et Samir Ait Mohamed voulaient faire exploser une bombe dans leur quartier parce que les juifs y étaient prédominants.

Le choix des explosifs, à savoir une bombe dans un camion d'essence, a évoqué la puissance de détonation des avions chargées d'essence, laquelle s'est propagée rapidement dans le World Trade Center. (Ibid.)
Samir Aït Mohamed étaient en réalité un faux réfugié algérien et un « informateur des forces de l'ordre du Canada [GRC] ». (Mike Carter, Montreal bomb plot revealed in Ressam case documents, Seattle Times, 30 novembre 2001.)

Le Service canadien de renseignement et de sécurité (SCRS) a également été impliqué dans un complot terroriste. Joseph Gilles Breault, alias Youssef Mouammar ou Abou Djihad, avait menacé d'attaquer le métro de Montréal avec une arme biochimique. Il était un agent du SCRS.

En gardant cela à l'esprit, le dernier « exploit » de la GRC soulève encore plus de questions sur cette menace ranimée d'Al-Qaïda axée sur l'Iran. Qui est derrière Al-Qaïda en Iran? :
Alors que le FBI se remet difficilement de ce qui semble constituer des révélations de son implication directe dans les attentats du marathon de Boston, un déluge de « succès » du FBI a « inopinément » éclaboussé les manchettes occidentales. Parmi eux figure une attaque terroriste supposément « déjouée » au Canada et qui serait l'œuvre de terroristes appuyés par « des agents d'Al-Qaïda en Iran ». Dans son article Le Canada se joint aux États-Unis en alléguant qu'Al-Qaïda a des agents en Iran,", le Globe and Mail écrit :

[...] Al-Qaïda, fondé sur le sunnisme, et l'Iran chiite appartiennent à deux courants de l'Islam historiquement en conflit. Toutefois, les représentants des États-Unis ont depuis quelques années allégué formellement que l'Iran a permis aux membres d'Al-Qaïda d'opérer à partir de son territoire.

[D]ans son texte de 2008, Préparer le terrain de bataille : L'administration Bush intensifie ses actions secrètes contre l'Iran, [Seymour] Hersh, fait une dénonciation accablante de l'implication des États-Unis dans le renforcement, l'armement et le financement d'organisations terroristes, non pas liées à Al-Qaïda, mais décrites comme étant Al-Qaïda [...]

Jundallah est l'un des groupes anti-régime les plus actifs et les plus violents en Iran aujourd'hui. Également connu sous le nom Mouvement de Résistance populaire d'Iran, il se décrit comme une force de résistance luttant pour les droits des sunnites en Iran. Nasr m'a dit qu'« il s'agit d'une violente organisation salafiste dont les adeptes ont fréquenté les mêmes madrasas que les talibans et les extrémistes pakistanais. On les soupçonne d'avoir des liens avec Al-Qaïda et d'être liés à la culture de la drogue ». Jundallah a revendiqué les attentats à la bombe contre un autobus de soldats des Gardiens de la Révolution en février 2007. Au moins 11 membres du corps ont été tués. Selon Baer et certains reportages, Jundallah figure parmi les groupes en Iran bénéficiant d'un appui des États-Unis. (Tony Cartalucci, Who is Behind "Al Qaeda in Iran"?, Global Research, 23 avril 2013.)
Par ailleurs, les liens des frères Tsarnaev aux terroristes tchétchènes ne sont pas très logiques puisque ces derniers, comme bien des groupes terroristes et/ou combattants de la liberté, dépendamment de la stratégie du moment, ont reçu l'appui des États-Unis :
Il est tout à fait évident que le gouvernement étasunien n'est pas engagé dans la lutte au terrorisme.

C'est plutôt le contraire. Le renseignement étasunien recrute et forme des terroristes depuis plus de 30 ans, tout en défendant l'idée absurde que ces terroristes, qui sont de véritables « atouts du renseignement », constituent une menace pour le territoire étasunien. Ces présumées menaces d'un « ennemi extérieur » font partie d'un stratagème propagandiste lié à la « guerre mondiale au terrorisme » [...]

Le développement d'une milice terroriste islamiste dans différents pays à travers le monde s'inscrit dans un projet complexe du renseignement étasunien.

Alors que les frères Tsarnaev sont banalement accusés, sans preuves, d'être liés aux terroristes tchétchènes, on doit se poser la question suivante : qui est derrière les terroristes tchétchènes?

Dans une logique complètement tordue, les protagonistes de la « guerre mondiale au terrorisme », ciblant les musulmans, sont les artisans de facto du « terrorisme islamique ». (Michel Chossudovsky, BOSTON TRUTH: The "Chechen Connection", Al Qaeda and the Boston Marathon Bombings, Global Research, 22 avril 2013.)
Même l'ancien ambassadeur britannique Craig Murray affirme que l'histoire de la « connexion tchétchène » est surréelle :
On nous demande de croire que Tamerlan Tsarnaev a été identifié par les représentants du gouvernementrusse comme étant un extrémiste daghestanais ou un terroriste islamiste tchétchène et qu'ils étaient si inquiets qu'ils ont demandé au gouvernement étasunien d'agir à la fin de 2010. À l'époque, les États-Unis et la Russie ne coopéraient pas en matière de sécurité à propos du Caucase, particulièrement à la suite de l'invasion russe de la Géorgie en 2008. Pour que les Russe demandent de l'aide aux Étasuniens, Tsarnaev devait figurer en haut de leur liste de préoccupation.

Au début 2011, le FBI a interrogé Tsarnaev et fouillé ses documents et son ordinateur, mais étonnamment pour quelqu'un supposément radicalisé par internet, le FBI, habituellement paranoïaque, n'a rien trouvé d'inquiétant.

Jusque-là tout est bizarre. Toutefois c'est ici que tout devient complètement incroyable. En 2012, Tamerlan Tsarnaev, qui préoccupe tant la sécurité russe, est en mesure de prendre l'avion pour la Russie et de passer les contrôles de sécurité aérienne des services de sécurité les plus efficaces au monde sans être repéré.

Ensuite il se rend au Daghestan, au cœur de l'occupation militaire la plus importante et où la surveillance de la police secrète est d'une ampleur inégalée, et ce toujours sans se faire intercepter, puis il arrive à suivre là-bas une forme d'entraînement terroriste ou à poursuive un endoctrinement islamiste. Il quitte ensuite le pays par avion, encore sans aucune intervention des services de sécurité russes.

Voilà la version officielle et je ne doute pas qu'elle n'a pas eu lieu. Je connais la Russie et ses services de sécurité. Malgré tout ce qu'on peut leur reprocher, ils sont extrêmement bien équipés, ils ont de l'expérience, sont efficaces et imbriqués dans un tissu social habitué à se soumettre à leur autorité.

Il est tout simplement impossible que ce scénario se soit réellement produit. (Craig Murray, The Boston Bombings and the FBI: "Official Tsarnaev Story Makes No Sense", 21st Century Wire, 22 avril 2013.)
L'idée voulant que Tamerlan était effectivement un atout du renseignement étasunien semble plus près de la réalité puisque selon un journal russe, il a assisté à un atelier au Caucase, financé par les États-Unis, et dont le but était de déstabiliser des régions du sud de la Russie.
Aujourd'hui le journal russe Izvestia allègue que l'aîné des frères impliqués dans les attentats de Boston a participé à un atelier sur la déstabilisation des États satellites russes parrainé par une organisation étasunienne :

Le département du contre-espionnage du ministère des Affaires nationales de Géorgie a mis à la disposition d'Izvestia des documents confirmant que l'organisation géorgienne « Fonds du Caucase » [site web ici], en coopération avec l'organisation à but non lucratif Jamestown (l'idéologue de la politique étrangère étasunienne Zbigniew Brzezinski a déjà été membre du conseil d'administration de l'ONG), était engagé dans le recrutement de résidents du nord du Caucase pour travailler dans l'intérêt des États-Unis et de la Géorgie.

Des rapports du chef du département, le colonel Gregory Chanturia, adressés au ministre des Affaires nationales Irakli Garibashvil indiquent qu'à « l'été 2012, le Fonds du Caucase en coopération avec la fondation Jamestown ont fait des ateliers et des séminaires pour les jeunes du Caucase, incluant sa partie russe. Tamerlan Tsarnaev, qui était en Russie de janvier à juillet 2012, a pris part à certains d'entre eux ».

Chanturia écrit que le Fonds du Caucase a été établi le 7 novembre 2008, juste après le conflit entre l'Ossétie et la Géorgie, « afin de contrôler le processus en cours au nord du Caucase ». En conséquence, le département du contre-espionnage du ministère des Affaires nationales a obtenu le dossier de l'opération de renseignement « DTV ». L'objectif principal était de recruter des jeunes et des intellectuels du nord du Caucase afin d'intensifier l'instabilité et l'extrémisme dans le sud de la Russie. (Washington's Blog, Was Boston Bomber "Radicalized" at a U.S. Sponsored Counterterrorism Workshop, Global Research, 24 avril 2013.)
Dans l'ensemble, il est évident que la tragédie de Boston est malheureusement exploitée dans le but de remodeler la « guerre au terrorisme », de justifier un appareil d'État policier aux États-Unis dans d'autres pays occidentaux comme le Canada, et de légitimer des attaques contre nos droits et libertés.

Article publié initialement en anglais : The Boston Bombing Web of Lies, Global Research, le 26 avril 2013.