Prs-Even-et-Debre_Guide des 4000 médicaments utiles, inutiles ou dangereux_coverbook
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Les plaintes s'accumulent, émanant de confrères qui disent se sentir insultés, de syndicats, de l'Ordre, des labo Servier. Des médecins ne devraient pas pointer des dysfonctionnements qu'ils considèrent avérés. Sont invoqués notamment « des principes assez larges tels que «Tout médecin doit s'abstenir, même en dehors de l'exercice de sa profession, de tout acte de nature à déconsidérer celle-ci» (article 31) ou «Les médecins doivent entretenir entre eux des rapports de bonne confraternité» (article 56) ».

Question : leur activité doit-elle donner la priorité aux patients ou à leurs confrères ?

Sur la couverture, clairement posé « au service des malades », et en plus petit « et des praticiens ».

La question est précisément là : qui est prioritaire ?

On nous a informés des années plus tard de ce que les benzodiazépines pouvaient avoir des conséquences négatives, en relation avec Alzheimer ; des documentaires comme celui-ci sur « Le Marketing de la Folie » sont très clairs sur la façon dont les patients sont exposés à des risques qui les dépassent, en relation à la recherche de profits :


Je me souviens avoir entendu un médecin retraité témoigner lors de la visite d'un parc, donc en dehors de tout cadre médical professionnel, qu'ayant pris des statines il a vu son taux d'insuline grimper, se situer très près d'un diabète fort dérangeant et a arrêté les statines, sans s'en trouver plus mal. Ce témoignage va dans le sens du dernier livre du Professeur Even.

Dans le domaine vétérinaire, qui n'est pas sans lien, puisqu'on prescrit pour les animaux des médicaments humains, j'ai bien des anecdotes puisque je soigne seule mes 4 chats âgés de 18 ans, autant que faire se peut...depuis notamment un vilain ulcère cornéen qui, outre la souffrance vécue par mon animal m'a coûté mil euros en 2008. Quand elle n'a plus supporté les collyres, dont on m'avait catégoriquement dit qu'elle devrait en avoir jusqu'à la fin, puisque l'ulcère cornéen est réputé récurrent, que l'on m'a prescrit de l'Oravir à l'ENVA, indiquant clairement l'origine virale, j'ai choisi de mettre un terme aux consultations, de reprendre les approches alternatives, de lui mettre des huiles essentielles antivirales sous les coussinets des pattes arrière. Avec 5 ans de recul, ça fonctionne parfaitement, et coûte bien moins cher en souffrance et en argent. C'est aussi une perte sèche pour les Véto.

Quand je n'utilise pas les huiles essentielles, l'homéopathie marche parfaitement. J'ai consulté le Dr Peker, avant qu'elle prenne sa retraite, et ce livre maintenant en ligne m'aide :

Jacqueline Peker_Soignez vos chats par les medecines naturelles_coverbook
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Préface livre Jacqueline Peker

C'est tout simple : la différence entre un chat qui souffre et miaule tant et plus s'observe au simple fait qu'on peut dormir sans être réveillée, et que l'animal cesse d'aller en tous sens pour se reposer à nouveau.

Tiens, pourquoi l'Ordre a-t-il à ce point emmerdé le Docteur Martine Gardénal, pourquoi la CEDH ne lui a pas donné gain de cause, mis à part des questions de profits que l'on protège ? Ses livres sont très utiles. Comme ces trois vidéos :


L'information des patients est un droit, et en ce sens les plaintes déposées contre les Pr Even et Debré sont tout ce qu'il y a de plus révélatrices de l'état de notre société, du principe d'impunité qui prévaut. Quelqu'un ose dire, ouvrir le débat ? On le charge...au risque de se tirer une balle dans le pied, révélant par la démarche à qui l'on donne la priorité...