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© AFP/KYOTO UNIVERSITYLes cellules souches iPS, sont des cellules adultes reprogrammées pour rajeunir et retrouver les propriétés des cellules souches embryonnaires. Les cellules adultes sont ramenées à l'état quasi embryonnaire, ce qui leur permet d'exprimer à nouveau quatre gènes (normalement inactifs dans les cellules adultes) et de retrouver une nouvelle immaturité et la capacité de se différencier dans tous les types cellulaires, en fonction du milieu dans lequel elles se trouvent. Les cellules souches iPS, sont des cellules adultes reprogrammées pour rajeunir et retrouver les propriétés des cellules souches embryonnaires. Les cellules adultes sont ramenées à l'état quasi embryonnaire, ce qui leur permet d'exprimer à nouveau quatre gènes (normalement inactifs dans les cellules adultes) et de retrouver une nouvelle immaturité et la capacité de se différencier dans tous les types cellulaires, en fonction du milieu dans lequel elles se trouvent.

Des chercheurs japonais ont réussi à créer un foie humain "fonctionnel" à partir de cellules souches pluripotentes induites (IPS), un travail qui relance l'espoir d'une alternative aux dons d'organe, selon une étude publiée mercredi 3 juillet dans la revue scientifique Nature.

Les chercheurs ont utilisé une ébauche de foie créée en laboratoire, qu'ils ont implantée dans une souris, où elle s'est transformée en un organe vascularisé possédant les propriétés d'un foie humain. Le tissu hépatique humain ainsi développé était notamment capable de produire des protéines spécifiques comme l'albumine ou d'avoir une fonction d'épuration, ce qui a permis d'améliorer de manière significative la survie de la souris chez qui une défaillance hépatique avait été provoquée.

Les cellules souches IPS sont des cellules adultes reprogrammées pour rajeunir et retrouver les propriétés des cellules souches embryonnaires. Les cellules adultes sont ramenées à l'état quasi embryonnaire, ce qui leur permet d'exprimer à nouveau quatre gènes (normalement inactifs dans les cellules adultes) et de retrouver une nouvelle immaturité et la capacité de se différencier dans tous les types cellulaires, en fonction du milieu dans lequel elles se trouvent.

Même s'il est encore beaucoup trop tôt pour dire si la technique pourrait fonctionner chez l'être humain, le Pr Takanori Takebe, le principal auteur de l'étude, se montre optimiste. "Nous avons en quelque sorte montré la validité de notre approche de principe" a-t-il déclaré au cours d'une conférence de presse téléphonique, avant de préciser que d'éventuels essais cliniques sur l'homme n'auraient probablement pas lieu avant une dizaine d'années.