Des agences de presse locales avaient dans un premier temps écrit que M. Rohani avait déclaré au sujet d'Israël qu'il était une :
"blessure dans le corps du monde musulman [...] qui doit disparaître".Il aurait en fait déclaré :
"Dans notre région, une blessure a été créée depuis des années dans le corps du monde islamique sous l'ombre de l'occupation de la terre sacrée de Palestine et de notre cher Qods [Jérusalem]" par Israël.Le nouveau président iranien s'exprimait à la veille de son investiture officielle et à l'occasion de la Journée de Jérusalem, organisée tous les ans pour soutenir la cause palestinienne.
Le premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, avait immédiatement réagi à ces déclarations qui, selon lui, montrent le "vrai visage" de Rohani, considéré comme un "modéré" pendant la campagne présidentielle. "Même si les Iraniens s'empressaient maintenant de nier ses propos, c'est ce qu'il pense et c'est le plan d'action du régime iranien", a-t-il ajouté. Elu le 14 juin, Hassan Rohani, un religieux de rang moyen de 64 ans, est connu pour sa modération et affirme être ouvert au dialogue avec l'Occident.
« Déraciner la base du sionisme »
Un peu plus tôt, le président sortant iranien, Mahmoud Ahmadinejad, avait affirmé qu'une "tempête dévastatrice [allait] déraciner la base du sionisme". Israël "n'a pas de place dans cette région", avait-il ajouté devant une foule rassemblée à Téhéran.
Dans son discours, M. Ahmadinejad a accusé Israël et l'Occident de fomenter la discorde dans la région. "C'était leur rêve de voir les pays de la région déterminés à détruire [Israël] détournés vers la guerre civile". "Qui est content de ce qui se passe en Syrie et en Egypte ?", a-t-il demandé en accusant l'Etat hébreu d'être enchanté par les troubles dans ces pays.
La télévision d'Etat a montré vendredi des centaines de milliers de personnes défilant à travers le pays pour la Journée Al-Qods, scandant "Mort à Israël" et "Mort à l'Amérique". Les manifestants ont également dénoncé la reprise des négociations entre l'Autorité palestinienne et Israël cette semaine.
Téhéran ne reconnaît pas l'existence d'Israël et les responsables iraniens qualifient l'Etat hébreu de "régime sioniste illégitime". L'Iran se pose aussi en défenseur des droits des Palestiniens, aux côtés du Hezbollah chiite libanais et de la Syrie, un autre point de friction avec l'Occident.
La négation de l'Holocauste et le déni du droit d'Israël à l'existence sont régulièrement affirmés par les principaux dirigeants iraniens, dont le Guide suprême iranien, Ali Khamenei. Durant ses deux mandats, M. Ahmadinejad a répété maintes fois qu'Israël serait "éliminé".
De tous les temps, l'ethnie juive fut invariablement chassée des nations hôtes qui avaient commis l'imprudence de les recueillir !
A l'image du film "harry, un ami qui vous veut du bien", l'invité hébreux finissait systématiquement par pratiquer sa mathématique syphilitique de l'endettement, de l'accaparement de toutes les richesses et des postes clés, et hop, à la porte !
La France actuelle ne fait, politiquement, médiatiquement et économiquement que recommencer les erreurs du passé, ce qui, de fait, reproduira les mêmes effets !
Sans doute la fin de l'assujettissement à la religion de la shoah y mettra il un terme !?
L'Iran (entre autre), demeure, malgré la nouvelle présidence, l'un des rares pays à dénoncer cet état de fait ! Respect !