Traduction copyleft de Pétrus Lombard pour Le Post

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D'après un article, un procureur de l'Union européenne, selon qui Israël est en cheville avec un réseau de trafic d'organes au Kosovo, a porté l'affaire devant la Cour du district de Pristina.

Selon Associated Press, Jonathan Ratel, qui sert au Kosovo dans le cadre de la mission d'État de droit de l'UE, a annoncé que les sept Kosovards soupçonnés de travailler comme médecins d'une clinique appelée Medicus dans la capitale Pristina, appartiennent à un réseau international qui fait commerce d'organes de gens affligés de pauvreté extrême.

Venant de Moldavie, du Kazakhstan, de Russie et de Turquie, les donneurs étaient attirés par la fausse promesse d'une rétribution de pas moins de 20.000 dollars. Seulement, ils n'ont jamais eu cet argent.

Des charges sont également retenues contre un individu israélien et un médecin turc qui n'ont toujours pas été arrêtés.

Prélevés illégalement sur les victimes, les organes étaient greffés sur de riches bénéficiaires venant pour la plupart d'Israël, du Canada, d'Allemagne et de Pologne.

Parmi les suspects, on trouve quelques-uns des médecins les plus célèbres du Kosovo. L'un d'eux, le secrétaire permanent à la santé avait l'habitude de fournir une fausse licence à la clinique. De plus, le Dr Lutfi Dervishi, un professeur d'université, qui est considéré comme le meneur du groupe, organisait les opérations.

La police a été prévenue du réseau en novembre 2008, quand, avant de s'embarquer pour rentrer chez lui, un Turc, Yilmaz Altun, a semblé épuisé à l'aéroport de Pristina. Interrogé par la police, il a dit avoir fait don d'un rein pour un receveur israélien. La loi du Kosovo interdit le prélèvement et la transplantation d'organes.

Le Conseil de l'Europe a lancé une enquête sur la question et son rapport sera rendu public en France jeudi.