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© InconnuAudience publique du Conseil consultatif du Ministère de la Santé, 26 février 2014
Le Colloque international sur les effets indésirables rencontrés par les jeunes-filles qui ont été vaccinées contre le HPV et qui s'est tenu à Tokyo les 25 et 26 février derniers a suscité un débat de haut niveau sur la sécurité, l'efficacité et la nécessité des vaccins contre le HPV.

Les chercheurs qui ont lancé un avertissement concernant les effets indésirables induits par les vaccins contre le HPV étaient dirigés par le Dr Harumi Sakai, ancien professeur à la Faculté de Médecine de Tokai et par l'ancien chef de l'équipe de recherche immunologique à l'université du Texas, Galveston. Faisaient également partie du Colloque le Dr Sin Hang Lee, MD, ancien professeur à l'université de Yale et actuellement pathologiste à l'hôpital Milford, le Dr François-Jérome Authier, MD, professeur de l'université de Paris XII et médecin à l'hôpital Henri Mondor de Paris, ainsi que le Dr Lucija Tomljenovic, chercheuse à l'université de British Columbia.


Ces membres du Colloque ont présenté les preuves concernant les risques liés aux vaccins contre le HPV et tenu deux conférences de presse, ainsi qu'une audience publique parrainée par le gouvernement, le 26 février.

L'audience publique a été suivie par huit médecins du Conseil consultatif du gouvernement japonais sur les effets indésirables présumés des vaccins contre le HPV, plusieurs fonctionnaires de premier plan du ministère de la Santé, des médecins, ainsi que des journalistes des principaux journaux et chaînes de télévision du pays.

Les universitaires non-japonais, ainsi que le Dr Sakai ont présenté des données scientifiques à l'appui de plusieurs mécanismes d'action biologiquement plausibles par lesquels les vaccins contre le HPV pourraient causer des maladies auto-immunes et auto-inflammatoires dévastatrices et dont les symptômes sont identiques à ceux qui sont rapportés par les personnes vaccinées au Japon et dans le monde entier.

Bref résumé des preuves scientifiques/ médicales présentées

Dr Sin Hang Lee - HPV L-1 Gene DNA dans le Gardasil et ses effets potentiels.

Dr François-Jérôme Authier - Biopersistance et migration de neuro-particules après injection intramusculaire - Impact des adjuvants aluminiques sur la sécurité à long terme.

Lucija Tomljenovic, PhD - Trois décès après la vaccination contre le papillomavirus humain : coïncidence ?

Dr Mirna Hajjar - Une jeune fille de 16 ans avec perte visuelle bilatérale et hémiparésie suite à une vaccination contre le papillomavirus humain. Rapport d'un cas.

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© InconnuDe gauche à droite : Keiko Sakaguchi et le Dr Rokuro Hama MD, Pr François Jérome Authier, Lucija Tomljenovic PhD, Dr Mirna Hajjar, Dr Sin Hang lee, Dr Harumi Sakai, MD, Dr Shunichi Shiozawa MD , PhD
L'information scientifique présentée par des experts médicaux aux conférences de presse et à l'audience publique pourra aider les législateurs japonais et autres décideurs à prendre les bonnes décisions, comme à formuler des recommandations concernant l'avenir de la politique de vaccination contre le HPV pour le plus grand bien des citoyens.

La théorie officielle actuelle sur laquelle le gouvernement s'appuie pour expliquer les nombreux témoignages de symptômes graves chez des adolescentes vaccinées contre le HPV - Gardasil et Cervarix - a été publiée en janvier dernier par le ministère de la Santé, du Travail et de la Prévoyance.

Le document du gouvernement comprend neuf paragraphes et est intitulé : "Schéma des délibérations qui ont eu lieu concernant les vaccins contre le papillomavirus humain lors du conseil consultatif sur les effets indésirables présumés des vaccins contre le HPV."

Le document officiel stipule :
« Des délibérations ont eu lieu sur les cas qui ont été signalés comme effets secondaires des vaccins contre le HPV. Ces cas concernaient principalement des douleurs intenses dans différentes parties du corps des personnes vaccinées, et des faiblesses dans les mouvements dues à des problèmes d'articulations... »
[...]

« Les théories suivantes peuvent être envisagées comme étant les mécanismes qui pourraient causer les symptômes rapportés en lien avec le problème actuel : (1) troubles neurologiques, (2) empoisonnement, (3) réactions immunologiques,(4) réactions psychosomatiques. Comme les théories (1) à (3) ne peuvent pas expliquer ces symptômes, ces derniers doivent donc être envisagés comme des conséquences de réactions psychosomatiques comme dans le (4). »
Le dernier paragraphe dit que le Conseil consultatif "établira un projet de rapport au gouvernement et tiendra des débats sur la pertinence du redémarrage d'une recommandation active de la vaccination contre le HPV au cours de la prochaine réunion du Conseil prévue le 26 février et lors de réunions ultérieures. "

Mais le Dr Sin Hang Lee a déclaré que, même si le gouvernement cherche à expliquer les effets indésirables rencontrés par ces jeunes-filles vaccinées par des réactions psychosomatiques, cette théorie ne peut être ni logique, ni scientifique.

Le Dr Lee a noté qu'aucun des scientifiques qui assistaient à l'audience publique du 26 février et auxquels il avait fait part de ses découvertes,- notamment de fragments ADN de HPV dans 16 flacons scellés de Gardasil envoyés au laboratoire Milford Medical Inc. et provenant de neuf pays, ainsi que dans les échantillons post-mortem de sang et de la rate provenant de l'autopsie d'une jeune-fille néo-zélandaise de 18 ans, décédée après avoir reçu le vaccin Gardasil - aucun scientifique n'avait pu lever la main quand il leur avait demandé s'ils croyaient que des réactions psychosomatiques pouvaient entraîner la mort subite de jeunes-filles pendant leur sommeil ou causer des lésions clairement visibles enregistrées par le procédé d'imagerie par résonance magnétique (IRM), ainsi que des lésions histopathologiques d'encéphalomyélite et de sclérose en plaques chez des personnes qui avaient reçu le vaccin Gardasil.

Quand le Dr Lee a évoqué les lésions mises en évidence par l'IRM et par les preuves photographiques de l'inflammation du cerveau chez une jeune-fille du Connecticut qui avait complètement perdu la vue depuis le 10ème jour après la seconde injection du Gardasil en 2007, il parlait au nom du médecin traitant, le Dr Mirna Hajjar qui était également présente à l'audience publique de Tokyo.

Cette jeune-fille qui avait toujours été en bonne santé a dû, en 2007, être conduite aux urgences alors qu'elle avait perdu la vue depuis 48 heures et souffrait d'hémiparésie gauche. " Il a été découvert que cette jeune-fille souffrait à la fois d'une lésion démyélinisante tuméfactive et de névrite chiasmatique dans le cadre d'une encéphalomyélite démyélinisante aiguë ", selon le rapport médical qui a été publié dans le numéro de mars 2010 du Journal of Child Neurology, (Vol. 25, pp 321-327)

[...] Le Dr Hajjar qui a joué un rôle crucial en présentant son courageux témoignage scientifique le 26 février à la conférence de Tokyo est l'un des trois auteurs du rapport médical qui a été publié dans The Jouranl of Child Neurology.

Interrogé sur les principaux développements de l'audience publique, le Dr Sin Hang Lee a déclaré :

" En tant que pathologiste, il est de mon devoir de rechercher les mécanismes possibles d'action susceptibles d'entrainer une mort subite, ainsi qu'une encéphalomyélite aiguë disséminée inexpliquée après vaccination contre le HPV. J'ai dès lors proposé un mécanisme scientifiquement plausible sur base de la « transfection » d'ADN par des nanoparticules d'aluminium/ complexes d'ADN."
"L'opinion opposée (contraire à la mienne) est que tous les signes et symptômes qui se sont manifestés après la vaccination des jeunes-filles contre le HPV ont été le résultat de réactions psychosomatiques.Je ne crois pas que des réactions psychosomatiques peuvent provoquer la mort subite au cours du sommeil, ou des lésions inflammatoires dans le cerveau comme le montrent les clichés IRM et l'étude histopathologique d'une biopsie du cerveau avec lymphocytes, macrophages périvasculaires et démyélinisation.
Au cours de l'audience publique, j'ai demandé aux scientifiques de lever la main s'ils croyaient vraiment que des réactions psychosomatiques pouvaient provoquer une mort subite pendant le sommeil et une inflammation du cerveau.
J'ai ensuite déclaré (la déclaration est enregistrée) que je n'ai vu personne lever la main dans l'assemblée..."
Le terme " transfection " utilisé au cours du témoignage du Dr Lee s'applique à l'introduction d'ADN étranger dans des cellules humaines par le biais de véhicules non viraux comme les nanoparticules de complexes aluminium /ADN.

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© InconnuExperts scientifiques internationaux qui ont présenté les mécanismes possibles de l’action dommageable des vaccins contre le HPV
Au Japon, le débat sur la politique de vaccination HPV n'est pas terminé. Un groupe de participants dirigés par le Dr Lee et le professeur Authier a proposé des mécanismes d'action scientifiquement plausibles.

Le gouvernement japonais de son côté explique que ces événements sont les conséquences de réactions psychosomatiques.

Toutefois ces scientifiques étrangers et certains intellectuels japonais sont, grâce à leur courage, devenus les catalyseurs grâce auxquels les problèmes de santé liés au vaccin HPV sont aujourd'hui débattus dans les médias du pays pour le plus grand bien du public.

Il reste à espérer que les politiciens et les intellectuels du monde entier puissent suivre leur exemple en initiant pareils débats dans leurs pays respectifs. Il s'agit en fait de défendre et de sauver la santé de millions de jeunes-filles.

Il nous reste à espérer que les preuves scientifiques l'emporteront sur la théorie psychosomatique qui pourrait représenter une menace et induire le public en erreur en attribuant tous les symptômes des jeunes-filles vaccinées à des problèmes psychologiques.

Si des théories similaires ou essentiellement identiques à cette théorie irrationnelle et irresponsable étaient autorisées à proliférer à travers le monde sans que des scientifiques consciencieux ou des intellectuels se lèvent pour réfuter ces théories pseudo-scientifiques, la santé de beaucoup plus de jeunes pourrait s'en trouver dévastée.