© APInondations et glissements de terrain provoqués par plusieurs jours de pluies torrentielles ont fait au moins 270 morts dans une zone montagneuse du sud-ouest du Brésil, selon un dernier bilan établi mercredi.
© AFPTeresopolis, à une centaine de kilomètres au nord de Rio de Janeiro, déplore à elle seule au moins 130 décès, et compte une cinquantaine de disparus, selon le maire de la ville. L'équivalent d'un mois de précipitations y est tombé en 24 heures.
© AFPVillégiature préférée des Cariocas fuyant la chaleur estivale, la région de Teresopolis s'est transformée en quelques heures en paysage de destruction et de mort.
© ReutersLe secrétaire à l'Environnement de l'État de Rio, Carlos Minc, a qualifié ces pluies de "pire catastrophe de l'histoire de Teresopolis". Au moins 1.000 personnes sont désormais sans abri et des dizaines de ponts et de routes ont été détruits. Une grande partie de la ville est par ailleurs sans électricité et sans téléphone.
© ReutersDéjà dramatique, le bilan devrait continuer à s'alourdir au fur et à mesure de la progression des secouristes vers les zones les plus difficiles d'accès. "Je pense que le nombre de morts est bien plus élevé que ce qui a été annoncé jusqu'à présent", a d'ailleurs prévenu Carlos Minc, secrétaire à l'Environnement de l'État de Rio.
© ReutersLa nouvelle présidente du Brésil, Dilma Rousseff, a immédiatement débloqué par décret une première somme de 780 millions de reais (357 millions d'euros) pour la reconstruction des zones dévastées. Elle était attendue sur place jeudi.
© AFP"Je n'avais vu cela qu'à la télévision, on aurait dit un film de terreur. Des maisons, des voitures étaient emportées par des torrents d'eau, c'était effrayant", a raconté aux journalistes Angela, une employée de maison de 55 ans, dont le domicile a été miraculeusement épargné.
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