Traduction : Expovaccin

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Le point de vue du Professeur Gordon Stewart est, par rapport à celui de nombreux médecins, assez non conventionnel mais ses avis et conseils sont d'une grande importance pour les parents. Pour le Professeur Stewart, la vaccination contre la coqueluche se définit par un seul mot : DANGER.

C'est parce que la coqueluche s'est davantage répandue au cours des deux dernières années, quand la vaccination des nourrissons contre cette maladie a diminué, que beaucoup de gens ont été naturellement enclins à supposer qu'il existait un lien. Certains experts - par exemple Sir George Godber, qui était auparavant chef médical au Département de la Santé et de la Sécurité Sociale - a déclaré sans équivoque dans la presse médicale et ailleurs que de son point de vue, la récente épidémie a eu lieu parce que peu d'enfants étaient vaccinés. C'est là probablement le point de vue de la majorité des médecins et des experts des maladies infectieuses, y compris celui des Comités consultatifs du gouvernement.

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© Inconnu Professeur Gordon T. Stewart, Professeur de Santé Publique à l’Université de Glasgow .
Je suis personnellement d'un avis contraire : au mieux, la vaccination a été partiellement efficace dans le contrôle de la coqueluche, mais, pour le moins, il n'a jamais été prouvé qu'elle ait suffi à protéger les nourrissons de moins d'un an au Royaume-Uni et qui constituent le seul groupe d'enfants dont la santé est gravement menacée par la coqueluche.

Selon moi, les avantages marginaux du vaccin chez les enfants de plus d'un an doivent être compensés par les effets indésirables du vaccin lui-même qui sont très communs en effet et peuvent parfois être suivis de dommages irréversibles au cerveau, de paralysies et de déficience mentale. C'est en raison de ce danger ou de la crainte de ces complications que beaucoup de parents et de médecins sont réticents à faire vacciner leurs enfants.

Malgré les assurances de leurs conseillers, le gouvernement qui est conscient de ces craintes a offert un dédommagement à tous les enfants qui actuellement ou dans le passé ont souffert de dommages cérébraux à la suite de ce vaccin ou d'un autre vaccin.

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© InconnuUn tribunal irlandais a ordonné au fabricant de vaccins de payer plus de 2,75 millions de livres à Margaret Best en dédommagement pour les dommages cérébraux que son fils Kenneth Best a connus à la suite du vaccin contre la coqueluche qui lui avait été administré en 1969.
Les officiels n'ont pas abandonné leur politique qui exige que tous les enfants soient vaccinés contre la coqueluche, la diphtérie, le tétanos, la poliomyélite et la rougeole, mais ils se montrent actuellement beaucoup moins fermes dans leurs recommandations concernant le vaccin contre la coqueluche. Du fait que le restauration du programme de vaccination impliquerait que 500.000 enfants devraient recevoir trois injections au cours de leur première année, il est clair que les avantages et les inconvénients doivent être soigneusement évalués.

Les complications

En évaluant la hausse ou la baisse d'une maladie infectieuse, il est essentiel de jeter un regard critique, non seulement à sa prévalence actuelle mais aussi à ce qui s'est produit dans le passé. Lorsque l'on se donne la peine de faire cette recherche, il devient clair que pour la plupart des grandes maladies infectieuses, en particulier celles de l'enfance, la prévalence et la mortalité ont diminué dans tous les pays développés plus ou moins régulièrement depuis 50 ans ou plus.

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© Inconnu Mortalité par coqueluche en Angleterre et au Pays de Galle.
Il fut un temps où la coqueluche, la scarlatine, la diphtérie et la rougeole ont provoqué de nombreux décès, ainsi que des complications suivies de problèmes de santé pendant des années, parfois pour le restant de la vie. Cette situation appartient aujourd'hui au passé du moins den Grande-Bretagne. C'était il y a 30 ans ou plus. Les décès dus à ces maladies sont maintenant devenus très rares, de même que les complications. Les problèmes bien que toujours pénibles, comme ceux de la rougeole et de la coqueluche sont relativement de courte durée. Mais le fait essentiel à retenir est la baisse de la prévalence et de la gravité de ces infections majeures et d'autres a eu lieu avant qu'il n'y ait un programme national de vaccination.

Le premier grand programme au Royaume-Uni qui a commencé en 1941 a concerné la vaccination contre la diphtérie. Il semble certainement avoir accéléré la disparition de la diphtérie. Quant à la coqueluche, il n'y a pas eu de campagne intensive de vaccination avant 1958. A cette époque la mortalité par coqueluche était déjà très faible et la prévalence décroissante.

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© InconnuRougeole: taux de mortalité en Angleterre et au Pays de Galle.
La vaccination contre la rougeole a été introduite en 1968, mais elle fut abandonnée en raison de son manque d'efficacité et de ses effets secondaires désagréables. Un nouveau vaccin plus puissant a été introduit en 1974. Il est aujourd'hui administré à environ 50% des enfants de 1 à 2 ans. Alors qu'il n'existe aucun vaccin contre la fièvre scarlatine, la prévalence et la morbidité cette maladie, n'ont comme pour les autres cessé de diminuer.

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© Inconnu Graphique scarlet fever England and WalesFièvre scarlatine : taux de mortalité (Angleterre et Pays de Galle)
A partir de ces faits, il devient évident que ce sont d'autres facteurs que la vaccination qui jouent un rôle dans la diminution, la prévalence et la gravité des maladies infectieuses. Il convient alors de se poser la question de savoir dans quelle mesure, le cas échéant, la vaccination contribue à contrôler ces maladies comparativement à d'autres facteurs, et dans quelle mesure, les bénéfices de la vaccination- s'ils existent - sont susceptibles d'être neutralisés par des effets secondaires dangereux ou potentiellement dangereux. Il est aussi évidemment important de pouvoir identifier les autres facteurs qui ont eu un impact sur la baisse de ces maladies... en tant que médecin et épidémiologiste je me suis, pendant de nombreuses années, tout particulièrement penché sur les maladies infectieuses pour pouvoir contribuer à l'élaboration de politiques de contrôle plus importantes et plus rationnelles.

La maladie

Si on examine de plus près l'histoire naturelle de la coqueluche au Royaume- Uni, il devient évident que malgré la tendance générale à la baisse enregistrée depuis 1870, il y eut de brèves flambées après la première guerre mondiale, pendant et après la seconde guerre mondiale. Les flambées au cours des périodes d'après-guerre ont été parallèles à l'augmentation du taux des naissances après les deux guerres.

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Pourquoi le « C » de DTC (diphtérie- tétanos – coqueluche) pourrait être dangereux pour la santé de votre enfant
La hausse pendant la seconde guerre mondiale coïncide exactement avec la période des bombardements des villes en 1941... C'est principalement suite à l'augmentation des cas après la guerre (1948) que le gouvernement décida de financer une grande étude de divers vaccins anticoquelucheux. Les premiers résultats rapportés par le « Medical Research Council » en 1931 et 1956 ont montré que certains vaccins américains étaient très efficaces, mais pas dénués d'effets secondaires indésirables. C'est sur la base de ces résultats et de certains rapports d'essais non contrôlés aux Etats-Unis, que le gouvernement a décidé d'introduire un programme national de vaccination. Trois fabricants de vaccins - Glaxo, Burroughs Walcome et le Lister Institute (appartenant au gouvernement) ont été invités à coopérer dans la préparation de vaccins à usage général sous la supervision du gouvernement.

Les trois fabricants sont tombés d'accord sur le fait qu'il fallait créer un « Triple vaccin » (Diphtérie-Tétanos-coqueluche).Introduit en 1957, ce vaccin a été administré à 70 % des nourrissons dès 1960 et à 70% des enfants dès 1969.

Le programme national a été contrôlé par le Service du Laboratoire de Santé Publique de 1957 à 1968. en 1969, ils ont signalé que les vaccins n'étaient « pas très efficaces ». Ils n'avaient pas réussi à contrôler les épidémies ou à protéger pleinement les enfants vaccinés contre l'infection. Pendant ce temps, la proportion d'enfants vaccinés a augmenté pour atteindre les 80% ou plus. Et il est un fait que la coqueluche à continué de diminuer (par rapport à sa prévalence et à sa gravité). Mais il est également établi que non seulement la coqueluche est apparue chez des enfants complètement vaccinés, mais aussi que de graves effets secondaires du vaccin ont été à l'origine de bien des problèmes et de préoccupations.

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Par rapport à l'époque où le vaccin contre la coqueluche était administré seul (et non comme partie d'un triple vaccin) aux États-Unis et au Royaume - Uni, il est clair que l'inclusion du vaccin contre la coqueluche dans un vaccin triple a rendu ce vaccin davantage susceptible de provoquer des effets secondaires ayant trait aux systèmes cardiaques et nerveux. Ces réactions comprennent l'état de choc, collapsus, convulsions, crises de hurlements. Pareilles réactions avaient cependant déjà été enregistrées chez certains enfants qui avaient reçu le seul vaccin contre la coqueluche au cours des premiers essais. Ces réactions étaient cependant extrêmement rares ou absentes au cours de l'utilisation antérieure des deux autres composants du vaccin triple.

Epidémie

Ce problème a été davantage mis en lumière quand le Professeur W. Ehrengut de Hambourg et le Dr John Wilson et collègues de l'Hôpital des Enfants Malades à Londres ont indépendamment rapporté que des signes de graves dommages cérébraux avaient commencé à apparaître chez certains enfants peu de temps après qu'ils aient fait des réactions indésirables au vaccin triple.

A peu près à la même époque, un certain nombre de rapports ont été publiés dans la presse dans différentes parties du Royaume-Uni au sujet d'enfants initialement en bonne santé et qui étaient devenus des retardés mentaux ou avaient été paralysés très peu de temps après avoir reçu le vaccin triple. Se basant sur l'avis de ses comités consultatifs, le gouvernement a répondu à ces rapports en réaffirmant l'efficacité et l'innocuité du vaccin anti-coquelucheux tout en insistant pour que cette composante soit maintenue dans le vaccin triple. Il a aussi insisté pour que l'on maintienne un niveau élevé de vaccination chez les enfants de tous âges pour éviter les épidémies.

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A cette époque en 1974, les taux de vaccination étaient généralement de 80%, rarement en-dessous de 70% et souvent au-dessus de 90%. La dernière épidémie de coqueluche s'est produite en 1970-71, et comme les épidémies sont susceptibles de se produire tous les trois à quatre ans, une nouvelle épidémie était en fait attendue et s'est effectivement produite en 1974-75. Ce fut l'occasion d'examiner l'efficacité du vaccin contre la coqueluche. Il est vite devenu évident que la protection était à nouveau incomplète et au mieux temporaire du fait que dans tous les rapports publiés à l'époque, une proportion considérable (30 à 50%) des cas qui se produisirent étaient des enfants complètement vaccinés.

Pendant ce temps, des rapports sur des dommages cérébraux ont continué à circuler et des débats eurent lieu entre experts au Parlement au sujet de l'innocuité du vaccin. Le comité consultatif principal a fermement tenu à son point de vue (comme déjà exprimé en 1964). Pour ce comité le vaccin était sûr et efficace. En ce qui concerne les dommages cérébraux, si jamais ils se produisaient, ils devaient être extrêmement rares, ne touchant pas plus d'un nourrisson sur 300.000 enfants vaccinés. Le comité a cependant souligné la nécessité de prudence et a recommandé que l'on épargne le vaccin aux enfants qui avaient déjà montré des signes de troubles du système nerveux, avaient des antécédents familiaux ou qui avaient mal réagi à la suite de la première ou de la deuxième injection. Au doute qui s'était installé dans de nombreuses régions, le gouvernement a répondu par la mise en place un groupe d'experts spéciaux chargés d'examiner la toxicité suspectée du vaccin. En 1978, ils ont aussi introduit un programme d'indemnisation des familles dont les enfants avaient subi des dommages à la suite des vaccins.


Entre 1974 et 1978 on enregistra une baisse dans l'acceptation du vaccin contre la coqueluche. Les autorités de santé on alors proposé un vaccin double (diphtérie et tétanos) plus le vaccin antipoliomyélitique en lieu et place du vaccin triple. Cette solution était considérée comme acceptable et incontestablement sûre. . Mais les conseillers du gouvernement prédisaient une épidémie catastrophique de coqueluche dans la population non protégée. Selon le cycle des 3 à 4 ans, on devait s'attendre à ce que la prochaine épidémie se produise en 1977. Il faut reconnaître que les notifications de coqueluche commencèrent à se multiplier en 1978 et 1979 pour finalement aboutir à la plus importante épidémie depuis 1967. Cependant le taux de mortalité était plus bas que jamais. Il n'y a aucun doute qu'on a vu réapparaître la tendance générale des épidémies précédentes, à savoir qu'une forte proportion des cas observés se sont produits chez des enfants entièrement vaccinés.

Pour la première fois, on observa des différences marquées dans les rapports provenant de différentes parties du pays. Certains observateurs rapportaient une incidence faible ou quasi nulle chez les enfants vaccinés, alors que d'autres observaient peu de différence entre les vaccinés et les non vaccinés. Au cours de cette période , il fut possible de prouver qu'il y eut une augmentation considérables d'autres maladies respiratoires et du croup chez les enfants. On ne peut dès lors exclure la possibilité d'erreurs de diagnostic et de notification dans les deux sens.

Sur un plan international, la situation était tout aussi déroutante. Certains pays comme les États-Unis et le Canada où le vaccin contre la coqueluche était utilisé intensivement affirmèrent que la maladie était envoie de disparition. Néanmoins, dans ces deux pays, des foyers ont été signalés depuis 1974 (comme au Royaume-Uni) Ces foyers comprenaient de 30 à 50% de cas qui étaient complètement vaccinés. En Allemagne de l'Ouest en grande partie à la suite des travaux du Professeur Ehrengut sur la toxicité, le vaccin contre la coqueluche qui avait été soupçonné pendant des années fut abandonné à Hambourg sans que l'on enregistre la moindre augmentation de l'incidence ou de la mortalité par coqueluche. Des baisses similaires, sans utilisation intensive du vaccin, se sont également produites en Égypte et en Italie.

Dans une affaire de pareille importance, je ne voudrais pas terminer cet article sans donner mes conclusions. Mon avis sur basé sur des années d'observation et d'expérience est très clair. J'ai soutenu l'utilisation du vaccin en 1951 et par la suite avec quelques hésitations jusqu'en 1972. En 1951 et 1956 j'avais administré le vaccin contre la coqueluche à mes quatre enfants. Je ne voudrais pas rêver de recommencer parce qu'il m'est apparu clairement que le vaccin n'offre qu'une protection incomplète, mais aussi parce que les effets secondaires que je croyais temporaire sont en fait dangereux et imprévisibles.

Il n'existe aucun doute dans mon esprit que dans le seul Royaume-Uni quelques centaines, voire des milliers de nourrissons en bonne santé ont inutilement subi des dommages cérébraux irréversibles et qu'en conséquence leurs vies et celles de leurs parents ont été brisées

Je sais aussi avec certitude qu'il y a eu un certain nombre de décès après la vaccination aux États-Unis et au Royaume-Uni qui attendent toujours des explications. Je ne vois pas de justification à ce genre de politique médicale. Et je pense que l'utilisation du vaccin anti-coquelucheux devrait être suspendue jusqu'à ce qu'une meilleure recherche soit effectuée, qu'un meilleur vaccin soit trouvé et que ces doutes soient résolus.

Néanmoins, je dois reconnaître que mon avis est celui d'une minorité. De nombreux collègues partagent mes doutes à des degrés divers, mais peu vont jusqu'à recommander de différer la vaccination même si les choses sont de plus en plus évidentes et même si ils hésitent à le recommander ou à l'administrer. Suite à cela, la controverse et l'anxiété persistent et sont peu susceptibles de diminuer jusqu'à ce que les résultats de l'épidémie de 1978-1979 soient plus largement analysés et que le comité sur la sécurité des médicaments publie le rapport de son groupe d'experts dont il se trouve que je fais partie.

Notes :

Whooping cough treatment - by Hilary Butler, June 06, 2012

Vitamin C for Whooping Cough - by Suzanne Humphries, MD, September 7, 2012

Homeopathy dramatically more effective at preventing and treating whooping cough than allopathic medicine - by: Carolanne Wright November 26, 2012

En rapport :

Shots in the Dark - by Artur Allen, Washington Post, August 30, 1998

The lies the Government tell when it comes to vaccines - by Christina England, vactruth.com, 06/01/2010

Red Alert: The Vaccine Responsible for Half the Awards for Injury and Death - by Dr J Mercola November 02, 2011

PARENTS across Australia will no longer receive free whooping cough vaccinations because it is not effective in protecting newborns - news.com.au, May 08, 2012

What Is The Deadliest Of All Vaccines According To The Data? - by Dave Mihalovic, Nov 14, 2013

Finally, The Truth Emerges About Whooping Cough Vaccine - by Dr. Kelly Brogan, M.D.
November 27th 2013

Those Vaccinated With The Pertussis Vaccine Are Spreading Disease - by Dr Toni Bark, MD, December 3, 2013

FDA Pertussis Vaccine Study Shatters Illusion of Vaccine-Induced Immunity - by Dr J Mercola, MD December 10, 2013

Izzy's Story - by Edwina Olesen , January 10, 2014

Why is the CDC and FDA Still Recommending the Failed Whooping Cough Vaccine? - February 19, 2014

Whooping Cough Outbreaks Among Vaccinated Older Children Increasing - February 19, 2014

Pertussis Vaccine Failure is not Just Modern but Historical : Vaccine has Never Been Effective - February 19, 2014

DTaP (Diphtheria, Tetanus, and acellular Pertussis) vaccine side-effects - CDC - Risk-Benefit Analysis: Diphtheria, Tetanus, Pertussis

http://www.vaccinationinformationnetwork.com/the-dangers-of-whooping-cough-vaccination-prof-gordon-stewart/