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Selon une psychologue de l'université de Miami, les enfants ayant vécu des catastrophes naturelles peuvent présenter des séquelles psychologiques encore deux ans plus tard.

Une psychologue de l'université de Miami a étudié le stress vécu par des enfants suite à des catastrophes naturelles et en particulier les ouragans. En 2005, l'ouragan Charley avait fait 35 morts en Floride. 384 enfants ont été par la suite étudiés et suivis par la scientifique. Elle a pu constater qu'un tiers d'entre eux présentait des symptômes de stress post-traumatique.

L'étude qui a été menée, publiée dans le Journal of Consulting and Clinical Psychology, a permis de constater que les enfants présentant toujours des symptômes (cauchemars, tension, sentiment de ne pas être compris, tristesse, frayeur...) neuf mois après le stress déclencheur avaient encore des séquelles 21 mois plus tard.

Les résultats de cette étude permettront d'inciter à une prise en charge des enfants pendant un laps de temps plus important de manière à éviter la persistance de symptômes à moyen terme. Il a également été noté que les enfants pris en charge et rassurés par leur famille avaient présenté des conséquences psychologiques moindres. En revanche, chez ces enfants, des traumatismes ultérieurs se sont révélés plus difficiles à gérer.