© Risto Hunt ristohunt@yahoo.com/risto0 - FotoliaLes maladies à tiques sont multiples, mais l'une des plus fréquentes et des plus graves dans nos contrées est la borréliose de Lyme.
Perchée sur une herbe haute, la bestiole vous guette et s'accroche à vous sans prévenir, pour pomper votre sang avant d'y cracher une salive remplie de pathogènes. Telle est la tique, hôte des zones humides et boisées et deuxième vecteur de maladies au monde après le moustique.Une équipe internationale décrit, dans
Clinical Infectious Disease, onze cas de néoehrlichiose, nouvelle pathologie transmise par cet acarien. La bactérie en cause,
Candidatus Neoehrlichia mikurensis, a été découverte en 2004 au Japon. Les patients étaient tous immunodéprimés, notent les auteurs. Ce qui n'étonne guère le Dr Paul-Henri Consigny, directeur du Centre médical de l'
Institut Pasteur, à Paris :
« Beaucoup de bactéries ont été décrites chez la tique qui n'ont pas encore été trouvées chez l'homme. Mais de plus en plus de traitements (immunosuppresseurs, chimiothérapies...) rendent les patients plus vulnérables à de nouveaux agents pathogènes. »
Âgés de 67 ans en moyenne et vivant en Suisse, Suède, Allemagne et République tchèque, les patients présentaient des inflammations systémiques, de fortes fièvres avec des poussées à 40 °C, des douleurs musculaires et articulaires et une perte de poids. Six ont subi des complications thromboemboliques ou vasculaires. Une antibiothérapie a permis, dès le 1er jour, une amélioration de leur état. Mais le Dr Guido Bloemberg, l'un des auteurs de l'étude, note que l'on
« ne sait pas si la maladie peut entraîner le décès si elle n'est pas reconnue et identifiée ».© Le Figaro
Les maladies à tiques sont multiples, mais l'une des plus fréquentes et des plus graves dans nos contrées est la
borréliose de Lyme. L'antibiothérapie est donnée si, dans les semaines qui suivent la morsure, apparaît un érythème migrant (zone rouge qui croît de manière centrifuge) et éventuellement de manière systématique chez les personnes fragiles (femmes enceintes, jeunes enfants...). Non traitée, la borréliose peut entraîner des atteintes articulaires, neurologiques, cardiaques ou cutanées graves.
L'encéphalite à tiques, autre maladie potentiellement grave, prend la forme d'un syndrome grippal mais peut entraîner des complications neurologiques. Présente de l'Alsace aux confins de la Sibérie,
c'est la seule pour laquelle on dispose d'un vaccin, qui fait partie du calendrier vaccinal de certains pays, comme l'Autriche.
Théoriquement, comme pour les maladies transmises par les moustiques, une personne infectée à l'étranger pourrait ramener en France une bactérie qui n'y est pas présente et contaminer les tiques locales. Mais cela n'a jamais été décrit, peut-être parce que les tiques « françaises » ne sont pas compétentes pour les maladies de leurs consœurs africaines.
La meilleure des protections, face à ces maladies difficiles à diagnostiquer et plus encore à soigner, reste de ne pas se faire mordre. En forêt, il faut donc marcher au milieu du chemin (la tique ne saute pas), porter des vêtements longs et enduire la peau nue de répulsifs. En rentrant, une inspection s'impose. Attention, la tique n'est pas toujours le gros être gorgé de sang que l'on imagine :
« La tique, c'est le grain de beauté qui n'était pas là le matin », indique le Dr Consigny. Si une tique est là, il faut l'enlever sans tarder avec un outil spécial, pour ne pas laisser le rostre dans la peau. Mais oubliez l'éther de nos grands-mères: quand la tique est stressée, elle crache sa salive si peu ragoûtante...
Commentaire : Qu'on ne s'y trompe pas : la tique n'a rien demandé à personne et ne fomente pas la disparition de l'espèce humaine. Elle n'est qu'un vecteur et n'a pas conscience des bactéries qu'elle véhicule. On devrait plutôt se demander : pourquoi une telle recrudescence ?
Avec la disparition progressive des prédateurs naturels de nos campagnes ( renard, chouette, rapaces de toutes espèces, lynx, chat sauvage etc.), les petits rongeurs ( campagnol, rat des champs, écureuils, etc. ) porteurs de tiques prospèrent et sont la cause principale de cette prolifération. Un déséquilibre engendrant toujours d'autres déséquilibres, nous voilà confronté à une population de tique ne cessant de croître. Le reste est évidemment une question de statistique.
On pourrait aussi se demander pourquoi le système immunitaire de l'être humain ne peut se défendre contre de telles attaques. Affaibli par les multiples agressions de la vie moderne, ( au hasard : une nourriture dénaturée, une pollution de l'air et de l'eau à laquelle on n'échappe pas, une pollution psychique incessante véhiculée par notre société et nos médias, etc. ), on le voit, il a déjà beaucoup (trop) à faire. Alors maintenant qu'on risque notre peau pour une simple promenade dans la nature...
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Maladie de Lyme : l'épidémie silencieuse
voir la lettre à la ministre et la partie "sérologie" ci- dessous
[Lien]
La maladie de Lyme est une invention de Pasteur pour vendre ses produits. Ne vous méprenez pas la tique est surtout une nouvelle affaire de gros sous
Pourquoi une telle particularité nationale pour la même maladie entre la France et l'Allemagne alors que les deux ne sont séparés que de 30 m ? C'est bien connu depuis Tchernobyl la frontière franco-allemande forme une espèce de système étanche et protecteur avec des traitements complétement différent en fonction des traitements sanitaires proposés par les industries médico-pharmaceutiques d'un coté ou de l'autre de la frontière !
proces à Strasbourg :
[Lien]