Santé et Bien-être
Des chercheurs de l'Université Duke en Caroline du Nord (sud-est) ont suivi pendant plus de 30 ans plus d'un millier d'enfants en Nouvelle-Zélande qui ont été évalués par leurs enseignants, leurs parents, d'autres observateurs et les enfants eux-mêmes.
Parmi les critères d'évaluation retenus: l'incapacité à gérer sa colère, un manque de persévérance pour atteindre des buts, des difficultés à accomplir des tâches, l'hyper-activité, la tendance à agir avant de réfléchir, la difficulté à attendre son tour, l'agitation et le manque de scrupule.
Les enfants ayant eu les scores les plus bas sur ces critères ont été les plus nombreux, une fois adultes, à avoir des problèmes respiratoires, des maladies sexuellement transmissibles, un excès de poids, des taux élevés de cholestérol et de l'hypertension artérielle, souligne la psychologue Terrie Moffitt de l'Université Duke, l'une des principales co-auteurs de cette recherche menée par une équipe internationale.
Cette communication paraît dans les Annales de l'Académie nationale américaine des sciences (PNAS) datées du 24-28 janvier.
En outre, l'impulsivité et l'incapacité relative à penser à long terme combinées à une faible maîtrise de soi font que ces personnes ont plus de difficultés à gérer leurs finances, qu'il s'agisse d'épargner, de gérer des cartes de crédit ou de rembourser un prêt hypothécaire sur une maison.
Ces enfants ont aussi la plus forte probabilité de devenir parents célibataires, alcooliques, fumeurs ou consommateurs de cannabis ou de drogues dures, et même d'avoir des démêlés avec la justice, ont déterminé les auteurs de l'étude.
"L'évolution des enfants adultes était prévisible pour l'ensemble des scores de maîtrise de soi, des plus bas au plus élevés", souligne Terrie Moffitt.
Commentaires des Lecteurs
Le problème, c'est l'intention - le but de Sarkozy n'est pas l'aide au dépistage ni à la prise en charge de ces « troubles » mais le contrôle de la population via le fichage, ainsi qu'une volonté de confusion entre les différents problèmes de comportement chez l'enfant : troubles de l'attention peut-être dus à des facteurs externes tels que l'alimentation, comportement agressif dû à une souffrance (maltraitance, parents narcissiques, méthodes d'éducation inadaptées, enfant surdoué…). On peut imaginer qu'un des buts de cette confusion serait de regrouper tout « trouble du comportement » dans une seule catégorie cataloguée « à risque » et par là-même d'empêcher une véritable recherche sur le sujet de la psychopathie. Le diable est dans les détails.