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France Inter a été condamné ce vendredi à verser plus de 212 000 euros d'indemnités à Stéphane Guillon pour l'avoir licencié "sans causes réelles et sérieuses".

L'humoriste vient de s'exprimer via un court communiqué à l'AFP, dans lequel il se déclare "ravi", mais également "scandalisé". Explications de l'intéressé : "En tant que salarié foutu dehors, je suis ravi de cette décision judiciaire. En tant que contribuable, je suis scandalisé qu'une société d'état ait préféré perdre autant d'argent et d'auditeurs pour faire taire un humoriste."

Cette décision du tribunal des Prud'hommes est un nouveau coup de théâtre dans ce qu'il convenait d'appeler "l'affaire Guillon". En conflit pendant plusieurs mois avec sa direction - Philippe Val, directeur de France Inter, et Jean-Luc Hees, président de Radio France, qu'il n'a pas épargnée dans ses chroniques -, l'humoriste avait été remercié purement et simplement en juin 2010, comme son confrère Didier Porte. Depuis, Guillon défend la thèse d'une faveur des dirigeants de France Inter et Radio France faite à Nicolas Sarkozy.

Ce sujet sensible sera au cœur d'un prochain livre que Stéphane Guillon - actuellement au Théâtre de Paris avec son spectacle Liberté (très) surveillée - est en train de finaliser.