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Le risque d'un nouveau tremblement de terre aurait augmenté sur la côte pacifique du Chili. Après les 500 morts de l'an passé suite aux séismes catastrophiques et aux tsunamis qui ont touché le pays, les scientifiques ne se veulent pas rassurants.

Le 27 février 2010, un séisme de magnitude 8,8 sur l'échelle de Richter frappait le Chili. Après cette catastrophe, des scientifiques indiquent dans Nature Geoscience que les risques d'un nouveau tremblement de terre très important sont à craindre.

Compris entre des magnitudes de 7 et 8, les tremblements de terre "importants" peuvent provoquer de graves dégâts sur de très larges zones. Celui de 2010 était quant à lui le plus puissant depuis 2004, date à laquelle un séisme avait provoqué un tsunami meurtrier dans l'Océan Indien.

De plus, il est impossible de prédire précisément à quel moment peut se produire un tremblement de terre. Les scientifiques étudient donc très attentivement les données qu'ils possèdent sur les séismes et les tsunamis afin d'évaluer les risques susceptibles de toucher une zone côtière appelée la "faille de Darwin", à proximité de la ville de Concepcion.

En effet, la plaque continentale située sous l'Océan Pacifique glisse progressivement sous le continent Sud-américain à la vitesse de 6,8 centimètres par an ; soit un total de près de 12 mètres depuis 1835, date à laquelle le scientifique anglais Charles Darwin, présent au Chili, avait rapporté les dégâts causés par un tremblement de terre de l'époque.