Traduction : Le foofighter

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En répondant à la question posée par le titre de cet essai, le chapitre du mois dernier [NdT : déjà traduite sur le site] a abordé les problèmes, d'une part du fait que la résistance à l'information qui défie sensiblement notre vision du monde est la règle plutôt que l'exception ; d'autres part des diverses formes de peur qui sous-tendent cette résistance, notre « mythe sacré » Américain ; et enfin de l'observation que beaucoup d'entre nous voient inconsciemment nos dirigeants gouvernementaux comme des figures parentales sur lesquelles nous projetons nos besoins (souvent non satisfaits) d'être protégés. Ici, dans la partie 2, Mme Shure poursuit son analyse par une étude anthropologique sur le processus par lequel les nouvelles idées sont acceptées dans les sociétés, avec en point de mire les possibilités d'acceptation de la vérité sur ce qui s'est réellement passé le 9/11.

Les anthropologues et les sociologues ruraux ont systématiquement observé qu'au sein de diverses cultures, nous pouvons trouver des groupes qui sont plus ou moins ouverts à de nouvelles idées et technologies, lesquels groupes peuvent être représentés dans une courbe en cloche. Dans chaque culture, quelques membres audacieux (seulement 2,5%) adoptent facilement les innovations. Ces gens audacieux sont appelés des « innovateurs ».

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Les leaders d'opinion (13,5%) viennent ensuite. Appelés aussi les « adopteurs précoces », ils sont des membres influents et respectés de la société. Ils écoutent les innovateurs, puis, après réflexion, peuvent changer d'avis et adopter l'innovation.
La « majorité précoce » (34%) suit après avoir écouté les adopteurs précoces influents, et la « majorité tardive » (également 34%) adopte la nouvelle opinion seulement parce qu'il devient pratique de le faire. Les « retardataires » (les 16 derniers %), quant à eux, ne peuvent jamais changer d'avis.

Ces pourcentages sont valables pour des situations aussi disparates que la vente d'une nouvelle technologie de la Silicon Valley à une nouvelle idée de changement de paradigme afin d'améliorer la sécurité de l'eau potable dans un village traditionnel au Pérou. Il n'y a là aucune différence. (1) Cette description de la façon dont le changement se produit dans les sociétés est appelé « diffusion des innovations » et a été adoptée par les entreprises occidentales afin de déterminer la meilleure stratégie à adopter pour la commercialisation de nouveaux produits technologiques. (2)

L'essor réussi d'une technologie innovante ou d'une idée nouvelle dépend surtout d'un point : si oui ou non les leaders d'opinion - les adopteurs précoces - se portent garant pour elle (3) Les professionnels familiarisés avec l'application pratique de cette théorie peuvent être de bons conseils pour le Mouvement pour la Vérité sur le 9/11.

Les questions à soulever peuvent inclure :

- Comment affaiblir la barrière psychologique interne opposée aux très inquiétantes preuves concernant le 9/11, surtout quand cette idée fait face à un « mythe sacré » culturel ? (4)

- Comment faire accepter une idée aussi dérangeante, surtout quand il y a des obstacles externes majeurs tels que les médias corporatistes éventuellement encore infiltrés par un programme similaire à l'opération Mockingbird de la CIA - un autre changement de paradigme, avec l'impression de la destruction d'un mythe sacré pour de nombreux Américains ? (5)
Avouons-le. Si, dès le début, les médias avaient relayé les preuves qui contredisaient la version officielle du 9/11, ou au moins avaient émis quelques doutes, et qu'ils avaient poursuivi les années suivantes par un journalisme d'investigation honnête, le mythe sacré du 9/11 ne se serait pas figé ainsi. En plus d'avoir failli à leurs devoirs journalistiques, certains dans les médias pourraient très bien être considérés comme pénalement responsables pour complicité dans la dissimulation des crimes du 9/11 - principalement pour assassinats de masse et trahison - et accessoirement [pour leur comportement] après les faits. (6)
Clairement liée à notre propension humaine à faire confiance aux influents « adopteurs précoces », se trouve également notre propension à faire confiance à l'autorité. Des études surprenantes du chercheur Stanley Milgram au début des années 1960 ont montré que nous, les humains, avons tendance à facilement obéir à des ordres émanant d'une autorité respectée, même si cela viole nos plus sincères croyances morales.

(Voir les Partie 1 et Partie 3)

Notes

1. Everett Rogers, "La diffusion des innovations" (Free Press, une division de Simon & Schuster, Inc., 2003).

2. Geoffrey A. Moore, Crossing the Chasm (HarperCollins Publishers Inc., 2002).

3. Extrait de http://www.stanford.edu/class/symbsys20 ... tions.htm

4. David Ray Griffin, Ph.D., "9/11 Le mythe et la réalité », http://www.amazon.com/9-11-The-Myth-Rea ... B000O0YV7O and http://davidraygriffin.com/articles/911 ... he-reality

5. Alex Constantine, "le gouvernement virtuel :. CIA, opérations de contrôle de l'esprit en Amérique" (Feral House, 1997), 35-66
Carl Bernstein, « La CIA et les médias : comment les plus puissants médias de l'Amérique ont travaillé main dans la main avec la Central Intelligence Agency et Pourquoi la commission Church (http://fr.wikipedia.org/wiki/Commission_Church) l'a dissimulé, "http://carlbernstein.com/magazine_c..... William Casey, directeur de la CIA, 1981-1987, a dit naïvement : « Nous saurons que notre programme de désinformation sera terminé lorsque tout le public américain croira que c'est faux. »

6. Kristina Borjesson, ed, Into the Buzzsaw : des journalistes éminents présentent le mythe d'une presse libre (Prometheus Books, 2004). Dans ce document d'anthologie, se reporter à Dan Rather, "Le patriote et le collier de la censure : une entrevue avec la correspondante de la culture à la BBC Madeleine Holt," sur les pressions afin d'éviter de poser des questions embarrassantes ; voir également Charlotte Dennett, "La guerre contre le terrorisme et le Grand Jeu du pétrole : Comment les médias ont manqué le coche. » L'ensemble de cette anthologie expose le contrôle, la suppression, la manipulation, et la distorsion de l'information dans nos actualités, dont beaucoup estiment qu'elles ont atteint un niveau de crise.
Voir aussi Peter Phillips et Mickey Huff, "l'Urgence de la Vérité et la réforme des médias", http://www.dailycensored.com/truth-emer ... a-reform/