Image
© thedailybeast.com
Au début des années 1980, le monde fut choqué par les gros titres faisant état de la violence perpétrée par des groupes religieux fondamentalistes à l'encontre des cliniques, du personnel médical et des médecins pratiquant l'avortement. Le premier cas relaté fut l'enlèvement d'Hector Zevallos, propriétaire et gestionnaire d'une clinique d'avortement, et de sa femme, par trois hommes se reconnaissant de l'Armée de Dieu. Zevallos et sa femme furent retenus en otage pendant huit jours. Depuis cette époque, il y a eu davantage d'enlèvements, de plasticage de cliniques, d'assassinats et de tentatives de meurtre contre le personnel médical et les sympathisants, des centaines de menaces de mort et plus de 150 cas de coups et blessures infligés par des militants anti-avortement. Depuis, la violence s'est propagée des États-Unis au Canada, en Australie et en Nouvelle-Zélande.

Et la violence continue de nos jours avec l'attentat à la bombe en 2012 contre une clinique du planning familial à Grand Chute, dans le Wisconsin, et une bombe incendiaire lancée contre la clinique pour femmes de Pensacola, en Floride, lieu du meurtre en 1994 du Dr John Britton et de son assistant James Barrett et d'un précédent bombardement à Noël 1984 (les quatre auteurs ont plus tard qualifié le bombardement de « cadeau à Jésus pour son anniversaire »).

Les actes de ces terroristes pro-vie laissent perplexes de nombreuses personnes. Comment quelqu'un peut-il autant se soucier d'une cause comme la pro-vie par rapport au pro-choix au point d'être prêt à agresser et manifester violemment, menacer de mort et mener des campagnes de diffamation ? Comment le fondamentalisme peut-il pousser une personne à entreprendre des actions apparemment contradictoires - tuer pour faire respecter le commandement « tu ne tueras point » ?

Mais tel est l'état d'esprit du terroriste religieux. Ils deviennent tellement imbus de leur cause, peu importe à quel point ils se fourvoient, que ces contradictions apparentes ne font pas le poids. Ce qu'on appelle communément « être complètement barjo ».

Image
© bibliotecapleyades.netVous écrivez ce qu'on vous dit ! Merci aux médias alignés ! On ne pourrait pas contrôler le peuple sans vous. Message du Ministère de la sécurité nationale.
Pourtant, on peut voir dans les dernières infos un parallèle qui parlera peut-être à davantage de monde. La lutte hystérique contre ce qui a été surnommé le « mouvement anti-vaccination » a atteint un niveau de fondamentalisme qui rappelle ce qu'on a pu voir dans le mouvement pro-vie à son apogée. Menaces de bombe, campagnes de diffamation, menaces de mort, menaces contre les familles de ceux qui tentent de répandre la vérité, ou même expriment simplement leurs doutes envers la position pro-vaccinale fondamentaliste.

Et ne vous y trompez pas - le mouvement pro-vaccination est un mouvement fondamentaliste. Quel autre qualificatif pourrait-on attribuer à une position entièrement fondée sur des jugements émotionnels, de la pseudo-science et des erreurs de logique ? Les pro-vaccination sont autant en proie à l'hystérie religieuse que n'importe quel pro-vie. La grande différence étant que les pro-vaccination ne sont pas un groupe marginal de fondamentalistes religieux. Ils proviennent de tous les milieux, toutes les castes, tous les groupes raciaux et religieux. Ils ne se rassemblent pas tous les dimanches pour écouter les sermons destinés à renforcer leur identification au groupe et à diaboliser les non-croyants.

Au lieu de tout cela, ils pratiquent leur culte devant l'autel des grands médias, qui « bombardent » inlassablement la même propagande, en faisant du prosélytisme pour cette opinion, en diabolisant les non-croyants et en assurant à la congrégation que leur position est la bonne en mentionnant des « centaines d'études » qui montrent l'innocuité et l'efficacité des vaccins. Quiconque ne se trouve pas sous l'emprise de cette nouvelle ferveur « religieuse », possédant deux neurones en état de marche et la force d'âme viscérale d'aller à l'encontre du troupeau et de faire ses propres recherches ne peut que conclure qu'il y a fondamentalement quelque chose qui cloche dans la position pro-vaccination.

Voyez-vous, en réalité, ces « centaines d'études » n'existent pas. Ce qui existe bel et bien, ce sont des centaines d'études « passées sous silence, minimisées et sinon ignorées de données évaluées par les pairs sur les effets indésirables associés à la vaccination ». Je suppose que les journalistes des médias grand public les ont manquées lors de leur examen indubitablement minutieux des preuves avant de dénigrer et diffamer ceux qui osent remettre en question leur parole d'évangile. Et pourquoi ces études sont-elles passées sous silence ? Parce qu'elles vont à l'encontre de la religion pro-vaccinale bien sûr ! Les grands prêtres de Big Pharma, qui diffusent l'évangile grâce à leurs missionnaires - les médias conventionnels - et leurs docteurs en médecine qui y sont omniprésents, n'ont aucun désir d'envisager toute position allant à l'encontre de la bonne parole et du tout puissant dollar. Ils ne peuvent se risquer à perdre un seul membre de leurs ouailles de peur de voir leurs profits diminuer.
C'est la stratégie du désespoir intellectuel. La vérité ne craint pas l'investigation et si les vaccins sont aussi utiles, de manière démontrable, à l'amélioration de la santé des enfants, alors les médecins ne devraient pas être dérangés par le fait que les gens posent des questions ou même débattent ouvertement des mérites des programmes de vaccination. Et pourtant, ce qu'on observe aujourd'hui avec les vaccins, c'est un culte sectaire qui méprise tout examen approfondi voire même toute science solide. Les vaccins sont bons parce qu'ils nous le disent, et ce devrait être une raison suffisante : on nous le dit. Mike Adams, « la théorie bancale derrière les vaccinations ».
Dans les médias, les médecins qui ne sont pas d'accord avec la position pro-vaccinale, qui ont en fait l'audace de suggérer des alternatives à la vaccination, voient leur réputation massacrée, se font traiter de charlatans, font l'objet d'enquêtes et risquent de perdre leur droit d'exercer. Les médias à la solde de Big Pharma répètent comme des perroquets le mantra des preuves irréfutables de l'efficacité et de l'innocuité des vaccins.

Mais les vaccins ne sont pas efficaces. Ils ne sont pas non plus sans danger. Même la Cour suprême les a jugés « inévitablement risqués » pas plus tard qu'en 2011. Et si les vaccins sont inoffensifs, pourquoi exactement le gouvernement étasunien a-t-il dédommagé à hauteur de 3 milliards de dollars les Américains victimes des vaccins depuis 1989 ?

Tous les liens du paragraphe ci-dessus, bien que loin d'être exhaustifs, ne visent pas à « prouver » le danger ou l'inefficacité des vaccins. Nous tentons simplement d'établir qu'il y a un débat, que la science ne sait pas vraiment comment fonctionnent les vaccins ou s'ils sont sans danger. Les anti-vaccination ne sont pas des cinglés, ni des conspirationnistes ou des gens qui croient n'importe quelle vieille rumeur d'internet. Il est évident qu'une discussion publique entre esprits rationnels des deux côtés est nécessaire.

Image
© bloximages.newyork1.vip.townnews.comPour la propagande pro-vaccination, les anti-vaccination sont atteints de lésions au cerveau. Les suiveurs autoritaristes sont comme ça.
Approfondir le débat innocuité/efficacité dépasse les objectifs de cet article. Pour davantage d'informations à ce sujet, nous vous recommandons chaudement le documentaire de Gary Null : Silent Epidemic: The Untold Story of Vaccines.


Ce n'est pas qu'il faille accepter le fait que les vaccins sont nocifs et inefficaces, mais au minimum, on doit réaliser l'importance d'une discussion ouverte et honnête sur le sujet. Mais plutôt que de s'engager dans une discussion rationnelle ouverte sur la question, les pro-vaccination crient le plus fort, font de l'intimidation et s'adonnent à des attaques ad hominem pour réduire au silence toute opposition. Si les preuves de l'innocuité des vaccins sont aussi sans équivoque, qu'y a-t-il à craindre à mettre ces preuves au défi ?

Les anti-vaccination sont décrits comme des personnes hystériques, déraisonnables et excessivement émotionnelles tandis que les pro-vaccination sont présentés comme des personnes rationnelles, d'esprit scientifique et raisonnables. Comme pour la plupart des lignes éditoriales des médias grand public, la vérité est tout le contraire. Les anti-vaccination sont généralement bien informés, ont lu les recherches, et sont, au minimum, sceptiques face au scénario vaccinal officiel, alors que les pro-vaccination offrent souvent un cours de maître en vociférations hystériques. Incapables d'envisager la possibilité que leurs autorités puissent ne pas avoir leurs meilleurs intérêts à cœur, les pro-vaccination sont menacés par l'existence même de ceux qui remettent en question ces autorités. Cela détruirait tout simplement leur vision du monde si les vaccins n'étaient pas inoffensifs et efficaces, et s'ils étaient obligés d'admettre que tout le mouvement vaccinal n'est qu'une escroquerie totale, conçue pour rapporter de l'argent à quelques-uns pendant qu'on laisse souffrir la masse en bas de la pyramide.Nos autorités (Dieu) nous aiment. Elles ne nous feraient jamais de mal. Nous sommes vertueux. Ceux qui remettent en question nos autorités sont maléfiques. Ils doivent être éliminés ou forcés à obéir. On dirait un chrétien fondamentaliste en croisade, n'est-ce pas ? Ou bien un soldat (ou un Général) de l'armée des États-Unis, non ?

L'article suivant, anti-vaccination et narcissisme épistémologique, en appelle aux parents chrétiens qui se positionnent du côté anti-vaccin du débat. L'auteur mentionne les récentes épidémies de rougeole en Californie et en Arizona et en rend responsables les anti-vaccination - tout comme cet article et celui-ci - malgré le fait que « l'hypothèse que vaccination équivaut à immunité authentique n'a jamais été étayée par des preuves ». L'auteur, Jesse Johnson, implore les parents chrétiens qui choisissent de ne pas vacciner, partage quelques histoires de rougeole, puis (attendez voir), nous donne « quatre raisons pour lesquelles les chrétiens devraient vacciner leurs enfants » :
  1. Les vaccins sont une forme de grâce commune qui a radicalement changé le monde pour le mieux (Gen 3:18; Ps 145:9-16; Matt 5:44-45; Actes 14:16-17). Participer aux bienfaits de la grâce commune dans une société post-babélienne signifie que nous nous lions en tant que nation et que nous utilisons la grâce commune pour rendre la qualité de vie meilleure (Gen 9:6, 2 Rois 12:2, Luc 6:33). Nous travaillons, nous nous marions et nous nous protégeons les uns les autres. Une manière simple de le faire est d'être vacciné contre les maladies qui gangrènent les cultures qui ne se vaccinent pas.
  2. Donc, être vacciné est une forme d'amour de son prochain (Lev 19:18; Matt 5:43, Rom 13:8-10, Jas 2:8). Sachant que certains sont trop petits, trop jeunes ou trop faibles pour être vaccinés, nous protégeons les faibles en étant vaccinés.
  3. Nous ne sommes pas de ceux qui sont influencés par les rumeurs sur internet qui ont depuis été largement discréditées (Job 12:20; Prov 13:16). Ça ne veut pas dire que nous croyons aveuglément tout ce que peut dire la « science ». À la place, nous sommes dotés d'un scepticisme sain qui, dans ce cas, est satisfait par l'appel scientifique universel à l'innocuité de ces vaccins (associé à son obligation légale dans la plupart des états). En fait, notre discernement est discrédité lorsque nous croyons des rumeurs infondées face au fait évident que la rougeole provoquait autrefois la terreur, ce qu'elle ne fait plus de nos jours.
  4. Les chrétiens sont de ceux qui prennent des risques pour le progrès du bien commun. Nous n'apprenons pas à nos enfants, « la sécurité d'abord » mais plutôt « soli Deo Gloria » et tout le reste suit. Les chrétiens comprenaient cela autrefois. L'éthique de Jonathan Edwards, dont l'un des premiers actes en tant que président de Princeton fut de recevoir un vaccin contre la variole et en mourut ultérieurement, était la norme. La fausse morale de la mort d'Edwards est « évitez les vaccins ». La morale juste est « prenez des risques calculés pour une société meilleure ».
Nous avons été surpris de lire que la Bible interdit aux croyants d'être influencés par les rumeurs sur internet, apparemment dans deux chapitres différents. La puissance prophétique de ce livre a été nettement sous-estimée. Il est aussi surprenant de lire que la leçon à retenir de la mort de quelqu'un du fait du vaccin contre la variole est un exemple du bienfait de la prise de « risques calculés ». Quelle gymnastique mentale faut-il pour en arriver là ?

L'auteur conclut ensuite avec la déclaration suivante :
Je reconnais qu'il s'agit d'une zone d'ombre en matière de chrétienté et que dire qu'une personne pèche en étant contre la vaccination va au-delà de ce qui est écrit. Mais en appeler au discernement du croyant ne dépasse pas ce qui est écrit : ne ruinez pas les suprêmes progrès scientifiques d'une société à cause d'un narcissisme épistémologique.
« Narcissisme épistémologique », hein ? Grosso modo, cela veut dire « vouloir en savoir trop ». Vous avez bien entendu les amis. Vouloir en savoir trop et remettre en question l'autorité est l'œuvre du diable ! Vite, fermez votre navigateur avant que votre âme soit damnée pour l'éternité !

Bien que l'athée libéral moyen aura probablement un mouvement de recul si l'on lui cite des versets de la Bible comme argument pour la vaccination, son propre raisonnement n'est vraisemblablement pas si éloigné que ça. Que votre foi soit centrée sur la Bible ou sur une science inexistante vomie par les figures médiatiques, cela revient à suivre l'argumentation émotionnelle du troupeau, pas à baser vos décisions sur la recherche et la logique.

Et le fondamentalisme de la religion pro-vaccination s'intensifie. Reflet de l'augmentation de la violence du mouvement pro-vie, nous voyons maintenant des débuts de violence s'insinuer chez les extrémistes du mouvement pro-vaccination.

Image
© neogaf.comQuand vous doutez, utilisez un mème internet populaire [Vous êtes mort à cause des anti-vaccination] pour renforcer votre position. C'est plus facile que d'apporter un argument solide.
Menaces de mort envers des médecins qui partagent des informations importantes à propos de l'innocuité des vaccins

Un médecin sensibilisant le public aux vaccins est menacé d'attentat à la bombe et annule sa tournée de conférence
Nos paroles, nos voix et opinions sont un droit de naissance et sont protégées. La liberté d'expression n'est pas un luxe et ne nous est certainement pas arrogée par un gouvernement. En Australie, et en expansion aux États-Unis, il semble que certains discours soient plus libres que d'autres. Un communiqué de presse du 27 janvier, émanant du Dr. Sherri Tenpenny, expert et formatrice de longue date sur les vaccins, annonce qu'elle annule ses conférences prévues à Brisbane, Sydney, Adelaide, Melbourne, et Gold Coast, la raison étant l'appel à la violence et des menaces de bombe proférées par des extrémistes pro-vaccination à l'encontre des gérants de salle et leur famille dans certaines villes où des séminaires sur la vie saine étaient prévus.

Sa consœur conférencière sur les vaccins, Stephanie Messenger, qui conjointement au Dr. Tenpenny a décidé d'annuler sa venue, déclare que :
« Nous en sommes arrivés au point où l'on ne peut plus garantir la sécurité des participants au séminaire. Certaines personnes prévoyaient de venir avec leurs bébés. Les menaces ont été insistantes. Nous ne sommes pas en mesurer d'assurer aux participants qu'ils ne risqueront rien. »
Malheureusement, ceux qui profèrent ces menaces courent toujours.
Il est évident que réduire au silence et diffamer dans les médias ceux qui remettent en cause la vaccination ne suffit pas. En effet, les pro-vaccination se sentent tellement menacés par quiconque remet en doute leur religion qu'ils doivent proférer des menaces à l'encontre de tout médecin anti-vaccination et des innocents citoyens qui veulent écouter ce qu'ils ont à dire. Bien que le libéral moyen soit outré par « l'atteinte à la liberté d'expression » du massacre à Charlie Hebdo, placardant ses pages Facebook de slogans « Je suis Charlie », il semble n'avoir aucun problème avec le fait de menacer de réduire au silence les conférenciers anti-vaccination.

Image
© red-pill.orgFoi aveugle – Parce que penser c'est dur
Aller à l'encontre du troupeau a toujours été semé d'embûches - ostracisation, diffamation, crachat à la figure occasionnel - mais si vous vous laissez emporter par la ferveur de l'hystérie pro-vaccination, votre vie pourrait être en danger. Lisez la page Wikipédia sur la violence anti-avortement - en sommes-nous vraiment loin ?

Malheureusement, les menaces de mort contre les personnes critiques envers les vaccins ne sont pas inhabituelles. Le Pr Garth L. Nicolson, PhD, Président, conseiller scientifique en chef et professeur de recherche en biologie moléculaire à l'Institut de médecine moléculaire d'Huntington Beach, en Californie, a enseigné dans des facultés de médecine aux États-Unis et en Australie. C'est un biochimiste extrêmement diplômé et respecté, célèbre pour son important modèle scientifique des membranes cellulaires. Pourtant, le Pr Nicolson a reçu des menaces de mort lorsqu'il a pris connaissance des tests contraires à l'éthique réalisés sur des prisonniers au Texas qui impliquaient d'éventuels ingrédients vaccinaux contaminés, administrés ultérieurement aux soldats durant la première Guerre du Golfe :
Le Dr Nicolson a expliqué ce qui lui est arrivé quand lui-même et d'autres ont été informés des expériences en prison au Texas et des dommages liés aux vaccins dans les troupes étasuniennes pendant la Guerre du Golfe. Il a déclaré :
En fait, on a été obligé de quitter le Texas. J'étais professeur titulaire directeur de département à l'Université du Texas et j'ai dû littéralement quitter le Texas car cela devenait trop dangereux. Plusieurs de mes collègues sont morts. Mon patron a reçu une balle à l'arrière du crâne dans son bureau parce qu'il allait dénoncer les expériences en prison. Donc, c'est devenu très dangereux.
Manifestement, quelque chose de sombre et de sordide se passe dans les coulisses de la recherche sur les vaccins si l'on en vient au point d'éliminer ceux qui veulent parler. De même, le Dr Andrew Moulden aurait reçu de nombreuses menaces de mort au cours de sa vie de recherches sur les effets négatifs de la vaccination. Sa mort en 2013 est toujours considérée comme un mystère, certaines sources prétendant qu'il a eu une crise cardiaque tandis que d'autres disent qu'il s'est suicidé (malgré qu'il n'avait aucune raison de le faire).

Mais si les menaces de mort et le tout-puissant courroux de la « ferveur religieuse » ne suffisent pas à dissuader les médecins de dire la vérité, perdre leur emploi peut être l'angle d'attaque suivant :

Selon un cardiologue d'Arizona : ne vaccinez pas vos enfants, adoptez le régime paléo pour vous protéger

Le Dr Jack Wolfson préconise un changement des habitudes de vie plutôt que la vaccination.

Malgré la récente épidémie de rougeole en Californie, un médecin de Valley croit que les enfants ne devraient pas être vaccinés et qu'ils devraient attraper ce genre de maladie.

« On devrait attraper la rougeole, les oreillons, la rubéole, la varicelle. Nos enfants ont le droit de les attraper », a déclaré le Dr Jack Wolfson de Wolfson Integrative Cardiology à Paradise Valley.

Wolfson ne croit pas à la vaccination. « Nous n'avons pas besoin de nous injecter des produits chimiques, pas plus qu'à nos enfants, pour booster notre système immunitaire », dit-il.

Ce cardiologue croit aussi que la clé est d'avoir un système immunitaire sain. Pour ce faire, dit-il, il vous faut éviter les produits chimiques, dormir suffisamment, faire de l'exercice, prendre de bons suppléments et avoir une nutrition appropriée.

« Je suis un grand fan de ce qu'on appelle la nutrition paléo, où nos enfants mangent ce que nos ancêtres ont mangé pendant des millions d'années », dit-il. « C'est le meilleur moyen de se protéger ».
Image
© ascendingstarseed.wordpress.comPas de vaccins obligatoires
Rien d'exagérément discutable dans les propos ci-dessus. Plutôt normal pour des praticiens en santé naturelle. Non conventionnel, peut-être. Mais pas de quoi, disons, perdre votre droit d'exercer, n'est-ce pas ?
Dans un mouvement indéniable et entier, l'Ordre des médecins d'Arizona enquête actuellement sur le Dr Wolfson en raison de ses propos. Simultanément, des « experts » demandent à ce que l'on retire le droit d'exercer à ce genre de médecin à cause du mal qu'ils font d'une façon ou d'une autre.

Quand le droit d'un médecin à ne pas utiliser les vaccins a-t-il jamais été négociable ? Depuis quand exprimer son opinion est-il un motif pour se voir retirer son droit d'exercer ?
Bonnes questions. Il semble que dans l'environnement d'hystérie vaccinale, toute divergence par rapport à la ligne du parti sur les vaccins soit un motif de révocation. Oubliez Charlie Hebdo, il s'agit de la pire atteinte à la liberté d'expression de cette décennie.

Image
© thesleuthjournal.com
Et en parlant de liberté d'expression, une amie à moi naturopathe m'a parlé d'un courriel qu'elle a reçu de l'Association canadienne des docteurs en naturopathie (ACDN) au sujet de la récente controverse sur la vaccination. En voici un échantillon :
Avec la récente tempête médiatique à propos de la rougeole, des vaccinations et des nosodes, nous comprenons que des membres soient tentés de répondre afin de mettre en lumière le parti-pris d'un journaliste ou une mauvaise compréhension de la médecine naturopathique. Toutefois, les risques dépassent les bénéfices et nous demandons à tous les membres de communiquer avec l'ACDN au lieu de réagir et de dialoguer directement avec les médias.

Dans la plupart des articles, les journalistes cherchent à esquisser les deux facettes d'un problème. Sur cette question en particulier, les médias cherchent un point de vue contraire sur la vaccination et aimeraient que les naturopathes jouent ce rôle dans leurs articles, même si la majorité des naturopathes se focalisent sur l'éducation de leurs patients à propos des vaccins, y compris leurs bénéfices. Par conséquent, les médias seront moins intéressés à relater les faits réels qu'à se concentrer sur de petites exceptions, comme on l'a vu hier dans l'article du Globe & Mail. Pour cette raison, les naturopathes mènent un combat perdu d'avance s'ils choisissent d'aborder cette question avec les médias.
Image
© inquisitr.com
La lettre se poursuit pour conseiller aux naturopathes que s'ils sont contactés par les médias, de ne pas répondre et de contacter immédiatement leur avocat ! Voilà ce qu'il en est du débat ouvert et honnête sur la question !

Vous souvenez-vous de ce type ? Le Dr Andrew Wakefield est le diable incarné accusé d'avoir créé à lui tout seul le mouvement anti-vaccination tel qu'il existe aujourd'hui. Pour avoir osé suggérer un lien possible entre le vaccin ROR et l'autisme chez les populations à risque (un lien tout à fait possible et bien-fondé), le Dr Wakefield a subi l'une des campagnes de diffamation médiatiques les plus abjectes et concertées dans l'effort de ridiculiser ses recherches. Malheureusement, cela a détruit sa carrière.

Dans Silent Epidemic - The Untold Story of Vaccines, il déclare :
Les problèmes avec les vaccins en général, et le ROR en particulier, sont bien plus grands que prévus, même en tant que médecin et scientifique, j'ai commencé à mettre en doute l'innocuité des vaccins dès 1990-91. Plus j'étudiais la question, plus je devenais inquiet, plus je posais de questions aux autorités, et plus les réponses devenaient non scientifiques et laissaient à désirer, largement investies dans un système de croyances, un espoir, un vœu, plutôt que dans des preuves solides ou des faits scientifiques. Plus j'en ai appris, plus je suis devenu inquiet. Non seulement les études d'innocuité n'ont pas été réalisées mais il n'est pas nécessaire de vacciner, comme pour les oreillons en premier lieu. Ce n'est pas mon opinion mais celle du CDC et des régulateurs au R.-U. Des vaccins introduits pour des impératifs commerciaux dans l'intérêt de Big Pharma, plutôt que dans l'intérêt du public !
Blasphème ! Pas étonnant que ce type ait été décrit comme le Satan des temps modernes. Il aurait aussi bien pu dire que Jésus n'a jamais existé.

Image
© scoop.itDessin pro-vaccination se plaignant du fait que quelqu'un a eu l'audace de mettre en doute la parole d'évangile, instillant des questions dans l'esprit de ceux qui possèdent encore la capacité de penser.
Avec les menaces de mort, la diffamation, les décapitations publiques (pas littéralement mais attendez un peu), il est clair que les pro-vaccination considèrent que le « mouvement anti-vaccination » est une menace qui doit être éradiquée par tous les moyens nécessaires. Mais un point doit être clarifié : il n'y a aucun mouvement anti-vaccination.

Levi Quackenboss : il n'y a aucun « mouvement anti-vaccination »
Il n'y a rien qui ressemble à un « mouvement anti-vaccination ». Un « mouvement » est une organisation croissante de gens qui visent tous un but commun. Les gens qui ne vaccinent pas leurs enfants n'ont pas un « but commun ». Ils ne complotent pas pour atteindre un pourcentage cible d'« anti-vaccination ». Il n'y a pas volonté de forcer qui que ce soit. À aucun moment ils n'espèrent déclarer la victoire. La seule chose que ces gens ont en commun, c'est qu'ils se fichent de ce que vous faites avec vos enfants. Ils ne se soucient que des leurs.

Le « mouvement pro-vaccination » est financé - en monnaie sonnante et trébuchante, en dons de produits et en main-d'œuvre intellectuelle - par des gens qui se sont enrichis grâce à la fabrication et à la vente de vaccins. Bien entendu, ils disposent de fantassins non rémunérés à la stabilité mentale incertaine, mais la force motrice émane d'un niveau supérieur. L'objectif du « mouvement pro-vaccination » est d'obtenir le respect à 100 % du programme vaccinal. Quant aux anti-vaccination, ils se fichent de ceux qui respectent le programme.

Le « mouvement pro-vaccination » fait front commun avec les services de santé locaux pour que les législateurs d'état présentent des lois qui suppriment les droits parentaux. Quant aux anti-vaccination, ils se fichent de la façon dont les autres élèvent leurs enfants, ne leur dites simplement pas comment élever les leurs.

Le « mouvement pro-vaccination » se tourne vers ses contacts dans les médias possédés par des groupes pharmaceutiques pour insulter et donner une image d'ignorance et de mauvaise éducation aux parents qui exercent leur droit de ne pas vacciner leurs enfants. Quant à ces derniers, la plupart n'ont pas d'amis dans les médias, et s'ils en ont, ils ne traînent certainement personne dans la boue. Pourquoi ? Parce qu'ils se fichent de l'attitude des gens face aux vaccins.

En 1853, la vaccination contre la variole devint obligatoire, avec des amendes pour non-respect de l'obligation et des peines de prison pour non-paiement des amendes. Cela aboutit à d'énormes manifestations de la part de la classe ouvrière, des célébrités et des membres du parlement. En 1885, avec plus de 3 000 poursuites judiciaires en attente rien que pour un comté, une manifestation de 20 000 personnes aboutit à ce qui est finalement devenu l'exemption par objection de conscience en 1898.

La loi de 1898 sur la vaccination supprima les amendes pour non-vaccination et autorisa les parents qui ne croyaient pas à l'innocuité ou à l'efficacité de la vaccination à obtenir une exemption pour leur nourrisson. Mais il y avait une arnaque - pour obtenir l'exemption, ils devaient satisfaire aux critères de deux magistrats avant que l'enfant ait 4 mois. Sans surprise, de nombreux magistrats refusèrent d'accomplir leur devoir juridique et l'intention de garantir la liberté vaccinale battit de l'aile.

Les anti-vaccination firent davantage pression et le gouvernement britannique répondit en votant la loi de 1907 sur la vaccination. Désormais, un parent pouvait exempter son enfant en envoyant une déclaration écrite à l'agent local des vaccinations qui stipulait sa croyance que la vaccination nuirait à la santé de son enfant. En 1908, un taux spectaculaire de 17 % de la population britannique avait demandé le statut d'objecteur de conscience. Ce fut l'avènement de l'exemption philosophique moderne, née de l'intervention oppressive du gouvernement et de l'immixtion de la communauté dans les droits parentaux.

Ça, mes amis, c'était un « mouvement anti-vaccination ».

Donc, non, en 2015, il n'y a pas de « mouvement anti-vaccination », mais continuez comme ça. Continuez à hurler des insultes dans les médias, continuez à lécher les bottes des législateurs locaux. Continuez à vouloir que des nourrissons reçoivent une quantité de vaccins que vous-mêmes n'avez pas reçue en des décennies. Continuez à parler de ce « mouvement anti-vaccination » et les exempteurs vous donneront de quoi parler. Retenez bien ça. Ceux qui ne se souviennent pas du passé sont condamnés à le répéter.
Image
© memegenerator.netHomer Simpson est apparemment un citoyen typique aux yeux des pro-vaccin
Il n'y a pas de « mouvement anti-vaccination », pourtant les pro-vaccination luttent contre ce « mouvement » de toutes leurs forces. Pourquoi ? Une citation de la Bible semble ici appropriée : « Le méchant prend la fuite [ou attaque] sans que personne le poursuive [ou sans que personne l'attaque] » — Proverbes 28:1

Tout ceci rappelle les fondamentalistes chrétiens qui parlent d'un « complot homosexuel » déterminé à « embrigader » des hétérosexuels, surtout des enfants hétérosexuels, dans leur mode de vie « insidieux ». Quiconque est, ou n'a jamais connu, un homosexuel, voit dès le départ à quel point c'est ridicule. Dans l'ensemble, les homosexuels se fichent de votre orientation sexuelle. Ils veulent simplement qu'on les laisse tranquilles sur la question de leur sexualité. Les anti-vaccination sont pareils - ils se fichent de savoir si vous ou vos enfants sont vaccinés, ils veulent simplement être libres de prendre leurs propres décisions médicales, sans harcèlement.

Tout comme le débat sur l'avortement, le débat sur les vaccins porte essentiellement sur le droit de faire ce que l'on veut de son propre corps. Les fondamentalistes aimeraient que l'on ne puisse pas, que le corps appartienne à l'état et que l'on n'ait pas le droit de décider par soi-même ou pour nos enfants à quelles procédures médicales ils sont exposés. En outre, il semble qu'ils auront recours à des méthodes vraiment extrêmes, tout comme les pro-vie avant eux, pour réduire au silence ceux qui contestent leurs croyances. Le nombre de gauchistes, qui se définiraient farouchement « pro-choix », et qui sont en faveur de la vaccination obligatoire est stupéfiant. Je suppose que le mot « choix » est plus souple qu'on ne le croit ou que ne le définit le dictionnaire.

Pour vraiment ressentir à quel point ce débat est biaisé et à quel point les pro-vaccination déforment l'information en leur faveur, regardez la vidéo qui suit : Les anti-vaccination gâchent Disneyland


À 2 minutes environ de la vidéo, vous voyez le dédain cinglant et le mépris total à l'égard des inquiétudes et des questions posées par le « mouvement anti-vaccination ». Un des présentateurs de l'émission déclare carrément : « que ces gens aillent se faire f%@# ! » Quelle façon intelligente d'influencer les masses vers la position pro-vaccinale ! Les présentateurs poursuivent en disant que ce sont les parents riches qui choisissent de ne pas vacciner, avec la fausse supposition que c'est tendance de refuser ou de différer les vaccinations, et en affirmant que les parents sont « d'une certaine façon responsables » mais que le vrai coupable est le « plan secret anti-vaccination ».

Image
© piedtype.comMalgré le fait que nombre de ceux qui ont contracté la rougeole lors de l'épidémie de Disneyland étaient vaccinés, les médias continuent à rendre les anti-vaccination responsables de l'incident.
Autres déformations médiatiques de la position anti-vaccinale

Selon Rex Murphy de Point of View, les anti-vaccination, comme Jenny McCarthy, confessent avoir « la puissance intellectuelle d'une souche morte et pourrait même vivre dedans ! » Quel argument... Encore mieux : écoutez ce gars dire à son public que « c'est précisément la liberté (de choix) qui a entraîné quelques personnes égoïstes et profondément stupides à jacasser sur les nuisances imaginaires pour s'éloigner de la raison et de la médecine et se rapprocher de leurs fantasmes égocentriques et dangereux. L'anti-vaccination est profondément égoïste. Ne pas vacciner un enfant revient à tirer profit des bonnes pratiques des autres. La bonne pratique des uns est la protection contre l'immense négligence des autres ! »

Comme dans la plupart des domaines dans la vie, face à cette opposition, nous devons nous demander : Que ferait Gandhi ?

Image
Conclusion

Que vous soyez pour ou contre la vaccination, la réalité est que ce débat est allé bien au-delà du rationnel. L'hystérie prend le pas sur le débat informé, les émotions prennent le dessus et les insultes, les menaces de mort, la suppression du droit d'exercer la médecine et les campagnes de diffamation sont la règle du jeu, du moins à l'heure actuelle. Mais combien de temps avant les morts réelles, les enlèvements et les agressions au nom de la protection de la santé des enfants des profits de Big pharma ?