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Des vestiges qui dérangent

Commentaire : L'article ci-dessous présente 17 vestiges étranges et intemporels, ou « Ooparts » (out of place artifacts) - certains vieux de millions d'années - qui suggèrent que des civilisations très avancées ont existé dans le passé. La liste est loin d'être exhaustive mais donne un bon aperçu du caractère étrange de ces objets. En effet, les preuves suggèrent que des civilisations technologiquement évoluées ont bel et bien existé dans le passé, mais ont été entièrement détruites par des catastrophes naturelles, si bien que très peu de traces de ces civilisations subsistent. L'histoire secrète du monde, de Laura Knight-Jadczyk, offre une étude détaillée et fascinante du sujet.


Des batteries vieilles de 2000 ans ?

Des jarres d'argile avec des bouchons d'asphalte et des barres de fer datant d'il y a environ 2000 ans avaient la capacité de générer de l'électricité. Ces anciennes « batteries » ont été trouvées par l'archéologue allemand Wilhelm Konig en 1938 juste à l'extérieur de Bagdad, en Irak.

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© http://www.cirac.org
« Les batteries ont toujours suscité de l'intérêt », a déclaré le Dr Paul Craddock, un expert en métallurgie au British Museum, à la BBC en 2003. « Ils sont une édition unique. Pour autant que nous en savons, personne d'autre n'a rien trouvé de ce genre. Ce sont des choses bizarres ; ils sont l'une des énigmes de l'histoire de la vie ».

Une ancienne ampoule électrique en Égypte ?

Un relief sous le Temple d'Hathor à Dendérah en Égypte, dépeint des personnages debout autour d'un objet de grande lumière, comme une ampoule. Erich von Däniken qui a écrit « Le char des Dieux » a créé un modèle de l'ampoule dans son laboratoire qui a fonctionné et dont l'émission donnait une lumière violacée inquiétante.

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© francois tonic / pharaon magazine
La Grande Muraille du Texas

En 1852, dans ce qui est maintenant connu comme le Rockwall au Texas, des agriculteurs qui creusaient un puits ont découvert ce qui semblait être un mur de roche ancienne. Estimé à quelque 200 000 à 400 000 ans d'âge, certains disent qu'il s'agit d'une formation naturelle tandis que d'autres disent qu'il s'agit clairement de l'oeuvre humaine.

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© Domaine publique
Le Dr John Geissman à l'Université du Texas à Dallas a testé les roches dans le cadre d'un documentaire pour History Channel. Il a constaté qu'elles étaient toutes magnétisés de la même manière, ce qui suggère qu'elles ont été formées en même temps et n'ont pas été déplacées d'un autre site. Cependant certains n'ont pas été convaincus par ce test unique pour une émission de télévision et ont demandé d'autres études.

Le géologue James Shelton et l'architecte formé à Harvard John Lindsey ont noté des éléments qui semblent appartenir à la conception architecturale, comme des arcades, des portails avec linteau, et des ouvertures carrées qui ressemblent à des fenêtres.

Un réacteur nucléaire vieux de 1,8 milliards d'années ?

En 1972, une société française importait du minerai d'uranium de Oklo, en République du Gabon en Afrique. Il ont découvert que l'uranium avait déjà été utilisé. Ils ont trouvé que le site d'origine avait été un gigantesque réacteur nucléaire qui aurait apparemment fonctionné il y a 1,8 milliards d'années et aurait été en service pendant environ 500 000 ans.

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© CEA
Le Dr Glenn T. Seaborg, ancien directeur de la Commission de l'énergie atomique des États-Unis et lauréat du prix Nobel de Physique pour son travail dans la synthèse des éléments lourds, a expliqué pourquoi il estimait qu'il ne s'agissait pas d'un phénomène naturel et qu'il s'agissait bien d'une réacteur construit par l'homme. Pour que l'uranium se mette à « brûler », il faut une réaction nucléaire contrôlée et des conditions très précises sont nécessaires.

L'eau doit être extrêmement pure par exemple. Beaucoup plus pure que celle qui existe naturellement dans le monde entier. L'élément U-235 est nécessaire pour que la fission nucléaire se produise. Il est l'un des isotopes qui se trouve naturellement dans l'uranium. Plusieurs spécialistes en ingénierie nucléaire ont dit qu'ils pensaient que l'uranium présent à Oklo ne pouvait pas être assez riche en U-235 pour qu'une réaction puisse avoir eu lieue naturellement.

Des cartes marines réalisées avant que l'Antarctique ne soit recouvert de glace ?

Une carte créée par l'amiral et cartographe turc Piri Reis en 1513 en reprenant des éléments de différentes cartes antérieures. Elle est censée représenter l'Antarctique à une époque où il n'était pas encore recouvert de glace.

Une masse est représentée au bout de la côte méridionale de l'Amérique du Sud. Le capitaine Lorenzo W. Burroughs, capitaine de l'US Air Force dans la section cartographie, a écrit une lettre au Dr Charles Hapgood en 1961 disant que cette masse semble montrer précisément la côte de l'Antarctique qui est sous la glace.

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© Domaine public
Le Dr Hapgood (1904-1982) fut l'un des premiers à suggérer publiquement que la carte de Piri Reis dépeignait l'Antarctique au cours d'une époque préhistorique. C'était un historien diplômé de Harvard dont les théories sur les changements géologiques lui ont valu l'admiration d'Albert Einstein. Il a émis l'hypothèse que des parties de continents s'étaient déplacées, expliquant pourquoi l'Antarctique est représenté comme étant connecté à l'Amérique du Sud.

Des études modernes réfutent la théorie de Hapgood avançant qu'un tel changement a pu avoir lieu il y a des milliers d'années, mais ils montrent que cela aurait pu arriver il y a des millions d'années.

Un détecteur de tremblement de terre vieux de 2 000 ans

En 132 après JC, Zhang Heng a créé le premier sismographe du monde. Comment il fonctionne exactement cela reste un mystère, mais il a été construit avec une précision comparable à celle des instruments modernes.

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© Wikimedia CommonsUne réplique d’un ancien sismoscope chinois de la dynastie des Han de l’Est (25-220 après JC), et son inventeur, Zhang Heng.
En 138 après JC, l'érudit a réussi à relever correctement qu'un tremblement de terre avait eu lieu à environ 500 km à l'ouest de Luoyang, la capitale de l'époque. Personne n'avait senti le tremblement de terre à Luoyang et son avertissement a été rejeté jusqu'à un messager arrive quelques jours plus tard, demandant de l'aide.

Des tuyaux de plomberie vieux de 150 000 ans ?

Des caves près du Mont Baigong en Chine contiennent des tuyaux menant à un lac voisin. Ils ont été datés par l'Institut de géologie de Beijing à il y a environ 150 000 ans, selon Brian Dunning de Skeptoid.com.

L'agence de média géré par l'État, Xinhua a rapporté que les tuyaux avaient été analysés dans une fonderie locale et que 8 % de la matière n'était pas identifiable. Zheng Jiandong, chercheur en géologie de l'Administration sismique de Chine a déclaré au journal d'État le Quotidien du Peuple, en 2007, que certains des tuyaux avaient été mesurés avec de haute teneur en radioactivité.

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© NASA, l’image de tuyaux via ShutterstockLa photo d’un tuyau, et d’une vue sur le lac Qinghai en Chine, près duquel des mystérieux tuyaux en fer ont été trouvés.
Zheng Jiandong a tenté d'expliquer qu'un magma riche en fer a pu remonter des profondeurs de la Terre, poussant le fer dans les fissures pour se solidifier ensuite en des tubes. Mais il a admis, qu'« il y a en effet quelque chose de mystérieux au sujet de ces tuyaux. » Il a cité la radioactivité comme un exemple des qualités étranges de ces tuyaux.

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