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L'étude nouvellement publiée du British Medical Journal a créé un nouveau scandale sanitaire au niveau international sur le risque suicidaire causé par les antidépresseurs ISRS (inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine), comme le Deroxat ou le Zoloft.

Il s'agit en fait d'une nouvelle analyse de données d'un essai clinique paru en 2001, resté très controversé car financé par le laboratoire GSK lui-même, et qui affirmait que la paroxétine (Paxil) était efficace et sans danger pour les enfants et adolescents.

Ce n'est qu'en 2004 que la Food and Drug Administration (équivalent de l'Agence Nationale de Sécurité du Médicament en France) avait ordonné aux laboratoires de publier des mises en garde contre le risque accru de suicide pour ces antidépresseurs. En 2012, le laboratoire GSK avait reçu une amende record de 3 milliards de dollars pour la commercialisation frauduleuse de paroxétine et autres médicaments.

Il est écrit noir sur blanc dans le dictionnaire Vidal les effets secondaires qu'entraînent ces antidépresseurs. Parmi eux des hallucinations, pensées anormales, agressivité, troubles psychiques, idées suicidaires, etc. Malgré ces éléments alarmants, les antidépresseurs continuent d'être prescrits à des millions d'adultes et d'enfants dans le monde, les exposants à un risque mortel. En France, 64,5 millions de boîtes d'antidépresseurs ont été vendues en 2013. Nous constatons une part importante de prescriptions abusives, auprès de jeunes enfants, et parfois à vie. Des mesures doivent être entreprises de toute urgence pour limiter les prescriptions de ces drogues et les interdire aux mineurs.

La CCDH est une association créée en 1974 en France pour dénoncer les abus psychiatriques et faire respecter les droits de l'Homme en psychiatrie. Nous sommes contactés chaque semaine par des familles et des victimes d'abus.