Ma première confrontation à propos du sujet des Chemtrails s'est produite il y a de cela 3 ans. Sentant que la société ne tournait pas vraiment comme il le fallait, je m'étais lancé à la recherche d'informations afin d'en trouver les causes profondes. Je naviguais alors plus ou moins sereinement au milieu de la « complosphère ».
traînées de condensation
© Inconnu
Un jour, sur un site de « ré-information », je suis tombé sur un article alarmiste indiquant que les gouvernements et élites planétaires avaient secrètement planifié et exécutaient en ce moment même, et depuis quelques temps déjà, l'empoisonnement de la population par des épandages chimiques aériens. La principale preuve évoquée était la recrudescence et la persistance, ces dernières années, des traînées que laissaient les avions dans leurs sillages.

Étant relativement jeune au moment des faits, je n'avais pas le recul nécessaire pour pouvoir juger correctement cette affirmation. Malgré cela, j'ai fini par y croire naïvement, poussé par cette mouvance tous azimuts de « c'est forcément vrai car les élites veulent notre peau », alors que je n'avais aucune connaissance basique à propos de la météorologie ou de la climatologie.

Je m'étais donc forgé cet avis précipitamment et j'ai embarqué cette conclusion avec moi le reste du temps, étant heureux lorsque le ciel était plus ou moins clair ou étant embêté et médisant lorsque celui-ci était parcouru ne serait-ce que par une de ces traînées blanchâtres. Pendant ce temps là, un article était publié par-ci, par-là avec toujours le même refrain : « C'est chimique ! Ils nous empoisonnent ! ».

Il y a quelques mois de cela, me documentant alors sur la possibilité d'un refroidissement planétaire et voulant en savoir plus sur la théorie de l'univers électrique, je me décidai à lire le livre de Pierre Lescaudron avec la participation de Laura Knight-Jadczyk s'intitulant : Les changements terrestres et la connexion anthropocosmique.

Sans parler du fait que ce livre fut passionnant à lire, il se trouvait qu'une moitié de chapitre était consacrée au phénomène des traînées de condensation. Il réfutait brièvement la théorie des chemtrails d'une façon qui paraissait si évidente que le doute s'installa définitivement en moi.

Je découvris que le sujet, contrairement à ce que je pensais, ne faisait pas l'unanimité même chez les chercheurs dits « alternatifs » et qu'une documentation conséquente (surtout en anglais) existait à ce propos. C'est ainsi que je me décidai à rassembler les connaissances basiques nécessaires afin de pouvoir creuser en profondeur la question.

N'ayant pas trouvé ou n'étant pas tombé sur un dossier fourni en français traitant de cela, je me suis dit qu'il serait intéressant de compiler et d'expliquer du mieux qu'il puisse l'être le cheminement qui m'a amené à comprendre la formation des traînées de condensation et à considérer finalement la théorie des chemtrails, si ce n'est fausse, tout au plus très incertaine.

Je rajoute finalement qu'il n'est pas question d'imposer mon point de vue sur la question. Toute intervention constructive étant bien évidement la bienvenue.

Les traînées de condensation, un phénomène récent ?

Les traînées que laissent les avions et que nous observons si souvent désormais au dessus de nos têtes ne sont absolument pas un phénomène qu'on pourrait qualifier de récent. En effet, ces traînées apparaissaient déjà dans un grand nombre de photos d'époque[1]. Les avis des personnes concernant l'aspect du ciel en ces temps divergent eux aussi[2]. C'est un sujet qui a aussi été exposé et étudié dans la littérature scientifique depuis plusieurs dizaines d'années[3].


Le premier témoignage probable de l'observation d'une formation de traînée de condensation a été rapporté par un certain Ettenreich en 1915 et se serait passé au sud du Tyrol dans les Alpes italiennes[4]. Il y décrit alors une condensation longiligne sous forme de cumulus provenant des gaz d'échappements d'un avion.

Mais c'est surtout depuis la Première Guerre mondiale que l'on a vu la démocratisation du phénomène s'amplifier lorsque les avions ont pu atteindre l'altitude nécessaire pour que puisse se former ce type de traînées[5]. Dès lors la multiplication des témoignages ne cessa de se multiplier[6]. La plupart font alors le rapport de traînées longilignes, plus ou moins persistantes, se dispersant ou non au gré du vent jusqu'à couvrir une part substantielle du ciel sous forme analogue à des nuages de type cirrus.

Le phénomène ne fut réellement pris au sérieux qu'à partir de la Deuxième Guerre mondiale car il était d'une grande importance tactique. En effet, en temps de conflit et lors des affrontements aériens, les traînées de condensation laissées par les avions fournissaient des informations stratégiques à l'aviation ennemie telles que la position des avions, leurs directions et leurs effectifs, sans parler des problèmes de visibilité que cela produisait. Il était alors indispensable de connaître les caractéristiques fondamentales de ce phénomène et les moyens de les éviter, voire de les éliminer.
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© Life Picture/Getty Images
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© Life Picture/Getty Images
Contrails
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La Troposphère

La troposphère est la plus basse couche de l'atmosphère. Elle s'élève entre 8 km aux pôles et 15 km au dessus de l'équateur.
Graphique différentes couches composites atmosphère
© InconnuGraphique représentant les différentes couches composites de l'atmosphère.
Cette différence s'explique par les mouvements verticaux de convections profondes ainsi que les mouvements horizontaux d'advections des tropiques vers les pôles qui sont provoqués par le réchauffement du rayonnement solaire sur le sol[7].
Schématisation du principe de convection
© InconnuSchématisation du principe de convection
Schéma d'une cellule de Hadley
© InconnuSchéma d'une cellule de Hadley. Elle redistribue l'énergie accumulée à l'équateur vers les plus hautes latitudes.
Presque toute la vapeur d'eau ou humidité atmosphérique se trouve dans la troposphère. C'est donc dans cette couche qu'on trouve la plupart des phénomènes météorologiques[8]. Les vents peuvent y atteindre plusieurs centaines de km/h. C'est d'ailleurs à la limite conjointe entre la troposphère et la tropopause qu'on rencontre les courants-jets[9].

La température moyenne décroit dans toute la troposphère au fur et à mesure que l'on s'élève. En effet, dans un cadre relativement simpliste, plus l'air monte en altitude et plus sa pression diminue[10]. L'air chaud en surface qui est moins dense que l'air froid ambiant monte en altitude. Il subit une détente progressive, dite adiabatique, qui résulte par une baisse de sa température en accord avec les principes de la thermodynamique[11].
Evolution température et pression fonction altitude
© InconnuEvolution de la température et de la pression en fonction de l'altitude
Il est toutefois assez difficile de prédire les conditions exactes du milieu à cause de la multiplicité des phénomènes qui y occurrent. Cependant, pour faciliter les choses, on admet généralement que la température chute d'environ 6,5°C tout les 1 000 mètres dans une atmosphère dite « normalisée ».

Le modèle de l'Organisation de l'Aviation Civil International (OACI) normalise une atmosphère à une température moyenne de 15°C et à une pression de 1013,25 hPa au niveau de la mer en condition d'absence d'humidité, qui est indispensable à la formation des nuages.
Température et pression en fonction de l'altitude
© InconnuTableau de valeurs issu du modèle de l'OACI. Température et pression en fonction de l'altitude. Wikipédia : Atmosphère normalisée
L'Humidité

L'humidité représente la quantité d'eau ou de vapeur d'eau contenue dans l'air ou dans une substance[12].

L'humidité absolue est la mesure de la quantité de vapeur d'eau contenue dans l'air indépendamment de la température[13]. La quantité de vapeur d'eau qui peut être contenue dans l'air dépend des conditions de pression et donc de température de celui-ci. Plus la température est élevée, plus la quantité de vapeur d'eau qui peut être contenue dans l'air est importante. Lorsque l'air est chaud, la distance entre les molécules d'air est plus grande. La place est donc plus disponible pour y avoir des molécules d'eau[14].

Inversement, plus la température diminue et plus la quantité de vapeur d'eau qui peut être contenue dans l'air est faible. Ceci s'explique par le fait que la pression de vapeur saturante augmente et diminue, de façon non-linéaire, avec la température. La pression de vapeur saturante étant la pression maximale de vapeur d'eau que peut contenir l'air à une température donnée avant d'atteindre la saturation[15].
Pression de vapeur saturante
© InconnuGraphique montrant la quantité d'eau que l'air peut contenir en fonction de la température. Wikipedia : Pression de vapeur saturante
L'humidité relative est le rapport entre la quantité de vapeur d'eau présente dans l'air, (pression partielle de la vapeur d'eau), sur la quantité maximale de vapeur d'eau que peut contenir l'air, (pression de vapeur saturante) dans des conditions de températures données[16].
C'est cet élément qui est important et que mesurent les météorologues.

Lorsque l'humidité relative atteint 100 %, on dit qu'il y a saturation. L'air est saturé en vapeur d'eau. (Ne pas en déduire que cet air est constitué à 100 % de vapeur d'eau !) Cela signifie que l'air n'est plus en mesure d'accueillir de vapeur d'eau supplémentaire. Dans ce cas, une condensation de gouttelettes d'eau apparaît et il va pouvoir se former des nuages. Pour une même quantité de vapeur d'eau présente dans l'air, le pourcentage d'humidité relative dépend de la température. Plus la température diminue, plus l'humidité relative est importante. Plus la température augmente, plus l'humidité relative est faible.
principe de saturation en fonction de la température
© InconnuIllustration du principe de saturation en fonction de la température. La saturation étant atteinte lorsque l'humidité relative est supérieure ou égale à 100 %
Une masse d'air pourra atteindre la saturation de deux façons[17] :
  • Par un abaissement de la température qui augmente donc l'humidité relative jusqu'à 100 %.
  • Par une augmentation de la quantité de vapeur d'eau qui lui est fournie si elle passe au dessus d'étendues maritimes, sols détrempés ou par un apport extérieur quelconque (ici, l'exemple qui nous intéresse est la vapeur d'eau rejetée par les réacteurs des avions).
Les traînées de condensation

Dans cette partie, nous ne parlerons uniquement que du mode de formation des traînées de condensation ou « condensation trails » (Contrails en anglais), phénomène central dans la controverse de la théorie des Chemtrails. Nous nous concentrerons sur celles émises par les turboréacteurs et omettrons celles produites par les moteurs à hélice ou les traînées aérodynamiques en bout d'aile[18].


Commentaire : Ne manquez pas l'excellent article de Laura Knight-Jadczyk à ce sujet : Chemtrails ? Contrails ? Cieux étranges


Rappels

Récapitulons les caractéristiques du milieu que traverse la grande majorité de l'aviation mondiale. L'altitude de croisière des avions de ligne est à peu près comprise entre 8 000 et 12 000 mètres. Comme vu précédemment, plus la température diminue et plus la quantité de vapeur d'eau que peut contenir l'air est faible. Ce qui fait qu'en haute troposphère, le milieu peut être plus ou moins sec[19]. Pour certaines personnes, cet argument tendrait à prouver l'impossibilité de la formation ou de la persistance des traînées de condensation dans ce genre de milieu.

Cependant ici, ce n'est pas tant l'humidité en terme d'absolu qui est importante mais l'humidité relative. Nous avons vu que plus la température diminuait et plus l'humidité relative augmentait. Ce qui fait que l'air ambiant peut être relativement très humide[20] à cause des très basses températures qui, à ces altitudes, peuvent atteindre, voir dépasser les -60°C. C'est d'ailleurs à ces hauteurs que se forment les nuages de l'étage supérieur de type Cirrus-Cirrocumulus-Cirrostratus[21].

Pour simplifier, les nuages se forment par refroidissement d'une masse d'air qui entraîne la condensation de la vapeur d'eau en eau liquide ou en glace[22]. Ce processus nécessite la présence d'aérosols qu'on appelle noyaux de condensation sur lequel la vapeur d'eau va pouvoir se condenser puis se cristalliser si les conditions le permettent. Les aérosols sont de fines particules en suspension dans l'air émises par les activités humaines ou naturelles telles que les éruptions volcaniques et les feux de forêts[23].

Les cirrus, « boucles de cheveux » en latin, représentent en moyenne 30 à 40 % de la couverture nuageuse totale qui recouvre en permanence la Terre[24]. Ce sont des nuages constitués de cristaux de glace. Ils sont engendrés par une sursaturation locale de l'air par rapport à l'eau ou à la glace. Une sursaturation signifie que l'humidité relative atteint des valeurs supérieures à 100 %. Ceci nous montre bien que des phénomènes de saturation et de sursaturation se produisent régulièrement à ces altitudes lorsque les conditions d'humidité et de température le permettent.
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© InconnuNuage de type Cirrus
cirrostratus
© InconnuNuage de type cirrostratus
cirrocumulus
© InconnuNuage de type cirrocumulus
Le mode de formation des traînées de condensation

Les traînées de condensation produites par les avions sont des sortes de nuages linéaires constitués de particules de glace[25]. Les réactions chimiques de combustion dans les réacteurs s'accompagnent de la libération d'une certaine quantité de chaleur, de vapeur d'eau et de particules. Ces rejets réchauffent les couches d'air traversées par l'avion en même temps qu'ils les enrichissent en vapeur d'eau. Ces deux actions ont des effets contraires sur l'humidité relative. L'addition de vapeur d'eau augmente l'humidité relative alors que le réchauffement la diminue. Cependant, l'apport en vapeur d'eau finit par l'emporter sur le réchauffement à cause des températures extrêmement basses du milieu[26]. L'air est alors saturé/sursaturé. Comme pour la formation de nuages, la vapeur d'eau finit par se condenser autour de noyaux de condensation. Cette condensation est d'autant plus facilitée par l'apport conséquent de ces même noyaux par les particules émises des gaz d'échappement issues des réacteurs de l'avion[27]. Enfin, l'eau formée préalablement finit par geler quasi-instantanément à cause des très basses températures. Il en résulte alors ces traînées blanchâtres que chacun est à même de remarquer régulièrement lorsqu'il lève la tête vers le ciel.
Traînée de condensation classique
Traînée de condensation classique
traînée de condensation
© InconnuZoom sur une traînée de condensation. Important : remarquez l'intervalle, qui peut être plus ou moins long, entre les réacteurs et le début des traînées qui se fait graduellement. C'est l'infime instant nécessaire pour que la vapeur d'eau se condense et que l'eau gèle quasi-instantanément pour donner ces nuages linéaires.
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Ballet aérien lors du 14 juillet. Dans ce cas où les avions épandent des produits afin de réaliser le drapeau français, cet intervalle n'existe pas.
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© InconnuUn exemple parmi tant d'autres de tentative de manipulation. Nozzles signifiant « Buses » en anglais.
Étude de la NASA sur les vortex
© NasaL'original. Étude de la NASA sur les vortex nécessitant « d'enfumer » l'arrière de l'avion afin de mieux visualiser les remous de l'air provoqués par celui-ci.
La persistance des traînées de condensation variera en fonction des caractéristiques du milieu que traverse l'avion :
  • Si l'air est localement saturé/sursaturé par rapport à l'eau ou la glace, (températures assez basses et/ou humidité suffisante) les traînées de condensation persisteront pendant plusieurs heures et s'étaleront pour couvrir une part substantielle du ciel[28].
Dispersion d'une traînée de condensation
© NasaDispersion d'une traînée de condensation persistante au fil du temps.
ciel parcouru de traînées de condensation persistantes
© InconnuPhoto d'un ciel parcouru de traînées de condensation persistantes plus ou moins dispersées.
  • Si l'air est plutôt sec et/ou la température n'est pas assez basse, les traînées de condensation se dissiperont en quelques minutes, voire quelques secondes.
traînée de condensation non persistante
© InconnuPhoto d'une traînée de condensation non persistante
Contrails et chemtrails
© InconnuIci, au lieu d'invoquer la théorie de l'épandage de matières chimiques, la différence de persistance entre ces 2 traînées peut simplement s'expliquer par le fait que que les avions ne traversent pas des milieux aux caractéristiques de température et d'humidité identiques. Il est par exemple extrêmement difficile de juger à l’œil nu au niveau du sol la position et l'altitude d'un avion par rapport à un autre. Les nombreux phénomènes atmosphériques ne font pas de ce milieu un endroit uniforme, stable et hautement prédictif !
Les traînées de condensation sont donc bien des phénomènes artificiels engendrés par le passage des avions dans des couches d'air assez froides et humides pour provoquer leur apparition. Mais ce ne sont en aucun cas des traînées produites à l'aide d'agents chimiques à des fins de dépopulation ou autres, bien que les réacteurs rejettent divers agents polluants tout comme le fait un quelconque engin motorisé.

Il est aussi à noter que si des produits chimiques étaient seulement dispersés, leur persistance sous forme de nuages longilignes tel qu'observé serait moindre. Premièrement, la vapeur d'eau apportée par les moteurs est capitale pour qu'il y ait suffisamment de condensation. Deuxièmement, les traînées de condensation perdurent, lorsque les conditions le permettent, parce qu'elles sont composées de cristaux de glace. Si l'on épand au moyen de buses, les produits sortiront sous forme longiligne mais finiront par se disperser très rapidement, puis par disparaître car rien n'est apporté qui puisse prolonger ou maintenir la persistance de la traînée. A moins qu'on n'y additionne quelque chose. Toutefois, lorsque l'on regarde la plupart des photos et vidéos de « pseudo chemtrails », on remarque que les traînées se produisent systématiquement en sortie de réacteur. Pensez-vous qu'il soit aisé d'additionner d'autres produits au kérosène sans perturber l'étroite balance qu'il y a entre l'efficacité et la rentabilité ?

Bon, par contre, beaucoup de personnes sont d'avis que l'occurrence de ce phénomène a véritablement augmenté depuis plus d'une décennie. Les questions que, selon moi, nous devrions donc nous poser sont :
  • L'augmentation de la persistance des traînées de condensation est-elle la conséquence de l'addition de composés chimiques dans les réacteurs ou d'épandages délibérés ? (théorie des chemtrails)
  • Le milieu que traverse l'aviation mondiale a-t-il subi des changements permettant à ces traînées de se produire et persister plus longtemps qu'auparavant ?
Nous avons déjà répondu partiellement à la première question et continueront à le faire dans la prochaine section. La deuxième question sera abordée en fin de dossier.

Notes de la partie I

[1] Liste non exhaustive. Il existe une pléthore de photos du même type sur internet. Voir ici ou encore ici.

[2] Hazy memories of blue skies, Contrail Science

[3] Rapporté depuis au moins les années 50. Cloud study : A Pictorial Guide, 1957, F. H. Ludlam ans R. S. Scorer. Voir aussi

[4] Flight Lines, Air and Space

[5] The Contrail Education Project, NASA

[6] Pre WWII Contrails, Contrail Science

[7] Nicolas Lamquin. Relations entre cirrus et humidité dans la haute troposphère à partir du sondage infrarouge et de sa synergie avec d'autres observations. Application à l'impact du trafic aérien sur le climat. Sciences of the Universe. Ecole Polytechnique X, 2009. English. p.16

[8] Météorologie p.1

[9] Le Jet-Stream ou Courant Jet, La Climatologie

[10] Pression, Météo France

[11] Compression et détente adiabatique, Wikipédia

[12] Humidité, Météo France

[13] Ibid

[14] Les principes de base utiles en météorologie, Météosite

[15] Pression de vapeur saturante, Wikipédia

[16] Humidité, Météo France

[17] Météorologie p.9

[18] Voir : Les traînées de condensations, Astrosurf

[19] Nicolas Lamquin. Relations entre cirrus et humidité dans la haute troposphère à partir du sondage infrarouge et de sa synergie avec d'autres observations. Application à l'impact du trafic aérien sur le climat.. Sciences of the Universe. Ecole Polytechnique X, 2009. English. p.24

[20] Ibid

[21] Nuages, La Climatologie

[22] Les Nuages, Météo France

[23] Aérosol, Wikipédia

[24] Vincent Noel. Etude des propriétés optiques et radiatives des cirrus par télédetection active : apport des observations polarisées. Ocean, Atmosphere. Universit´e Paris-Diderot - Paris VII, 2002. French. p.10

[25] Ulrich Schuman, Atmospheric Physics, p.239

[26] Les traînées de condensations, Astrosurf

[27] Nicolas Lamquin. Relations entre cirrus et humidité dans la haute troposphère à partir du sondage infrarouge et de sa synergie avec d'autres observations. Application à l'impact du trafic aérien sur le climat.. Sciences of the Universe. Ecole Polytechnique X, 2009. English. p.25

[28] Ulrich Schuman, Atmospheric Physics, p.240