Commentaire : Une interprétation de l'incident qui peut prêter à sourire, bien sûr. C'est qu'on serait vite tenté de classer le tueur dans la catégorie des cinglés irrécupérables. Son discours rappelle pourtant celui des malheureuses victimes du contrôle mental, sujet fort bien documenté s'il en est :
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Le chauffeur Uber qui a tué six personnes dans le Michigan en février dernier, prétend avoir agi sur instruction de l'application, révèle le journal local Detroit Free Press ce lundi.
Un chauffeur Uber, qui a tué six personnes dans le Michigan dans le nord en février, a indiqué à la police qu'il avait agi sur instruction de l'application du service de réservation de voitures avec chauffeur, révèle lundi le journal Detroit Free Press.
Jason Dalton, 45 ans, a été inculpé de six meurtres, deux chefs d'agression avec l'intention de commettre un meurtre -il a aussi blessé deux personnes- et huit chefs liés à l'utilisation d'une arme à feu pendant un crime.
L'application Uber responsable
Il a semé la mort le 20 février dans la ville de Kalamazoo, à 240 km à l'ouest de Detroit, tirant sur des personnes choisies semble-t-il au hasard en plusieurs endroits. Entre chaque fusillade -trois en cinq heures-, il aurait transporté des clients.
Le quadragénaire est passé aux aveux et a justifié ses actes en expliquant que l'application pour smartphone Uber -utilisée par les clients pour réserver les véhicules- lui avait dit où se rendre pour tirer sur des passants après avoir pris le contrôle de son "esprit et (de son) corps", a écrit le quotidien du Michigan, citant des rapports de polices obtenus grâce à une requête de documents publics. Les autorités locales n'étaient pas immédiatement joignables.
Apparition de la tête du diable
Selon le journal, Jason Dalton a expliqué aux policiers qu'après avoir ouvert l'application Uber, un symbole ressemblant à la tête du Diable était apparu et "c'est quand les problèmes ont commencé". D'après le compte-rendu des enquêteurs, il a expliqué que l'application "donnait une mission et prenait littéralement le contrôle du corps tout entier". Le bureau du procureur avait indiqué au début du mois qu'un juge avait ordonné une évaluation psychologique du chauffeur, qui risque un emprisonnement à vie sans remise en liberté possible.
Les fusillades de masse -au moins quatre personnes blessées ou tuées- sont quasi-quotidiennes aux États-Unis, avec 330 tueries recensées l'an dernier.
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