L'agression de l'OTAN sur la Serbie et le Monténégro a commencé le 24 mars 1999 au nom de la prétendue protection et prévention de catastrophe humanitaire au Kosovo-Métochie. Cette agression menée par 19 membres de l'Alliance Atlantique Nord et 8 pays complices est la guerre la plus inégale et illégale conduite dans l'histoire de l'humanité: le rapport entre le nombre d'habitants de la RF de Yougoslavie par rapport aux habitants des pays de l'OTAN était de 1 à 70 [1 pour 75 si on y compte les complices de cette alliance].
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© GoogleL'OTAN bombarde Belgrade
En ce qui concerne la puissance économique, ce rapport est encore plus drastique et plus difficile pour la RFY: 1 pour 676. Cette agression a servi pour la promotion d'une nouvelle espèce de guerre conduite à distance, avec un minimum [ou sans] victimes du côté de l'agresseur. Elle a également servi aux commandants militaires et aux Etats-majors pour la vérification et l'entraînement des systèmes de commandement complexes des forces armées des 19 pays membres. En outre, le Kosovo-Metochie et la RFY représentaient un polygone pour le test de nouvelles armes inutilisées jusqu'alors, ou parfois pas en cette quantité: missiles Tomahawk, missiles "intelligents" lancés à grande portée, bombes à défragmentation, bombes à l'uranium appauvri, des soi-disant grenades à graphite visant à désactiver les systèmes de transfert de l'énergie électrique dont les conséquences sont toujours ressenties par la population.

L'agression de l'OTAN sur la RFY a violé un grand nombre de conventions internationales, parmi lesquelles la Résolution de la première Assemblée générale de l'ONU dans laquelle le principe de liberté d'information est défini comme l'un des droits fondamentaux de l'Homme et la pierre angulaire de toutes libertés auxquelles l'ONU est consacrée. Ainsi, la destruction massive des systèmes d'antennes et même du bâtiment de la télévision nationale serbe [16 morts] a rendu possible l'intention de montrer au monde seulement un côté de la médaille, c'est-à-dire la version communiquée uniquement par l'OTAN.

Suite à l'achèvement de l'agression s'est poursuivi une guerre médiatique ayant pour but d'accuser les dirigeants de l'époque de Yougoslavie, c'est-à-dire la Serbie, comme responsable pour l'agression. Par l'acceptation d'un tel point de vue, les dirigeants de l'OTAN s'exemptent de toutes responsabilité pour la perte des vies et la démolition du pays.

L'agression a été, depuis, condamnée à travers le monde et elle a ouvert de nombreuses questions d'importance stratégique pour les relations internationales et leur avenir. En qualifiant cette situation, le congresman américain Lester Manson a eu une remarque laconique: "L'OTAN ne se soumet pas à la justice internationale. Elle est la justice internationale".