météore
Ce vendredi à 5h03, deux caméras basées à Rochefort ont filmé une trace de météorite. Explications d'un scientifique averti

Un parfum de fin du monde ? N'exagérons rien. Jeudi matin, un séisme a secoué pendant quelques secondes le territoire de la Charente-Maritime et bien au-delà. Il a fait plus de bruit que de dégâts. Il est néanmoins le reflet d'une activité sismique bien réelle sous nous pieds.

Ce vendredi matin nous quittons les fonds terrestres pour regarder vers le ciel, là où les deux caméras de Jean-Christophe Doré, à Rochefort, ont filmé ce vendredi à 5h03 une trace de météorite. Vraisemblablementà 50 ou 100 km au-dessus de nos têtes.

Jean-Christophe Doré n'est pas un farfelu ni un inconnu. Il est un scientifique averti qui s'intéresse aux phénomènes des Ovnis (Objets volants non identifiés) au sein de l'association UFO-Science, qui prend elle-même part au projet Fripon en mettant ses caméras à disposition.

UFO-Science été créée en 2007 par Jean-Pierre Petit, ex-directeur de recherches au CNRS. L'an dernier, plus ou moins à la même époque, les deux caméras de Jean-Christophe Doré, installées chez lui à Rochefort, avaient enregistré un mystérieux phénomène lumineux.

Faut-il avoir peur ?

Le phénomène enregistré ce vendredi matin n'est pas à proprement parler mystérieux. Les météorites qui passent au-dessus de nos têtes sont légion, nous explique Jean-Christophe Doré. Mais en fonction de la météo, elles sont plus ou moins visibles. Autrement dit, les nuages peuvent les dissimuler.


Cette trace de météorite captée par une caméra en couleur et une caméra en noir et blanc, placées à proximité l'une de l'autre, apparaît pendant une seconde à l'écran. Faut-il avoir peur de ce genre de phénomène ? Non dans la mesure où toutes ces météorites qui s'approchent de la Terre sont la plupart du temps consumées par l'atmosphère, qui joue alors un rôle de couche protectrice.

Mais si une météorite moins vulnérable venait à passer par là, composée de fer par exemple, elle pourrait résister à la couche atmosphérique.