Le séisme du 22 février, le deuxième en six mois à avoir secoué Christchurch, a entraîné le départ, définitif pour certains, de milliers d'habitants, soulevant des questions sur l'avenir de la deuxième ville de Nouvelle-Zélande. Les autorités de la ville estiment qu'un sixième des 390.000 habitants ont quitté Christchurch, à cause de la fermeture de nombreuses entreprises et des fréquentes répliques qui secouent encore le sol près de deux semaines après le tremblement de terre.

La question qui hante les autorités est de savoir combien, sur ces départs, seront définitifs. Le séisme du 22 février a tué au moins 166 personnes et détruit, entre autres, un tiers du centre-ville, où sont concentrés les bureaux. Quelque 10.000 personnes n'ont plus de logement.

Cette catastrophe est survenue six mois après un autre séisme, qui n'avait fait aucune victime, mais avait endommagé les infrastructures et les bâtiments. Le maire Bob Parker a prévenu que la réouverture du quartier des affaires ne pourrait avoir lieu avant des mois.