Rue89 présente son mea culpa. Nous annoncions le lundi 11 juillet que Pokemon Go était bon pour la santé mentale. Plusieurs faits démontrent que nous avions - globalement - tort.
Pokemon Go
© InconnuLe jeu de réalité virtuelle « Pokemon Go » de Nintendo sur Smartphone a entraîné des addictions immédiates en Australie, en Nouvelle-Zélande, aux U.S.A. et en Allemagne. C'est un peu comme un virus... non sans danger.
Ce week-end, à New York, un internaute a filmé une scène assez surréaliste. Un Pokémon rare - un Aquali - est apparu à Central Park, rameutant de nombreux badauds armés de leurs téléphones. Tous voulaient le capturer. La vidéo pose de sérieuses questions sur l'avenir de l'humanité.

Le virus Pokémon

Ce n'est pas la première fois que cette scène se produit. Quelques jours plus tôt, à Washington, des joueurs s'étaient réunis pour capturer un Carapuce (une tortue qui vomit de l'eau).

Autre Pokémon, même euphorie maladive.


Vidéo d'un joueur Vidéo montrant la folie Pokémon


Plusieurs autres indicateurs montrent que Pokémon Go rend dingue :


Face à la folie Pokemon Go, nous vous conseillons vivement de (re)lire notre entretien avec Tristan Harris, ancien « philosophe produit » de Google. Il explique que certaines applications sont conçues pour « voler des millions d'heures à la vie des gens ».