Comment: Quelle aubaine que Zika pour les sociétés de biotechnologie. Entre les nouveaux vaccins qui vont générer des millions de profit et ces moustiques génétiquement modifiés qu'on relâche dans la nature au petit bonheur la chance, il faudrait donc que la populace fasse confiance à une catégorie d'individus (scientifiques, businessmen et politiciens ) sans grande conscience et possiblement responsables du problème auquel nous sommes confrontés.

moustique
© ASSOCIATED PRESS
L'Agence américaine des aliments et des médicaments (FDA) vient de donner son aval à un test destiné à vérifier l'efficacité de moustiques transgéniques pour combattre le Zika, un virus qui fait des ravages depuis plusieurs mois dans les pays d'Amérique latine et qui a fait son apparition aux États-Unis.

Ce test sera réalisé dans les Keys, en Floride, par la compagnie britannique de biotechnologies Oxitec, rachetée l'an dernier par sa rivale américaine Intrexon. S'il est concluant, il pourrait permettre de diminuer la population de moustique Aedes aegypti, une espèce dont la piqûre peut potentiellement transmettre le Zika, mais aussi la dengue, la fièvre jaune et le chikungunya.

Selon le communiqué émis vendredi par la FDA, ce test n'aura pas d'impact significatif sur l'environnement.


Comment: Heureusement que la FDA l'affirme. On peut maintenant dormir sur nos deux oreilles. Accessoirement :
Un des risques est que ces plantes de la famille des Brassicacées, contaminées par ces larves génétiquement modifiées mortes, soient consommées par de nombreuses espèces, dont les humains, intentionnellement ou non. Or, il n'y a aucune donnée dans le dossier concernant le devenir de ces larves dans la chaîne alimentaire. En revanche, il existe des études qui montrent que la protéine exprimée par ce papillon GM peut avoir des effets nocifs sur les souris [3], notamment au niveau neurologique.

Cette annonce survient alors que les autorités de la Floride doivent composer avec leurs premiers cas de transmission locale du virus Zika ; 16 personnes ont été infectées jusqu'à maintenant dans la seule ville de Miami.

Dimanche, le gouverneur de l'État, Rick Scott, a assuré sur les ondes de NBC que le quartier de Miami où ces personnes ont été contaminées était sous contrôle. Il a toutefois renouvelé son appel à l'aide aux autorités fédérales, à qui il demande la livraison urgente de 10 000 trousses de prévention (moustiquaires, produits antimoustiques, etc.).

« Nous faisons du très bon travail pour éliminer les moustiques. Les autorités sanitaires locales et de l'État sont sur le terrain », selon Rick Scott, gouverneur de la Floride (républicain). Le quartier touché est celui de Wynwood, un secteur populaire auprès des jeunes et des touristes. Il s'étend sur un peu moins de deux kilomètres carrés, à proximité du centre-ville de Miami. La date exacte à laquelle débutera le test n'a pas été révélée.

Le moment venu, des millions de moustiques transgéniques (OX513A) seront lâchés dans la nature, tous des mâles de l'espèce Aedes aegypti. Modifiés génétiquement, ces mâles ne piqueront pas, mais ils s'accoupleront avec les femelles. Celles-ci engendreront ensuite une progéniture qui, elle, ne pourra pas se reproduire.


Comment: Ce qui est totalement faux. Une partie, certes minime, arrive malgré tout à se reproduire. Négligemment :
Selon un document confidentiel rendu public par l'ONG anglaise GeneWatch - qu'elle a pu obtenir grâce aux lois britanniques sur la liberté d'information - , les moustiques génétiquement modifiés par Oxitec ne sont pas aussi stériles que prévu. La tétracycline, le fameux antibiotique dont dépendent ces insectes génétiquement modifiés, est très largement présente dans les eaux usées et dans la viande issue d'élevage industriel. « Or, les moustiques qui transmettent la dengue se reproduisent dans des environnements largement pollués par les eaux usées, souligne Christophe Noisette, d'Inf'OGM. En présence de cet antibiotique, leurs progénitures ont un taux de survie de 15 % environ et leur descendance sont capables d'atteindre l'âge adulte ».

Des tests quant à l'utilisation de moustiques génétiquement modifiés ont déjà été menés au Brésil, au Panama et aux îles Caïmans, a souligné Oxitec par voie de communiqué vendredi. Ces expériences auraient permis de diminuer la population locale de moustiques Aedes aegypti d'au moins 90 %, « un niveau de contrôle exceptionnel comparé à ceux des méthodes conventionnelles, comme les pesticides ». En juin, un rapport des Académies américaines des sciences estimait que cette méthode était prometteuse. Ses auteurs affirmaient cependant qu'il était encore trop tôt pour lâcher ces moustiques transgéniques dans la nature.