Il y a un mois, la famille Saulnier a été réveillée en pleine nuit par un bruit sourd. Il se pourrait bien qu'une météorite ait fini sa course dans leur cheminée
météorite
La cheminée va garder les traces de l’impact avec la météorite.
François Saulnier n'en revient toujours pas. Depuis la semaine dernière il est persuadé qu'une météorite a fini sa course dans sa cheminée. Il faut dire que les éléments lui donnent raison. « Il y a un mois, dans la nuit, on a entendu un bruit sourd sur un choc. Ma femme et moi dormions et cela nous a réveillé. On c'est dit que c'était un chasseur même si on trouvait cela bizarre en pleine nuit », explique l'homme qui s'est rendormi aussi vite qu'il ne s'était réveillé.

10 cm de profondeur

Le choc entendu cette nuit-là s'est rappelé à son bon souvenir il y a une dizaine de jours lorsque son fils constate qu'un trou se serait formé dans la cheminée : « On ne savait pas de quoi il s'agissait. De loin, on pensait qu'il s'agissait d'un nid de guêpe ». Son fils, Stéphane, décide de monter sur le toit. Il y découvre un trou de 10 cm de profondeur pour autant de diamètre et des bouts de pierre. « Il a récupéré quelques bouts et on a vu que c'était métallique car cela réagit aux aimants » montre François Saulnier en approchant son aimant des morceaux de pierres.

« La maison est dédicacée »

Pour Bernard Murith, membre de l'association Astro Bassée-Montois, dont le centre d'observation des étoiles se trouve à quelques centaines de mètres, l'hypothèse de la météorite est possible : « C'est déjà arrivé mais c'est très rare. S'il l'a entendu, c'est un bon signe qui montre que cela peut être une météorite ».

En attendant d'en savoir plus, Joseph Saulnier préfère rigoler de cette aventure. Va-t-il reboucher le trou formé par la météorite : « Cela ne me dérange pas. La maison est dédicacée. Je ne vais pas y toucher cela sera le souvenir de la famille ». Il devrait toutefois, entamer des recherches pour avoir le cœur net et savoir ce qui a bien pu toucher sa maison durant cette nuit de septembre.