Commentaire : Ce qui revient à dire que les abeilles, qui vont finir par disparaître si nous ne faisons rien, sont en voie de disparition par la faute de l'Homme. Les insecticides made in Monsanto sont la première cause de la disparition des abeilles. L'humanité est effectivement en danger non pas par la disparition des abeilles mais par le comportement suicidaire de l'être humain. C'est donc l'Homme lui-même qui est la cause de la menace de la survie de l'humanité. Nous sommes une espèce qui, avant de disparaître, mettons en danger d'extinction toutes les autres espèces de la planète.
Lire : La disparition des abeilles, Monsanto, et nous...
En effet, les abeilles sont des insectes pollinisateurs, ce qui signifie qu'elles permettent à 80% des espèces végétales sur terre de se reproduire. En France par exemple, « les bourdons (qui font partie d'une sous-espèce d'abeilles) lâchés dans les serres permettent aux agriculteurs cultivant tomates et melons d'assurer leur production » explique Benoît Gilles, entomologiste, au magazine Atlantico. Par effet boule de neige, une disparition des espèces végétales aurait des conséquences sur l'alimentation des animaux, et donc des humains.
Si l'utilisation globale et massive d'insecticides est souvent pointée du doigt comme cause principale de cette hécatombe chez les abeilles, elle n'est pas seule et les causes sont bien plus nombreuses que cela. On peut notamment évoquer la déforestation, la pollution de l'air, la réduction de la ressource alimentaire (quantité et diversité des fleurs fournissant nectar et pollen) et des habitats, les infections parasitaires, la compétition avec des espèces invasives, le changement climatique ou encore le développement des réseaux 4G, poursuit Benoît Gilles.En France, « les mortalités d'abeilles se sont largement aggravées depuis une vingtaine d'années. On est passé d'un taux de mortalité qui était de l'ordre de 5% par an à 30% en moyenne. L'enjeu de l'apiculture, des abeilles, dépasse le petit monde des apiculteurs et concerne toute la société » déclare Henri Clément secrétaire général de l'union nationale des apiculteurs de France, cité parRTL.
Mais il n'y a pas tant de frelons asiatiques que cela ; et rien ne prouve que ces frelons mangent les abeilles.
Pour cacher une vérité, braquer les projecteurs sur un autre fait mineur...