Commentaire : Il s'agit de contenir l'« agression russe ». De quelle agression russe est-il question ? Ah oui, il n'y en a pas.
Il s'agit aussi de conserver une Europe « entière, libre, prospère et dans la paix »... De quelle Europe est-il question ? Ah oui, il n'y en a pas.
Démonstration de force, Guerre froide 2.0, déliquescence de l'empire qui se vautre dans l'ignominie désastreuse du va-t'en-guerre contre les nations pour tenter d'asseoir sa domination sur les peuples et les ressources.
Ces derniers jours, 2 800 unités de matériel militaire, dont des chars Abrams, des véhicules d'artillerie Paladin et des véhicules de combat Bradley, ainsi que 4 000 militaires américains ont été transportés jusqu'au port allemand de Bremerhaven, dans la cadre de l'opération Atlantic Resolve, dans le but de faire face à «l'agression russe».
« C'est une partie de nos efforts pour contenir l'agression russe, assurer l'intégrité de nos alliés et conserver une Europe entière, libre, prospère et dans la paix », a déclaré le lieutenant-général des forces aériennes Timothy M. Ray au sujet de ce nouveau déploiement militaire américain en Europe.
Kaliningrad
Ces nouvelles forces seront envoyées d'abord en Pologne pour participer à des exercices militaires à la fin du mois, puis seront déployées dans plusieurs pays dont les pays baltes, la Bulgarie, la Roumanie et l'Allemagne.
L'armée américaine a également en projet de déployer 50 hélicoptères Black Hawk et 10 hélicoptères CH-47 Chinook, 24 hélicoptères Apache et 2 200 militaires.
L'Allemagne, le Canada et la Grande-Bretagne contribuent aussi au renforcement des forces de l'OTAN dans l'Est de l'Europe et déploieront 1 000 militaires chacun en Estonie, Lettonie et Lituanie.
L'opération Atlantic Resolve [Résolution en français] a débuté en 2014 après le référendum en Crimée qui a abouti à son rattachement à la Russie. Dans le cadre de cette opération, l'OTAN coordonne des manœuvres dans l'Est de l'Europe : en Estonie, Lettonie, Lituanie, Pologne, Roumanie, Bulgarie et Hongrie.
La Russie a condamné à plusieurs reprises les activités de l'OTAN près de ses frontières, les qualifiant d'«hostiles» et jugeant qu'elles «menaçaient sa sécurité nationale». En représailles, Moscou a déployé des armements sur ses frontières occidentales, et notamment dans l'enclave de Kaliningrad. Ses manœuvres militaires de grande échelle se sont tenues sur son territoire.
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