90 mètres de large, 113 kilomètres de long sur un demi-kilomètre de profondeur. Ce sont les dimensions hors-normes de la faille qui pourrait désintégrer la plateforme glacière C de Larsen en Antarctique.
L'agence spatiale américaine a diffusé jeudi des images inquiétantes de la brèche qui risque de briser cette partie du glacier, en libérant un iceberg à peine plus petit que la Corse dans l'océan Austral.
En 2015 déjà, la Nasa publiait une vidéo expliquant que la dernière section de la banquise de Larsen était susceptible de se désintégrer avant la fin de la décennie. Une information inquiétante alors que cette plateforme de glace a mis entre "11.000 et 12.000 années" à se former, selon l'organisme. En 2002 en l'espace de six semaines, deux-tiers d'une autre partie de la banquise s'étaient effondrés:En 2015 déjà, la Nasa publiait une vidéo expliquant que la dernière section de la banquise de Larsen était susceptible de se désintégrer avant la fin de la décennie. Une information inquiétante alors que cette plateforme de glace a mis entre "11.000 et 12.000 années" à se former, selon l'organisme. En 2002 en l'espace de six semaines, deux-tiers d'une autre partie de la banquise s'étaient effondrés.
"La fissure fait toute l'épaisseur de la barrière glacière, mais elle ne la traverse pas de part et d'autre. Une fois que ce sera le cas, il y aura un iceberg de la taille du Delaware", indique l'institut dans son communiqué de presse.
Si la barrière de glace de Larsen avait commencé à se désintégrer dès les années 60, sa fonte s'est accélérée et pourrait conduire à sa disparition d'ici 2020. Le niveau global des mers pourrait alors monter de 82 cm. De quoi mettre en danger les villes côtières.
C'est le scénario du film catastrophe "Le jour d'après", avec à la clef d'importants dérèglements climatiques.
(...) Le niveau global des mers pourrait alors monter de 82 cm. De quoi mettre en danger les villes côtières. (...) !!! Hahahahaha !
Pareillement que la baignade de millions de touristes en été ne va pas faire monter le niveau de la mer (comme dans une baignoire) ou la mise en eau d'un bateau sur cales, le déplacement d'une masse glaciale flottante ne représente rien sur l'immensité des océans qui couvre près de 74 % de notre planète. Les eaux des mers du Sud font parties des vases communicants et, pas plus que lors de marées gigantesques (upwelling) le niveau des mers ne peut changer.