L'opposition démocrate sape le bon fonctionnement de la nouvelle administration de la Maison Blanche. C'est d'ailleurs, une des raisons pour lesquelles l'équipe n'a toujours pas été formée, estime Moscou. La nouvelle administration américaine subit des pressions de la part de ses adversaires politiques, on ne la laisse pas travailler, considère la porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, Maria Zakharova.

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© InconnuLa porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, Maria Zakharova.
« Aujourd'hui, les services spéciaux américains se sont activés en actualisant deux vieilles histoires dans l'espace informationnel: « La Russie peut offrir Snowden à Trump » et « les preuves d'une partie des informations tirées du dossier à scandale sur Donald Trump, soi-disant recueillies par l'ancien employé des renseignements britanniques. Or, ceci ne peut paraître qu'aux yeux de ceux qui ne comprennent pas le jeu », a écrit la diplomate sur sa page Facebook.

Selon elle, toutes ces déclarations ne trouvent pas leurs origines au sein des services spéciaux, mais émanent des chaînes NBC et CNN qui se réfèrent à des sources anonymes au sein des services spéciaux. « Une tactique assez pratique pour perturber l'opinion publique », estime Mme Zakharova.

« Il est évident que les pressions sur la nouvelle administration de la part des adversaires politiques à l'intérieur des États-Unis se poursuivent, le marché bat son plein », a souligné la porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères.

C'est justement pour cette raison, assure-t-elle, que la doctrine de la politique intérieure de la Maison Blanche n'a toujours pas été formulée.

Comment Moscou interagira-t-il avec Washington sur la scène internationale?
« Dans une interview (...) qui paraîtra lundi, Sergueï Lavrov a répondu : « nous attendons la composition de l'équipe. Mais il est de plus en plus évident que le retard n'est pas lié à la maladresse de la nouvelle administration, mais au fait qu'on ne la laisse pas travailler », a informé Mme Zakharova.
Le candidat républicain, Donald Trump, a remporté le scrutin présidentiel du 8 novembre face à son adversaire démocrate Hillary Clinton. Huit jours après son investiture, le 28 janvier, le nouveau président US s'est entretenu avec son homologue russe Vladimir Poutine. La Maison Blanche a alors qualifié ce coup de fil de « positif », ajoutant qu'il constituait « une étape importante vers l'amélioration des relations » entre les deux pays.