Il était une fois... Ces trois mots ont à jamais un pouvoir magique à nos yeux à tous, enfants comme adultes, le pouvoir de nous transporter dans l'imaginaire, dans un ailleurs temporel, spatial (dans un pays lointain), merveilleux... L'ouverture du conte, c'est d'abord l'ouverture à tous les possibles. Mais qu'est-ce qui, dans le conte, agit et permet de penser, de rêver, de jouer ? Qu'est-ce qui en fait un outil thérapeutique ?

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Une des premières vertus du conte tient au fait que, sous une forme merveilleuse, il traite des questions fondamentales de l'homme. Il s'adresse à nous tous, au groupe comme à l'individu, et bien sûr à l'enfant. Il intervient d'ailleurs de plus en plus dans différentes formes de thérapie. Son langage a la familiarité du récit oral. Il est fait pour être dit et non lu. Il conserve et transmet l'expérience humaine et nous parle de la naissance et de la mort, de l'homme et de la femme, de la richesse et de la pauvreté, de l'envie et de la rivalité, de l'apprentissage de la vie, du mystère des origines...

Mais « le conte dit sans dire », comme l'écrit Winnicott [2] En simplifiant les situations, il permet un certain accès aux processus primaires inconscients. Les images qu'il réveille « ouvrent une voie non catastrophique au retour du refoulé. [...] Le conte participe à cet abaissement du seuil défensif en abordant le symptôme par le détour du récit [3] ». Il offre à l'enfant de retrouver des situations émotionnelles proches des siennes, mais sur un autre objet que lui. Le conte est donc, en lui-même, un médiateur de la vie psychique. « Le conte est la représentation et le récit de formations et de processus de la réalité psychique : son matériau est le rêve, le fantasme, le roman familial, la représentation des mécanismes de défense psychotiques et névrotiques, les conflits liés à l'avènement de la différence des sexes, au passage rituel et sanglant de la naissance, de l'enfance à l'âge adulte, à la mort des parents et des enfants[4] » Cette phrase de R. Kaës récapitule une bonne partie des pistes qui font l'intérêt du conte comme révélateur et médiateur de la vie psychique.

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Une action dans le préconscient

Il nous semble que la première vertu thérapeutique du conte est d'agir dans le préconscient, pont entre l'inconscient et la conscience, permettant au sujet de penser, de symboliser. Le travail du conte permet une remise en jeu de l'activité du préconscient et de la figurabilité. Il autorise l'enfant à investir ses processus mentaux préconscients. Grâce au conte, « l'enfant apprend à maîtriser hors de lui, avant de l'intérioriser, une activité fantasmatique qui sera fondatrice en lui d'un lieu où les mots et les choses vont pouvoir se relier », écrit Jacques Hochmann [5]

Chez tous les enfants, mais plus particulièrement chez ceux dont le monde intérieur n'est pas suffisamment structuré, qui souffrent d'importantes difficultés de symbolisation, le conte peut servir de médiateur leur permettant une restauration de leur curiosité, un réinvestissement de leurs processus mentaux. Le conte donne à l'enfant la possibilité de penser et de rêver ce qui lui arrive, de trouver des réponses imagées aux questions qu'il se pose sur ses origines et son devenir. Il déclenche « une remise en route et un réinvestissement des processus mentaux préconscients [6]
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Pour César et Sará Botella [7][ le conte éveille également la figurabilité chez l'enfant, « conduisant le vécu inorganisé, difficilement représentable pour [lui] dans une relation avec ses objets réels, vers l'univers merveilleux de la représentation. [...] La détresse fondamentale, celle de la non-représen-tation, est battue en brèche. »

Battre en brèche la détresse de la non-représentation... Telle nous paraît en effet être l'une des grandes vertus du conte. Le conte est une expression de l'imagination humaine, de la capacité humaine de création, de représentation. Or les enfants dysharmoniques, psychotiques, déficitaires, souffrent souvent d'une absence d'imagination, et le conte facilite chez eux la remise en route de ce plaisir à imaginer. L'enfant peut alors prendre plaisir à se penser et à penser le monde qui l'entoure.

Car le conte, notamment dans le cadre d'un atelier qui l'emploie, crée ce que Winnicott a décrit comme « espace transitionnel », espace intermédiaire entre la réalité intérieure et la réalité extérieure perçu par deux personnes en commun. Le conte - jeu sur les mots, jeu sur les sens - s'inscrit dans cet espace, tout comme le jeu « créateur de vie ».

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Cet espace permet à l'enfant d'établir une distinction nette entre le fantasme et le réel, les objets internes et les objets externes... « Cette aire intermédiaire d'expérience [...] subsistera tout au long de la vie dans le mode d'expérimentation interne qui caractérise les arts, la religion, la vie imaginaire [8] [...]. ». Le conte contribue à la création de cet espace transitionnel difficile à mettre en place pour certains enfants.

Les vertus thérapeutiques du conte de fées viennent aussi de ce que le patient trouve ses propres solutions, nous enseigne Bettelheim [9], et ce « en méditant ce que l'histoire donne à entendre sur lui-même et sur ses conflits internes à un moment précis de sa vie ». « L'effet thérapeutique est dans la reconstruction dans l'imagination et non dans la transposition. Il n'est pas nécessaire de pointer à l'enfant la ressemblance, il faut peut-être au contraire endormir les défenses pour permettre fois après fois, que les choses agissent dans l'ombre sans mettre la vérité en lumière [10]. » C'est d'abord en effet par la distance qu'il prend par rapport à la réalité quotidienne que le conte permet d'entendre ce qui, sinon, reste dans l'ombre.

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Une fonction contenante

Le conte a, par ailleurs, une fonction contenante. Selon Bion, par sa structure, il « véhicule un réservoir, une matrice contenante, c'est-à-dire une authentique fonction ? qui tamise la violence [...]. Le conte transforme les éléments destructeurs ß en traces organisatrices ? et fonctionne comme un appareil à penser les pensées. Le conte transforme des affects non pensés parce que destructeurs, en représentations tolérables, figurables [11]. »

Le conte est un conteneur de la possibilité de penser, une enveloppe psychique, au sens où l'entend D.Anzieu [12]. « Bien choisi, avec ses rituels d'ouverture et de fermeture, le travail de la position de l'enfant et du conteur dans la relation auditeur/conteur, le pacte narratif [...] est un admirable outil pour la fonction contenante du soignant [13] ».

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Dans le cadre d'un atelier « contes », la fonction contenante de la situation groupale intervient également : « Le conte va fonctionner comme une sorte de récit d'un rêve commun ; chacun va en développer certaines lignes associatives, et le groupe va y trouver un premier récit unificateur [14] ». Le groupe permet aux enfants de faire l'expérience de penser avec d'autres et de partager quelque chose à travers leur implication commune dans l'histoire et les particularités de l'implication de chacun. « Le pouvoir des contes ne peut se concevoir que partagé. Les enfants entre eux sont complices », conclut G. Jean [15].

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Conte et rêve

« Les contes, il faut avoir le temps de les rêver [16] »... Rêve en commun, le conte n'est pas étranger au rêve. Comme le rêve, le conte nous fait accéder à une autre scène. La formule « il était une fois » qui l'introduit nous transporte sur une autre scène psychique. Son matériel fantasmatique peut y être traité comme le contenu manifeste du rêve car on y trouve les mêmes mécanismes d'élaboration : condensation, figuration, déplacement, élaboration secondaire.

Mais le conte n'est pas qu'un rêve, même éveillé.
Il est plus élaboré d'un point de vue narratif que le rêve. Il est construit pour être aisément mémorisé, alors que le rêve nous échappe, s'oublie. Il évoque plutôt la capacité de rêverie maternelle décrite par Bion, en permettant à l'enfant d'accéder à la pensée, ou encore le temps, « la zone de l'endormissement [17] » dans laquelle le conte comble à la fois la perte de la mère et du monde et joue le rôle d'organisateur secondaire de l'espace corporel menacé dans ses limites à ce moment.
Conte et psychanalyse

Freud s'est beaucoup intéressé aux contes, qui apparaissent tout au long de son œuvre (en particulier dans leur rapport à l'amnésie infantile et au souvenir écran, dans leur apparition dans les rêves), et il s'est penché sur leur symbolisme (le rêve de L'homme aux loups évoque le loup du Petit Chaperon rouge et du Loup et les sept chevreaux, par exemple).

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© InconnuLe Petit Chaperon Rouge
De nombreux psychanalystes, contemporains de Freud et plus tardifs, les ont aussi étudiés. Parmi les plus connus, on peut mentionner Karl Abraham, avec Rêve et mythe (1909), Géza Róheim avec entre autres Psychanalyse et conte populaire (1921), Theodor Reik : La mythologie et l'étude des contes (1921), Jung et à sa suite Marie Louise von Franz (auteur de nombreuses analyses de contes)...

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S. Ferenczi (1913,1918) voyait dans le conte comme dans le rêve une réalisation de désir, une régression à « la situation perdue de toute-puis-sance [18] », et rapprochait cette régression de l'hallucination psychotique. Melanie Klein [19] a évoqué le cas du petit Fritz, son propre fils, à qui elle racontait Les trois souhaits de Grimm pour l'aider à sortir de sa difficulté psychique. On ne peut pas parler des contes sans évoquer La Psychanalyse des contes de fées de Bruno Bettelheim, ouvrage à la fois incontournable et controversé. On a souvent reproché à Bettelheim d'avoir eu une vision anachronique du conte en soulignant à tort son éternelle valeur éducative, car celui-ci, jusqu'au XVII e siècle, ne s'adressait en fait pas aux enfants, mais aux adultes.
Toutefois, le mérite de Bettelheim est d'avoir popularisé les valeurs pédagogiques et thérapeutiques des contes de fées, d'avoir montré comment le conte aide l'enfant « à donner un sens à sa vie » en mettant en scène sous une forme acceptable des représentations liées aux angoisses qui l'assaillent.
Il s'est également intéressé au contenu des contes ; pour lui, « en utilisant sans le savoir le modèle psychanalytique de la personnalité humaine, ils [les contes] adressent des messages importants à l'esprit conscient, préconscient et inconscient, quel que soit le niveau atteint par chacun d'eux [20] ». Ils aident l'enfant à « mettre de l'ordre dans son chaos interne [21] ».

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Conte et roman familial

'est aussi le pouvoir du conte de permettre de s'inventer un « roman familial »... Comme le roman familial, le conte permet de se ménager un espace pour la création imaginaire, un espace de compromis entre rêve et réalité, principe de plaisir et principe de réalité. Marthe Robert, dans sa préface aux Contes des frères Grimm, écrit :
« Le conte [...] nous présente donc un petit roman familial dont le schéma est pour ainsi dire invariable : un enfant naît dans une famille anonyme en un lieu non situé [...] ; il est selon les cas aimé de ses parents ou maltraité par eux [...]. Jamais l'enfance du héros ne se passe sans accidents : s'il est aimé de ses parents, il est haï d'un frère ou d'une sœur. S'il est entouré d'affection, il est poursuivi par une faute antérieure à sa naissance [...]. De sorte qu'il ne peut grandir normalement : à peine adolescent, il lui faut quitter sa famille et aller, comme dit si joliment le conteur, tenter sa chance "dans le vaste monde..." »
Dans le roman familial, l'enfant parvient à concilier le rêve de rester petit en gardant une relation idyllique avec sa mère et le désir de continuer à grandir. « Il réussit à concilier ces deux exigences en choisissant le rêve à travers l'histoire d'un enfant trouvé qui serait l'enfant d'une famille qui reste à retrouver, ce qui permet de supporter la désillusion. C'est ce compromis entre le rêve et la réalité, entre principe de plaisir et principe de réalité, qui permet à l'enfant de poursuivre son chemin. Le jeu, les mythes et les contes permettent la symbolisation d'une situation qui peut avoir des effets structurants sur le sujet [22]. »

Contes et rites de passage

Le conte fonctionne comme un « passeur », au sens des rites de passage.

21 Les rites initiatiques des civilisations primitives permettaient (permettent encore parfois) aux préadolescents d'accéder à l'âge adulte. Les contes relatent ce passage à travers la traversée symbolique de la forêt, lieu d'initiation et de mise à l'épreuve.

22 À travers les aventures du héros, c'est sur le chemin de sa propre connaissance que l'enfant s'engage. Le conte apparaît comme un accompagnement (ou un cheminement parallèle) des moments cruciaux du développement : la période des cinq-sept ans tout d'abord, puis celle de la pré-adolescence ou de l'adolescence, et aussi comme un révélateur des différentes facettes de son moi.

23 Nombre de contes sont des sortes de récits d'initiation, d'apprentissage, des rites de passage où l'enfant entend que, pour parvenir à l'état adulte, il faut se séparer de ses parents et parcourir un certain nombre d'étapes (Blanche Neige, par exemple). Les contes apprennent à accepter l'évidence, c'est-à-dire à intégrer le principe de réalité.

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24 Ils nous enseignent aussi que même les plus faibles peuvent réussir dans la vie (Tom Pouce, Le Petit Poucet, Jacques et le haricot magique). « Dans les contes de fée, écrit Bettelheim, le fait d'aller à la découverte du monde signifie la fin de la première enfance. L'enfant doit alors entreprendre le voyage long et difficile qui fera de lui un adulte [23][23] B. Bettelheim, 1976, p. 318.. »

25 Mais les contes ont encore un pouvoir particulier, ils présentent le simplet, le benêt, l'idiot de la famille comme indifférent à sa situation. L'enfant est heureux tant que l'on n'attend rien de lui, ce n'est pas sa faute s'il est stupide, et le conte ne nous explique jamais pourquoi on le considère comme idiot. Mais il peut réussir et même surpasser les autres ! En même temps, quelque chose de la difficulté du plus faible y est reconnu par le groupe humain. Le conte et le groupe servent à faire ce lien
. « Le héros part affronter le monde (dans les contes, l'obligation de quitter la maison équivaut à la nécessité de devenir soi-même). Il montre à l'enfant comment réussir en affrontant les dangers avec confiance, c'est-à-dire en prenant conscience de sa propre valeur [24] ».
Conte et pacte narratif

L'oralité inhérente au conte permet de rester en contact par le regard avec les membres du groupe, de partager une dimension émotionnelle et corporelle plus forte, de ne pas imposer l'écrit à des enfants en difficulté. Elle est indispensable à la rêverie et au travail d'association.

C'est aussi elle qui permet l'établissement du pacte narratif, lien entre le conteur et son auditoire, contrat tacite entre celui qui a envie de conter et celui qui a envie d'écouter. À travers le pacte narratif, le conte offre un plaisir commun à l'enfant qui écoute et à l'adulte qui conte. Dans cet espace de plaisir, espace transitionnel (encore une fois), l'enfant va pouvoir imaginer, c'est-à-dire symboliser. Ce plaisir est présent dans les ateliers contes : plaisir dans laquelle le conte comble à la fois la perte de la mère et du monde et joue le rôle d'organisateur secondaire de l'espace corporel menacé dans ses limites au moment de l'endormissement. Le conteur renoue, à travers le récit, « avec une liberté infantile qui lui est ailleurs refusée [25] ». « Tandis que l'enfant joue du fantasme, écrit Bettelheim, l'adulte peut très bien tirer son plaisir de la joie de l'enfant; tandis que l'enfant exulte, parce qu'il comprend mieux, maintenant, quelque chose qui se passe en lui, le plaisir du conteur peut naître de cette soudaine prise de conscience que l'enfant est en train de vivre [26]. »

Un effet de maternage

Au-delà de sa fonction contenante, le conte me paraît apte à jouer, dans certains ateliers, un rôle important de maternage, au sens où l'entend J.Hochmann. Le maternage, nous explique-t-il, « ce n'est pas la maternité, mais seulement sa réalisation symbolique [étayant] ainsi la verbalisation, dans et par le conte, des angoisses et des désirs de l'enfant [27] ». Ce maternage rétablit le pare-excitation défaillant chez certains enfants. Pour J. Hochmann, un atelier « contes » s'appuie sur un double étayage : étayage du conte sur le maternage (de la parole sur l'action, de la signification sur le vécu corporel), étayage du soin sur le dispositif institutionnel [28]. Le conte permet ainsi un travail de restauration et de renarcissisation.

28 J'aime cette phrase de D. Anzieu [29] : « L'enveloppe du rêve reconstruit l'enveloppe psychique : le rêve retisse ce que la vie a défait du moi-peau. » Le conte aussi retisse un peu ce que la vie a défait...
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Notes[1]

P. Lafforgue, 1995, p. 50.

[2]

D. Winnicott, 1971, p. 6.

[3]

G. Raguenet, 1999, p. 344.

[4]

R. Kaës, 1999, p. 3.

[5]

Dans R. Kaës, 1996, p. 66.

[6]

J. Hochmann, 1997, p. 271.

[7]

C. et S. Botella 1983, p. 765-776.

[8]

D. Winnicott, 1971, p. 25.

[9]

B. Bettelheim, 1976, p. 49.

[10]

J.-P. Klein, in : l'Erre, 1991,9.

[11]

P. Lafforgue, 1995, p. 24.

[12]

D. Anzieu, « Une peau pour les pensées », dans Les enveloppes psychiques, Dunod, Paris, 1995.

[13]

P. Lafforgue, 1995a, p. 24.

[14]

J. Hochmann,1997, p. 257.

[15]

G. Jean, 1981, p. 209.

[16]

Parole de conteur, citée par N. Belmont, 1999, p. 132.

[17]

P. Fedida, 1975.

[18]

S. Ferenczi, 1913b, p. 65.

[19]

M. Klein, 1921, p. 61.

[20]

B. Bettelheim, 1976, p. 19.

[21]

Ibid., p. 136.

[22]

J. Plaisance, 1997, p. 35.

[23]

B. Bettelheim, 1976, p. 318.

[24]

Ch. Carlier, 1998, p. 81.

[25]

D. Anzieu et al., 1987, p. 85.

[26]

R. Kaës et al., 1999, p. 61.

[27]

B. Bettelheim, 1976, p. 266.

[28]

J. Hochmann, 1997, p. 274.

[29]

Ibid., p. 290.