Commentaire : Poutine s'attaque, presque anecdotiquement, à l'un des plus gros mensonges des temps modernes, celui concernant l'origine anthropique du changement climatique. Le président russe et ses conseillers font preuve de clairvoyance, une fois de plus, et de courage, aussi, en ces temps où l'on n'hésite plus à assimiler les « climato-sceptiques » à des « négationnistes » nazifiés... On notera également que, à l'inverse des politiciens et industriels occidentaux catastrophistes se proposant de combattre le pseudo-réchauffement climatique à coup de taxes, d'impôts et de lois liberticides, Poutine parle d'« adaptation ». Cela suggère fortement une meilleure compréhension de la réalité ; celle qui semble constamment et en toutes circonstances poser problème à l'Europe et aux Etats-unis.

Concernant donc le mythe du « réchauffement » :

Poutine
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Le président russe Vladimir Poutine a remis en cause la responsabilité de l'être humain dans le changement climatique, en affirmant que le réchauffement mondial n'était pas provoqué par les émissions de gaz à effet de serre.

« Le réchauffement, il a commencé dans les années 1930 », a déclaré le président russe Vladimir Poutine, lors d'un Forum sur l'Arctique à Arkhangelsk, dans le Grand Nord russe, selon des images diffusées par la télévision publique. « A l'époque, il n'y avait pas encore de tels facteurs anthropologiques comme les émissions de gaz, mais le réchauffement avait déjà commencé », a-t-il affirmé.

Le président russe a jugé impossible d'empêcher le réchauffement climatique qui pourrait être lié selon lui notamment à des cycles globaux sur Terre. « La question est de s'y adapter », a estimé Poutine. Ces déclarations interviennent alors que le président américain Donald Trump a signé mardi un décret ordonnant un réexamen d'une mesure phare de Barack Obama sur le climat imposant aux centrales thermiques des réductions drastiques de leurs émissions de gaz à effet de serre. Donald Trump a également promis un renouveau de l'industrie du charbon aux Etats-Unis, le deuxième plus gros émetteur de gaz à effet de serre derrière la Chine.