Au grand dam de la Turquie et à moins d'une semaine de la visite du président turc à Washington, les États-Unis annoncent des livraisons d'armes aux forces kurdes en Syrie, selon le colonel John Dorrian, porte-parole de la coalition anti-EI.
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© REUTERS/ Rodi SaidLes Kurdes qui jouent avec les USA
Lundi 8 mai, le président des États-Unis Donald Trump a approuvé le plan d'armement des unités kurdes en Syrie, malgré l'opposition de la Turquie.

Le Pentagone a fait savoir que les États-Unis se proposaient de fournir aux Kurdes en Syrie une « quantité d'armes limitée » en guise d'aide dans la libération de Raqqa des djihadistes de Daech. Il s'agit plus particulièrement de mortiers, d'armes à feu, mitrailleuses gros calibre compris, ainsi que de munitions.

Le porte-parole n'a pas cependant précisé quand les armes seraient livrées, ni si le processus avait déjà commencé. Selon lui, une certaine quantité d'armes sont déjà utilisées par la coalition en Syrie et ces armes pourraient être fournies aux Kurdes dans les plus brefs délais.

Ce jeudi, la Maison-Blanche a annoncé que le 16 mai le Président Donald Trump recevrait à Washington son homologue turc Recep Tayyip Erdogan.

« Le 16 mai, le Président recevra à la Maison Blanche le Président Erdogan. Les dirigeants évoqueront les voies conduisant au renforcement des relations bilatérales et l'approfondissement de la coopération dans la lutte contre le terrorisme sous toutes ses formes », a indiqué la Maison-Blanche dans un communiqué.