Après tout, les enfants - même ceux qui sont agaçants - sont nécessaires à la survie de notre espèce.
Pourtant, l'infertilité généralisée peut devenir la norme, du moins chez les hommes.
Selon des recherches, le nombre de spermatozoïdes chez les hommes en Occident a diminué de plus de moitié au cours des 40 dernières années.
Non, ce n'est pas une horrible dystopie, mais une tendance à la détérioration en Amérique du Nord, en Europe, en Australie et en Nouvelle-Zélande.
Il est intéressant de noter qu'une nouvelle étude systématique analysant 42 935 hommes, n' a révélé aucun signe de baisse du nombre de spermatozoïdes chez les hommes d'Asie, d'Afrique et d'Amérique du Sud.
Au début de cette année, Chris Barrat, professeur de médecine reproductive à l'Université de Dundee, a écrit :
Si l'on extrapolait les données sur le nombre de spermatozoïdes jusqu' à sa conclusion légitime, les hommes auront peu ou pas de capacité reproductive à partir de 2060.Pourquoi la santé en matière de reproduction masculine souffre-t-elle en Occident ?
Les scientifiques ont longtemps mis en garde contre les facteurs environnementaux perturbateurs et les polluants, et comment les fœtus mâles sont particulièrement sensibles à ceux-ci.
Par exemple, des produits chimiques comme le bisphénol A - que l'on trouve dans de nombreux plastiques - ont été identifiés comme nuisibles à la fertilité.
On a également conseillé aux hommes de ne pas fumer et de maintenir un poids équilibré afin d'éviter la stérilité.
Commentaire : OK, en revanche pourquoi juste les hommes de l'Occident ? Est-ce que les hommes africains, latino-américains et asiatiques ne sont pas exposés aux mêmes facteurs ?
Mais un faible nombre de spermatozoïdes n'est pas nécessairement synonyme d'infertilité.
Et Stefan Schlatt, de l'Université Westfalia Wilhelms de Munster, a déclaré à Highsnobiety que la recherche n' a pas tenu compte de tous les facteurs.
Cela peut vous faire grimacer, mais il croit qu'il est important de tenir compte de la vie sexuelle de nos grands-parents :
Quand votre grand-père partait obtenir un comptage de spermatozoïdes, il le prenait très au sérieux et s'abstenait d'avoir une éjaculation dans les 5-6 jours précédant le rendez-vous.Il a ajouté qu'il ne fallait pas en arriver à la pire des conclusions.
C'est très différent de ce qui se passe dans les pays occidentaux de nos jours.
Je crois que la fréquence des éjaculations a augmenté par rapport à nos grands-pères.
Il est assez important de noter que l'étude indique que quelque chose ne va pas avec nos testicules et la fonctionnement de nos testicules.Traduction Sott
Mais ça ne veut rien dire d'autre.
Plus prosaïquement, on peut aussi considérer que les Occidentaux sont stressés parce qu'ils sont conscients des enjeux du moment, et que les autres vivent dans l'ignorance, autrement dit les Occidentaux sont les seuls en quête de solutions.
Sinon, on n'a pas besoin de 50 millions de spermatozoïdes pour fabriquer un bébé...