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Le manque de sommeil chez les enfants et les jeunes peut générer des problèmes de santé et de performance scolaire.

Des études ont démontré que de 60% à 70% des élèves canadiens sont extrêmement fatigués lorsqu'ils arrivent en classe. Selon Reut Gruber psychologue clinicienne et chercheuse à l'Institut universitaire en santé mentale Douglas à Montréal, «le manque de sommeil est lié à l'obésité, au diabète, à l'hypertension, au syndrome métabolique et aux affections cardiovasculaires.» Elle a ajouté qu'un sommeil de mauvaise qualité affecte aussi l'humeur et la régulation de l'humeur.

De plus, des études récentes ont permis de découvrir un lien entre la durée du sommeil et le surplus de poids ou l'obésité chez les enfants et les jeunes. Raccourcir la durée du sommeil entraîne des changements hormonaux comparables à ceux qui sont associés à un facteur de risque accru d'obésité, de diabète et d'hypertension.

Il a aussi été démontré qu'un sommeil médiocre nuit au rendement scolaire, à l'apprentissage, à la mémoire et aux fonctions essentielles à la réussite scolaire. Selon Reut Gruber, le sommeil joue un rôle important dans l'apprentissage et la mémoire. «Plus particulièrement, il est nécessaire de dormir après l'apprentissage, car une partie du traitement de l'information se fait pendant le sommeil.»

Dans cette perspective, l'Institut Douglas a développé un projet pilote sur la sensibilisation au sommeil chez les jeunes. Implanté depuis le mois de mars, les élèves de l'école primaire Harold Napper de Brossard ont été les premiers à en bénéficier.